Jamais on ne s'aime

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Et, bonne année bien sûr, j'ai décidé de reprendre cette histoire, qui touche à sa fin d'ailleurs, mais je la reprend, car on me l'a beaucoup, beaucoup demandé, et vous dîtes tous des trucs tellement adorable que je me dois de vous faire plaisir, c'est un peu court, je reprend doucement. Bisous, j'espère que cela vous plairat !

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Et Cyril, qui court, qui court dans la rue, comme un con, comme un fou, qui court à en perdre haleine, à en perdre le souffle, à en perdre la tête. Cyril qui arrive finalement chez Valentin (son ancien appartement) qui frappe, de toutes ses forces, qui tambourine contre la porte, avec désespoir. Qui s'excuse, qui hurle presque, qu'il est désolé, qu'il ne sait pas combien de fois il allait devoir le répéter pour que Valentin comprenne, pour qu'il le pardonne.

Cyril, à la porte, au pied du mur, au bord de la falaise, qui pleure, qui craque. Qui supplie, qui s'agenouille. Qui ne veut pas, ne supporte pas de ne plus être aimé, de ne plus pouvoir toucher, de ne plus pouvoir chérir, de ne plus serrer dans ses bras, la personne qu'il à le plus aimé sur cette Terre. Cyril, qui, en ce début de matinée, tandis que le soleil se lève, semble réaliser que, malgré tout, peu importe combien il sera désolé, peu importe combien il aime, peu importe tout ce qu'il pourrait donner pour retrouver son amour, il n'aura plus jamais Valentin.

Valentin qui de toute manière, ne peut pas entendre le discours du rouquin, puisqu'il est, actuellement, dans les bras d'un autre, en train de briser un cœur sans le vouloir. Car, s'il trouve réconfort auprès de Maxime, son cœur quant à lui, est toujours amoureux de Cyril, toujours fou, toujours profondément attaché.

L'amour, ah, l'amour. C'est un drôle de sentiment, A rendre fou les gens, fou de désir, fou de colère, de tristesse, de joie, de peur, de jalousie, de peine, de haine, de rancœur, fou, fou amoureux. Fou, et complètement paumé, un coup à vous tuer. On meurt tous, par amour, on tuerai pour quelqu'un, on tuerai à cause de quelqu'un, on mourrai pour elle, pour lui, pour eux. Moi, je connais des gens qui pourraient mourir de chagrin, qui pourraient mourir de tristesse, qui pourraient mourir de peur, qui pourraient mourir de cœur. Qui pourraient mourir d'amour. Qui pourraient finir leur vie seul, par amour. Par peur de l'autre, peur de perdre, peur d'aimer, peur de la solitude. Finir seul par peur de la solitude. La peur d'être abandonné, la peur d'être aimé. Et si on a peur d'aimer, alors on a peur de vivre.

Et Valentin préfère se concentrer sur son attirance envers Maxime plutôt que son amour pour Cyril, blessant les deux au passage. Valentin, qui à tenté de se suicider, puisqu'il ne pouvais, ne voulais plus aimer. Peur de l'amour. Peur de vivre. Et c'est comme ça, que les coeurs se brisent.

Valentin qui serre Maxime contre lui, qui imagine Cyril à la place du brun, qui finis par embrasser Max, qui se laisse faire, qui ne sait pas, ou qui sait que trop bien, que Valentin ne le veut pas. Qu'il se sert de lui comme pansement. "Maxime, répare-moi, guéri-moi, comme tu l'as fais dans mes songes, lorsque j'étais dans le coma, comme tu l'as fais dans ma tête, deviens celui, deviens celui qui m'aime, et que je n'aime pas, deviens celui dont je me venge, deviens celui qui paie pour les autres, Maxime, deviens celui qui souffre. Si tu ne l'es pas déjà."

  Cyril, qui ne comprends pas pourquoi la porte de Valentin ne s'ouvre pas, et qui pleure, hurle encore, frappe la porte, comme un fou. 

Valentin, qui embrasse, qui serre fort, qui lèche le cou du brun, qui le mord, doucement, le faisant gémir. Qui le blesse, indirectement. 

Maxime, qui subit, qui se laisse faire, qui s'abandonne un peu vite, au plaisir, aux envies, qui ne dit rien. Qui souffrira plus tard. 

Mais au final tout le monde souffre, mais personne ne veut en avoir conscience, alors on hurle, on embrasse, on baise, on boit. Mais jamais on ne s'aime.

HurtWhere stories live. Discover now