Fin

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Coucou, je reviens pour la fin de cette fanfiction, je sais qu'elle va décevoir certains, mais c'est la meilleur fin je pense, je préviens qu'une des scènes peut heurté certains d'entre vous, je la met entre "*" vous pouvez la passer de cette manière. Bisous ❤️ j'espère que tout le monde va bien chez vous❤️

Le temps d'un instant, plus rien n'existe. Juste eux deux. Tous les deux. Comme avant, on oublie le suicide, la petite mort. On oublie la rancoeur, on oublie même la douleur, on oublie tout. Le temps d'un instant. D'une seconde, d'une minute, d'une heure. On regarde le temps qui s'arrête, on entends le coeur qui s'accélèrent, les mains qui tremblent, les soufflent qui s'entremêlent. On entend l'envie, le manque, la passion, l'amour. On voit la peur, la colère, la tristesse. On sent le coeur qui essaie de se relever, de tout faire passer à travers ce baiser, on voit l'amour.

Puis on ouvre les yeux, on se détache, Cyril titube, recule, manque de tomber.
Il est dans sa cuisine, rien n'est jamais arrivé. Rien du baiser, du goût de Vodk, uniquement la bouteille sur le comptoir, qui se brise, qui désinfecte le sol mais certainement pas le coeur.

Deux appels manqués, trois messages. Tous de Valentin. Tous des messages de regrets, des inquiétudes, des excuses, il semble réaliser enfin. Et un message de Maxime. Lui disant de rester en dehors de ça.
Il restera en dehors de ça.
Il ne peut pas supporter la peine, il ne peux plus vivre comme ça.
Ce n'est pas parce que Valentin à essayé de se suicider que cela excuse tout. Ça ne marche pas comme ça. Et lui n'en peux plus de sa culpabilité, pourquoi être coupable de ce qu'on a jamais voulu ? D'un gage ? Des sentiments de Théo, de ceux de Valentin et maintenant, de Maxime ? Pourquoi lui, Cyril, devrait porter toutes les misères du monde ?

Supporter ses propres sentiments devient déjà tellement compliqué, alors si on y ajoute les remarques de Théo, les accusations de Maxime, et la rancoeur de Valentin, on ne tient plus. Il ne tient plus.
*Qui aurait dû finir dans la baignoire, finalement ? Hein ? Qui aurais dû se couper les veines, se taillader les sangs jusqu'à crever, qui aurait-il dû risquer sa vie, sa misérable petite vie de merde, qui aurait dû teinter l'eau en rouge, ce soir là ? Qui aurait dû abréger ses souffrances ? Crever, finir là, noyer, pauvre et pitoyable. Une mort, une mort dramatique, une mort qu'on oubliera, comme tout, on oublie tout, on peut tout oublier. Suffit de le vouloir, de se terminer, à la vodka, à l'amour, au verre brisé, aux veines que l'on coupe.*

Terminé.
Le rêve de Valentin, peut être n'était-ce pas qu'un rêve, peut être une prémonition, peut être un avertissement, un avant goût de comment tout ça allait se terminer. Deux suicides pour le pris d'un, un seul survivant.
Celui qui souffre depuis le début, en faux, dans la tête de Valentin, en vrai, dans la réalité de la tentative de suicide de ce même Valentin.
Celui qui souffre le plus, celui qu'on a haïs, qu'on a aimé, qu'on a pris en pitier.
Qui réfléchit trop vite. Le goût de son homme lui manque, le goût de vivre.

C'est lui qui fais vibrer son coeur, et son âme, et si lui s'en va dans les bras d'un autre, sous prétexte d'avoir trop mal, pourquoi notre rouquin ne pourrais pas faire de même ?

Mais dans les bras d'une autre. Une femme, une dame tellement plus diabolique vous savez, certains d'entre vous retiennent leurs larmes, ou leur rictus pour les plus sadiques, certains à ce stade là n'ont pas compris. Et votre lecture s'achève pourtant ici, la rencontre de Cyril et de la belle dame marquant la fin de l'histoire.  D'une histoire.
Celle qui commence par un faux suicide, se termine par un vrai suicide.

La souffrance ne tue pas la souffrance, elle s'accroît, elle prend possession de l'âme, elle brise les personnes de l'intérieur, cassant le reflet du miroir, le reflet de la vie, transformant la silhouette en une ombre, mais on ne voit pas les ombres, dans les ténèbres.

Et quand Valentin arrive, il est trop tard.
Il hurle, il pleure, il appelle à l'aide, il secoue le corps de Cyril, mais c'est terminé. Tout est terminé, tout.
C'est la fin d'une vie. D'un cycle, game over Valentin, t'as jamais rien voulu de tout ça mais t'as quand même tout gâcher. Ce n'est de la faute de personne, la partie était risquée, elle est terminée.

Les ténèbres enveloppent le corps de Cyril, et l'espoir de Valentin.
Les ténèbres emportant avec elles les âmes en peine, les âmes brisées, ne reste que deux corps vides.
Celui de Cyril, gisant sur le sol, baignant dans son propre sang, et celui de Valentin, en larmes sur ce corps, dans le sang de son amant.

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Et... coupé!

HurtOù les histoires vivent. Découvrez maintenant