Cette fois-ci, j'y vais (ANCIENNE VERSION)

Chapitre 17

Cette fois-ci, j'y vais !

Chapitre 17

Un instant de flottement. Un moment durant lequel je suis ne suis plus Norah, la jeune femme timide ayant fuit son pays natal. Je ne suis plus qu'une masse languissante, une forme brûlante, emprisonnée sous la puissance captivante des lèvres charnues prises dans une danse sensuelle contre les miennes. Les yeux clos, je me laisse porter par ce courant si attirant, et...troublant.

Depuis combien de temps n'avais-je pas embrassé un homme ? Depuis combien de temps un homme nem'avait-il pas embrassé, moi ?

Malgré l'écho de ces questions résonnant dans mon esprit, ce baiser se faisait naturellement, se prolongeait, de plus en plus profond, et intense. J'incline la tête,offrant ma bouche à la sienne, le corps avide d'un contact intime depuis trop longtemps ignoré et inassouvi. Tandis que sa main droite pétri doucement ma hanche par dessus mon chemisier, déclenchant un incendie dans mon bas ventre, sa main gauche a défait mon chignon,détruisant les longs heures de préparation, pour emmêler ses doigts à ma chevelure maintenant libre, tenant ma tête en place,prenant le total contrôle du baiser.

Pourtant sourde et voulant fuir à son contact, le stress reprenait petit à petit le contrôle de mon corps et de mon esprit, tentant de m'éloigner de cette grande effusion de sensations retrouvées et de désir.

Mais arriva ce qui devait arriver :le feu qui me consumait se transformait en un sac de nœuds.

Que se passe-t-il ? Qu'est-ce que je suis en train de faire ? L'analyse se fit rapide, bien qu'entrecoupé d'onde de plaisir : Je touche un corps étranger,diablement attirant.

J'étouffe. L'air se bloque dans mes poumons, et mes yeux s'ouvrent en grand. Je suis à la fois effrayée, mais également sous le charme de ce visage collé au mien. Même s'il je devais avoir l'air bien stupide en louchant pour pouvoir le regarder, j'admirais ses longs cils noirs faire une ombre ses joues rouges, et les quelques mèches de ses cheveux tombés sur son front.

J'aurais tellement voulu être une femme telle que Tara, confiante, libre de ses mouvements, non bridée par une timidité maladive. J'aurais voulu être sulfureuse, prendre les devants, et partir à la découverte du corps de cet homme. J'aurais voulu être de ces femmes que j'admirais au travers des livres que je lisais, qui racontent leur folle nuit d'amour avec un homme à ses amies le lendemain, autour d'un verre.

Mais, je ne suis que moi.

Je n'ai toujours pas bougé, mais je le sais déjà : je vais mettre fin à ce baiser.

Je n'en peux plus, c'est trop pour moi.

Je veux arrêter.

Stop ! Stop !

- Stop !

La vie commence à reprendre son cours, et moi, je renoue avec ma peur et solitude.

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Très court chapitre ce soir, mais il était nécessaire de l'être : quasiment inexistante, mais tout de même important, tel ce baiser.

Qu'en pensez-vous ?

Il est 22h maintenant, alors je vous souhaite une bonne nuit,

Emy