Chapitre 25*

97 10 20
                                    

/!\ ATTENTION je suis tout à fait consciente que cela dépend des mentalités et de la maturité mais le contenu peut être dérangeant même s'il est peu décrit. Je vous conseille donc de passer au chapitre suivant pour les plus jeunes /!\

C'est une scène à caractère sexuel (peu décrite), si vous ne la lisez pas un résumé vous attend au début du chapitre suivant. Elle n'est pas très importante.

Alexei se prélassait sur son lit de soie rouge, exposant aux rayons de lune son corps albâtre. Passant sa main dans ses draps, il ferma les yeux. L'image de la jeune sorcière aux cheveux vermeilles n'avait de cesse d'apparaître sous ses paupières closes. Depuis la dernière soirée des arènes il n'avait cessé de penser à cette femme, le flanc percé par le tranchant d'un katana, le sang glissant, suivit d'une promesse de mort, sur ses vêtements et sa peau marquée. A chaque battement il la voyait reculer d'un pas, le visage déformé par la douleur, la vie s'éloignant peu à peu de son corps finement dessiné. Puis disparaître.

Il soupira et ouvrit les yeux, fixant ses derniers vers le plafond voûté, délicat mélange de dorures et de pierres.

- Tu as soif ? Demanda Diana en faisant glisser sa main sur le torse de son amant.

- Non, non.

Il tourna le visage vers elle, releva sa main gauche et lui caressa le visage du bout des doigts. Suivant des yeux sa main, il soupira et se laissa retomber face au plafond, Diana sur sa poitrine. Il referma les yeux et se laissa tomber dans le sommeil.

Une main, douce comme de la soie, glissa sur ses abdominaux finement travaillés. La main décrivit des cercles sur ces derniers, remonta doucement vers le torse fraîchement épilé du vampire. Un léger sourire se dessina ses fines lèvres alors qu'un souffle chaud se promenait contre son cou.

Il leva sa main, doucement, la posa sur la joue de la maîtresse de ses pensées, et la caressa. Le souffle se transforma en baisers et ces derniers en délicieuses et grisantes morsures. La peau fine d'Alexei fut marquée rapidement par une série de traces rouges. Des lèvres pulpeuses cheminant sur son torse et descendant plus bas encore.

Il attrapa la chevelure vermeille appartenant à ces délicates lèvres, releva la tête de Claé puis l'approcha de ses lèvres. Il tira sur les racines de la sorcière qui grogna et elle serra le peu de peau qui se trouvait sur les côtes d'Alexei. Les langues se mêlant dans un ballet irrésistible, Alexei sentit son désir grandir sous le corps musclé de Claé. Il fit glisser sa main libre sur les courbes de la sorcière, s'arrêtant sur ses fesses, relevant le fin tissu de nuit qui lui en bloquait l'accès.

Claé détacha ses lèvres de celles d'Alexei, glissant son corps le long de ce dernier elle retira le bas de son amant, se retrouvant debout près du lit. Alexei releva son corps sur ses coudes, jamais il n'avait vu de corps plus harmonieux que celui de Claé, parfaitement proportionné, si l'on oubliait l'indénombrable multitude de cicatrices qui striait son corps. Il humecta ses lèvres quand elle défit sa fine chemise de nuit en crinoline noire ainsi que sa culotte de soie. Elle s'avança, telle une prédatrice au-dessus d'Alexei.

Les muscles de son dos roulaient sous ses mouvements ,un dernier baiser avant qu'ils ne s'unissent sous des gémissements et grognements. Claé ne cessant de répéter le nom de son amant, ondulant au-dessus du corps d'Alexei.

- Claé... grommela-t-il en attrapant la taille de son amante plus fermement.

Qu'elle ne fut sa surprise quand il ouvrit les yeux, réellement, la marque rougeoyante d'une main sur sa joue et le corps de Diana se relevant du sien, partant en direction de la salle d'eau.

Elle s'appuya sur le rebord de la vasque faite de granit noir, et trempa ses mains dedans, puis les fit glisser sur son visage rougit. Elle soupira puis s'essuya avant de prendre son peignoir de soie bleu nuit, brodé d'argent. Elle le noua autour de son corps et traversa la chambre d'Alexei pour regagner ses appartements, vexée.

Ce dernier ne bougeait pas, il la regardait faire, la suivant simplement du regard. Quand elle eut quitté sa chambre il retomba entre les couvertures et passa une main dans ses cheveux ébène. Il venait de prononcer le nom d'une femme qu'il n'avait jamais touché, qui l'intriguait certes, mais qu'il n'avait jamais possédé, alors qu'il était avec Diana. Il ferma les yeux et se tourna sur le côté.

Après tout, je ne lui appartient pas. Je ne suis sous le joug de personne d'autre que moi.

Regardant la ville sous les faibles lumières des bougies, il se rendormit. Sommeil jalonné de sorcières aux cheveux vermeilles et de courbes blanches sous des dessous de crinolines.

Obsession ◊•Tome1•◊ (en correction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant