Chapitre 44

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Chapitre 44 : Métisse, un mélange de couleurs valant de l'or.




Lundi 02 Décembre...

Paris ; Sarcelles 95
23h15, Ziyâra.

Ça fait plus de deux heures qu'on le cherche mais personne ne sait où il pourrait être. Baba est passé de la colère à l'inquiétude et n'arrive plus à tenir en place. On a mobilisé toute la famille mais ça n'avance pas, on ne sait pas par où commencer.

3ami- Normalement il rentre vers quelle heure ?

Baba-: Pas après vingt heures. Il n'arrête pas de rentrer tard en ce moment je ne sais pas pourquoi.

3ami-: Et ça ne t'a pas interpellé ? Ton fils traîne le soir mais tu ne dis rien ?

Tonton Abdallah-: Ce n'est pas le moment Salah'.

Tata-: On doit demander de l'aide à la police là.

Tonton Bilel-: Nan on attend encore un peu, peut être qu'il va revenir.

Ziyâra-: Vous avez trop de fierté pour rien. La police a des moyens que l'on n'a pas, il faut les appeler.

3ami-: On gère Ziyâ.

Ziyâra-: Vous ne gérez rien du tout ! Il fait moins cinq dehors et il y est toujours !

Énervée de leur comportement, je reprends mes affaires et ressors de l'appartement pour continuer à chercher seule. On peut dire ce qu'on veut des services de l'état, ce sont eux les plus efficaces dans ce genre de situation, on ne peut pas nier ça.

J'ai appelé tout le monde, même la famille d'Ibtissem est en train d'aider. On a fait le tour de Sarcelles mais rien. Il n'a pas pu aller très loin quand même, je ne comprends rien. Frustrée, je réfléchis à qui je peux contacter encore mais rien ne me vient directement.

Ziyâra-: Tahar.

Son champ de connaissances est beaucoup plus grand que le mien, il va pouvoir avoir des informations plus élargies. Je recherche le numéro qu'il m'avait donné sur un bout de papier et que j'avais tout simplement lancé quelque part dans ma voiture. Dans mon intérêt ou non, il s'agit de mon petit frère là.

Ziyâra-: Allô ?

Tahar-: C'est qui ?

Ziyâra-: Ziyâra.

Tahar-:il se tait pendant un moment- Que me vaut ton appel ? Tu ne peux pas revenir comme ça là.

Ziyâra-: Je ne t'appelle pas pour notre relation Tahar. Sûhan n'est pas rentré à la maison alors qu'il aurait du y être depuis six heures au moins.

Tahar-: Comment ça ? -je l'entends se redresser- Il est allé à l'école ?

Ziyâra-: Oui sa maîtresse m'a dit qu'il est repartit à l'heure avec ces amis mais personne ne l'a vu après.

Tahar-: Mince... Tu es où là ? Je te rejoins.

Ziyâra-: Nan moi j'arrive j'ai la voiture.

Ziyâra : Je n'attendrai rien de toi. Where stories live. Discover now