Chapitre 69

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Chapitre 69 : Construisons ensemble ce qu'on n'a pas pu atteindre seuls.



Mercredi 21 Avril...

Paris ; 17ème arrondissement
7h30, Ziyâra.

Shimen-: Bonjour Ziyâra, déjà réveillée ?

Ziyâra-: Salut... Et toi alors ?

Shimen-:rire- Moi je dois aller au travail là. Yaz' te ramène chez toi ? -j'acquiesce- C'est mieux. Et après ?

Ziyâra-: On n'en a pas encore discuté.

Il me fait un sourire qui se veut rassurant je pense puis sort de la cuisine pour se préparer à partir. Kaeva rentre au même moment en speed, elle me salut d'une façon incompréhensible puisqu'elle avait rapidement attrapé quelque chose à manger, puis elle va retrouver son frère qui la dépose au lycée.

Imtíyaz-: Qu'est-ce que tu fais debout toi ?

Ziyâra-:je lui tends son café- Je n'arrive pas à dormir. Tu pars à quelle heure ?

Imtíyaz-: Je t'ai dit que je restais ici jusqu'à ce que tu rentres.

Ziyâra-: Hier tu n'étais pas là pourtant. -il ne me répond pas- Tu étais où ?

Imtíyaz-: Tu ne vas pas aimer ma réponse, changeons de sujet. -il se lève- Je te ramène ?

Ziyâra-: S'il te plaît.

Je le suis dans son mouvement, pas assez éveillée pour vouloir continuer dans ma lancée et oui franchement, j'ai déjà une idée de réponse et effectivement je n'ai pas envie d'en connaître plus je pense.

Déjà préparée, je vais chercher mon sac dans la chambre et redescends mettre mes chaussures tandis qu'il faisait déjà chauffer la voiture.

Durant tout le trajet j'étais en stresse total. Je ne sais pas du tout comment mon père a réagit à la nouvelle, Yaz' n'a rien voulu me dire. Mais, je le connais, j'ai peur de voir dans quel état je vais le retrouver. Il doit tellement s'en vouloir alors qu'il n'aurait rien pu y faire.

Imtíyaz-:après s'être garé- Il va falloir qu'on discute Ziyâ. -il passe rapidement sa main sur ces cheveux- J'ai pas mal de choses à te dire.

Ziyâra-: Quand est-ce que tu repars ? -il me regarde- Pour combien de temps ?

Imtíyaz-: C'est plus compliqué que ça... Mais va retrouver ton père pour l'instant, on a jusqu'à la fin de la semaine.

Ziyâra-: Tu viens à peine de rentrer...! -il détourne brièvement le regard- Je t'envoie un message si on peut se voir.

Un blanc s'installe pendant lequel je me détache et sors de la voiture pour aller chercher mon sac à l'arrière. Il m'interpelle au moment où j'allais m'éloigner.

Imtíyaz-: Dans tous les cas on se voit avant que je ne parte. -j'arque un sourcil- Je t'ai dit qu'on devait parler de la situation justement. C'est toi qui mets des barrières là.

Ziyâra-: S'il te plaît Imtíyaz. Je vais retrouver ma famille, je vais sans aucun doute devoir faire le tour des mes oncles et tantes donc je pense vraiment que d'ici la fin de la semaine ça va être serré.

Ziyâra : Je n'attendrai rien de toi. Donde viven las historias. Descúbrelo ahora