Chapitre 60

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Chapitre 60 : Analyse ce que l'on te donne pour ne pas rater les plus précieux des cadeaux.



Mardi 17 Mars...

Paris ; Restaurant 75
21h00, Ziyâra.

Est-ce que je suis contente d'être ici ? Absolument. Est-ce que je suis la fille la plus stressée du moment ? Je pense que oui aussi. Je ne vais pas faire celle qui ne comprends pas ce qu'il se passe mais j'avoue être assez surprise de l'initiative qu'il a prise.
J'aime beaucoup la façon dont on se rapprochait alors je n'attendais pas forcément plus de sa part.

Ziyâra-:je finis par demander- Est-ce que c'est Kaeva qui t'a donné l'idée ?

Imtíyaz-:il relève les yeux de la carte pour me regarder de travers- Pourquoi une gamine me dirait quoi faire ? -j'hausse les épaules- Tu croyais que j'allais attendre que tu déclares ta flamme ?

Ziyâra-:je me reconcentre sur ma carte- Tu aimes bien le sarcasme des fois. Pourquoi tu veux toujours contre-attaquer mes remarques ?

Imtíyaz-: Tu ne les dis pas pour me piquer ?

Ziyâra-: Bah non !

Il vient d'apprendre quelque chose vu les yeux d'étonné qu'il fait avant de rigoler doucement.
Et franchement, vous ne trouverez pas plus beau sourire ailleurs. Il a vraiment des expressions de visage magnifiques je trouve, tout se passe dans ses yeux. Surtout quand il s'énerve ou hausse le ton comme tout à l'heure.
Enfin en tant que spectatrice bien sur.

Imtíyaz-: J'espère que mon intervention ne t'a pas gênée.

Ziyâra-:je lui souris- C'était démesuré si jamais tu ne te considères seulement comme un collègue envers moi.

Imtíyaz-: Tu me tends la perche pour entendre ce que tu as envie là.

J'esquisse un autre sourire en baissant la tête, intimidée par le regard qu'il venait de poser sur moi.
Je ne dois pas être trop compliquée à cerner apparemment.

Le serveur me sauve de l'embarras en venant prendre nos commandes. Sans regarder le prix, comme il me l'a demandé, je choisis mon plat puis écoute ce qu'il prend pour comparer rapidement ce qu'on va avoir dans nos assiettes.

Ziyâra-: Moi aussi je veux de ça.

Imtíyaz-: Tu piocheras.

Ziyâra-: Tu veux bien ?!

Imtíyaz-: Non. -je soupire- Tu es une grande enfants en vrai Ziyâ. -je ne relève pas le fait qu'il utilise mon surnom- Ton père ne t'a jamais rien dit sur ça ?

Ziyâra-: Ça le fatigue des fois mais qu'est-ce que tu veux qu'il dise ?

Imtíyaz-: Tu es sa petite princesse hein.

Je lui souris doucement puis essaye d'éviter son regard en regardant la salle du restaurant.

Bien sûr que je suis sa petite princesse, il me l'a bien assez montré durant mon enfance ou bien même en grandissant. Je suis toujours restée son bébé à lui mais un bébé qui se débrouille très bien toute seule et qui est devenue une adulte malgré tout.

Imtíyaz-: Je te ramène samedi prochain ?

Ziyâra-: Si tu as le temps je veux bien.

Ziyâra : Je n'attendrai rien de toi. Where stories live. Discover now