Chapitre 54

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Chapitre 54 : I told you, I'll be here












Vendredi 13 Mars...



Paris ; 17ème arrondissement
21h10, Imtíyaz.



Imtíyaz-: Kaeva ! -j'attrape ma veste tendis que ma cousine descend les escaliers- Prends ton permis et suis moi.

Kaeva-:elle sautille pour râler- Je ne suis pas habillée...!

Imtíyaz-: Je m'en fiche. Dépêche toi, je n'ai pas le temps.

Je mets mes chaussures et prends mes clés de voitures avant de la tirer en dehors de la maison pour monter dans mon fer et démarrer rapidement vers l'adresse que m'annonce mon iPhone. J'ignore la petite qui me pose trop de questions, concentré à prendre les routes les plus rapides pour arriver à destination.

Kaeva-: Roule moins vite, il y a des radars par ici.

Je la regarde de travers en entendant le ton autoritaire qu'elle vient de prendre. Et, sachant très bien ce qu'elle a fait, elle se contente de me faire son plus beau sourire et de tourner sa tête vers la fenêtre.

Au bout de quinze bonnes minutes à rouler plus vite que demandé, je tourne une dernière fois à droite pour rentrer sur un parking presque vide. Je n'ai pas à chercher rapidement pour voir la voiture de Ziyâra. Elle n'a même pas prit la peine de se garer.

Imtíyaz-:je sors en laissant le contact- Tu rentres directement à la maison.

Kaeva-: Hein ? Mais tu vas où ?

Imtíyaz-: Ramène la voiture, j'arrive.

Je me dirige vers la voiture de Ziyâra après avoir fait comprendre à ma cousine qu'elle devait partir maintenant.

Elle n'a même pas mit le contact pour laisser le chauffage ou autre, avec le temps qu'il fait c'est sur qu'elle va tomber malade. Je presse un peu le pas jusqu'à pouvoir la voir, le regard totalement perdu. Pendant un moment je me contente de l'observer, elle ne m'a pas aperçu, trop concentrée sur autre chose.

Je crois que c'est la première fois que je vois son visage ainsi. Elle a toujours ou presque un sourire aux lèvres normalement. Mais son expression, à l'heure actuelle, reflète absolument tout des répercussions de ses problèmes. Et pendant un court instant je suis prit d'une grosse pitié pour elle : personne ne devrait en arriver là.

Je souffle un bon coup en levant brièvement la tête vers le ciel. Pour je ne sais quelle raison, une montée d'adrénaline me pousse à directement lui demander des réponses à mes questions. Je veux savoir quoi ou qui a pu la faire pleurer ainsi.

J'essaye au mieux de me calmer et de refouler cette pulsion avant de faire les derniers pas vers sa portière pour l'ouvrir doucement afin de ne pas la brusquer. Sa tête se tourne vers moi qu'après que je l'ai interpellée. Si j'avais été plus sensible, j'aurais facilement pleuré en la voyant. Pas parce qu'elle a l'air au bout de tout mais parce que je sais qu'elle a dû passer par un moment très dur. Je comprends que toute cette année depuis laquelle je la connais, au final ses rires et sourires ils n'étaient pas totalement sincères.

Depuis combien de temps tu gardes ce qui te blesse pour toi...?

Imtíyaz-: Tu peux te lever ?

Ziyâra : Je n'attendrai rien de toi. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant