▬▬▬ Fut un temps où
Dick Grayson, 𝘭'𝘰𝘪𝘴𝘪𝘭𝘭𝘰𝘯
𝘧𝘶𝘳𝘵𝘪𝘧 et Olive Silverlock,
𝘭𝘢 𝘧𝘪𝘭𝘭𝘦 𝘮𝘢𝘶𝘥𝘪𝘵𝘦, se dispu-
taient les grâces de Bruce
Wayne, jusqu'à ce petit
con de Grayson prit la dé-
cisi...
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ALORS QUE TOUT LE MONDE ÉTAIT EN PLACE, OLIVE SILVERLOCK COMPTAIT LES MINUTES AVANT TROIS HEURES DU MATIN. Plus que trente. Les choses se compliquaient et le temps était compté. Elle se demandait réellement ce qu'il l'avait pris de se décider à les aider alors qu'elle ne se gérait déjà pas toute seule, elle allait être un danger pour les autres, il fallait qu'elle agisse.
Tout le monde étaient en place autour de l'immeuble, seule Olive qui avait retiré son oreillette avait pénétré l'enceinte de l'immeuble par effraction pour refaire les choses à sa sauce. Les plans tout gentils de Dick Grayson étaient bien sympas, mais à un moment, il fallait se salir les mains.
Elle retira la capuche de sa tête et remonta ses manches grossièrement avant d'entrer dans l'ascenseur. Elle appuya sur le bouton du dernier étage mais une main s'immisça entre les deux portes pour les empêcher de se fermer.
— Dick ? Beugla-t-elle. Qu'est-ce que tu fais, là ?
— Je te retournes la question. Pourquoi t'es pas avec les autres ?
Elle serra les poings et se pinça les lèvres.
— Ton plan est à chier, on le sait très bien, alors j'allais pas rester gentiment les bras croisés, à attendre comme les autres que tu donnes les ordres.
Il esquissa un sourire amusé.
— Depuis quand tu as un problème avec l'autorité ?
— J'ai aucun problème avec l'autorité, leva-t-elle les yeux au ciel. J'ai juste un problème avec toi.
Il affirma ; ça il le savait déjà. Il entra dans l'ascenseur avec elle et appuya sur le même bouton qu'elle. Elle tourna la tête vers lui, ils se regardaient droit dans les yeux. Il attrapa délicatement sa main comme il l'avait fait plus tôt dans un ascenseur aussi, mais cette fois-ci il baissa la tête vers leurs mains et insista vraiment avant de relever le regard vers elle.
— Ensemble.
Olive se mit à pouffer, mais elle ne se moquait pas de lui, elle ne le méprisait pas non plus, c'était plutôt de la surprise, une bonne surprise.
— Tu n'as jamais su faire quoi que ce soit en équipe, pourquoi ça commencerait maintenant ?
— Parce qu'on est pas n'importe quelle équipe. C'est toi et moi, Olive.
Elle avait du mal à gérer son regard sombre qui étonnement recelait de lumière éclatante. Elle détourna le regard, gênée et lâcha sa main pour croiser les bras.
