15 -1- "Kyōryū No Hime"

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J'ouvre subitement les yeux.

Je suis dans ce qui me semble être une cathédrale. Il y a plusieurs rangées de bancs et des chandeliers allumés sur chaque pilier. Les rayons de lune passent à travers les mosaïques représentant les saints.

J'entends des gens parler. Je me retourne. Une procession de personnes en deux rangées marchent lentement derrière moi. Ils sont couverts de la tête aux pieds. Ils portent tous une capuche leur cachant le visage. Ils sont tous habillés de la même manière comme des moines. Je prends peur mais ils passent à travers moi...

Comme s'ils traversaient un mur... Comme si j'étais un fantôme...

Ils portaient tous une bougie allumée dans une main. Je ne comprends pas ce qu'ils disent. En plus, ils parlent très bas. Il me semble qu'ils psalmodient.

Je les suis. Ils se mettent en demi-cercle devant l'autel. L'un d'eux tenait - que je n'avais pas remarqué - un panier. Il le posa sur la table au milieu de l'autel. Juste sous la croix.

Je fronce les sourcils. Je m'approche du panier. De toute façon, ils ne peuvent me voir.

Je me penche.

Et je vois un bébé.

Il dort profondément recouvert d'un drap blanc. Qu'est-ce qu'il fait là ? Que font tous ces gens bizarres ? Est-ce un secte ?

Ils psalmodient plus fort cette fois. Ils font quelques gestes en synchronisation avec leurs bras. Ils ont posés leurs bougies (dans des bougeoirs) par terre devant leurs pieds.

Ils parlent une autre langue. Je ne peux pas l'identifier. C'est comme une formule magique.

Leurs voix deviennent de plus en plus fortes. Maintenant, elles résonnent en écho dans toute la salle.

Les cris du bébé déchirent leur chant. Mais ils ne sont pas perturbés et continuent de psalmodier.

Le vent se lève et fait valser leurs vêtements. Ce n'est qui n'est pas normal puisque tout est fermé.

Je recule brusquement d'un bond quand un éclair frappe et atterrit sur le panier.

Sur le bébé.

Il cessa de crier en même tant que les chants des "moines".

Ils s'approchèrent précipitamment du bébé. L'un d'eux apporta sa bougie. Leurs têtes étaient tous penchés vers le panier. Donc, je ne peux voir. Après, ils reculèrent et je regardais.

À la lueur de ma bougie, l'enfant semblait mort. Ce qui me frappa était que ses yeux étaient soulignés d'un fin trait rouge...

Soudain, un autre vent froid vient les frapper. Et cette fois, ce n'est pas de la magie ou que ce soit...

La police.

Les "moines" s'agitèrent. Celui qui tenait la bougeoir la fit tomber. La petite flamme brûla le tapis rouge et enflamma l'autel.

Ma dernière vision fut la table où était le panier et l'enfant entourés par les flamme ; avant que la scène changea. Comme si je me faisais projeter dans un autre monde.

C'était un laboratoire. Il y a pleins d'étagère avec des tubes, des bocaux et pleins de récipients contenant des substances que je ne connais pas. La pièce est assez grande.

Je slalome entre les caisses et les machines bizarres avec des pleins de boutons.

Je trouve un énorme tube de verre contre le mur en face de moi. La lumière à l'intérieur projette des rayons qui éclairent le laboratoire.

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