Quand Élektra et Jared, deux personnes semblant se détester s'en vont à L.A pour leurs carrières pro, ils ne pensaient pas que ce serait l'élément déclencheur de tout une panoplie d'événements ; événement joyeux comme éléments malheureux.
On dit...
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(ça fait quelques mois que j'ai pas posté donc pour vous remettre dans le bain vous pouvez aller relire les 2/3 derniers chapitres avant de lire celui-ci)
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Mes doigts entrelacés aux siens, c'est avec silence que nous arpentons le vieux couloir du rez-de-chaussée. Nos pieds claquent frénétiquement contre le sol, et plus nous avançons, plus la pression monte en moi.
Je me montre fort pour Elektra, ou du moins, j'essaie. Elle panique déjà assez comme ça, elle n'a pas besoin de voir que moi aussi je ne suis sûr de rien. Oui, je ne suis plus sûr de rien. Tantôt, mes mots doux à son encontre étaient bel et bien des adieux. Je ne sais pas ce qui va se passer dans quelques minutes, ni sur qui on va tomber. Qui sait ce qui va se passer ? Ce que je sais, c'est que coûte que coûte, je protégerai Elektra. Par tous les moyens possibles.
Lorsque nous arrivons devant la fameuse porte, je sens les doigts d'Elektra se resserrer sur les miens. Je tourne la tête vers elle, et quand je vois ses lèvres trembler et ses paupières se fermer fortement, des larmes roulant sur ses joues rougies, mon cœur se serre. Je me tourne complètement vers elle, place ma main derrière son crâne et la tire vers moi. Son visage se colle à mon torse, ses bras s'enroulent autour de ma taille et elle se laisse aller. Encore. Je pose mon menton sur le sommet de son crâne en la serrant simplement dans mes bras, attendant que ses pleurs cessent. Je l'ai déjà rassurée, je pense que c'est simplement la peur et la pression qu'elle a besoin d'extérioriser. C'est la première fois qu'elle vit une situation telle que celle-ci, c'est beaucoup à encaisser.
Je sens mon téléphone vibrer à plusieurs reprises dans ma poche, ce qui a le don de m'agacer.
一 C'est pas le moment là, marmonné-je en l'éteignant, sans même prendre la peine de le consulter.
Je reporte mon attention vers Elektra qui a cessé de pleurer et qui, désormais, sèche ses larmes, essayant de reprendre un peu d'assurance. Je la fixe, droit dans les yeux, attendant que son joli visage remonte vers moi. Ses yeux s'accrochent aux miens, elle me fait un faible sourire. J'attrape à nouveau sa main.
Très bien. Nous pouvons y aller.
En même temps que je pousse la porte, beaucoup de pensées me viennent à l'esprit. Je ne le dis pas, je ne le montre pas, mais j'ai un très mauvais pressentiment.
