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*Bonne lecture*

[...]

< Je dois m'en aller, je passerai te voir demain après l'église. En attendant que Dieu te protège et qu'il te garde dans ce lit d'hôpital >

Vanessa: qu'est-ce que je suis censée dire à ça ?

< Contente toi de dire un simple "amen" et de croire dans ton coeur qu'Il le fera >

Vanessa: d'accord.. Alors amen

< Repose toi bien >

Vanessa: merci

[...]

Vanessa

Ezéchiel venait de quitter ma chambre. En entendant la porte, je m'effondrais. Je ne m'arrêtais pas de pleurer. Je savais très bien ce qui m'étais arrivée. Lorsque je m'étais écroulée au sol pour la deuxième fois, je savais que mon rêve que j'avais fait la nuit précédente et les paroles que j'avais entendu y étaient pour quelque chose. Mon bébé, mon enfant était réellement en danger et le savoir en vie et en bonne santé après cet incident me choquait ! En arrivant à l'hôpital, je me préparais déjà psychologiquement à l'annonce de sa mort mais j'ai eu tort de penser comme tel.

Je décidais de me battre contre ces "personnes" qui avaient pour but de me tuer ainsi que mon enfant. Dans quelques mois, j'allais être une future maman et mon devoir était de détruire toutes personnes qui s'opposait au bonheur de mon bébé. Ces "personnes" je ne sais d'où elles viennent mais j'étais prête à sacrifier ma vie pour celle de mon enfant.

La venue d'Ezéchiel m'avait surpris. Le voir présent à mes côtés m'avait très touché. Cet homme était spécial, au plus profond de moi je sentais que ma rencontre avec lui allait bouleverser et changer ma vie de manière positive mais j'avais du mal à y croire. J'étais persuadée qu'il était seulement un homme, qui allait être mon voisin et mon ami en même temps. Lorsqu'il me révélait que pendant ma crise, mon ventre brûlait, j'eus un frisson. Je ne savais pas pourquoi mais il se passa quelque chose en moi. C'était comme si j'avais peur de lui non je me corrige, je n'avais pas peur de lui mais peur de ce qu'il y avait en lui voilà. Il était spécial..

Une infirmière entrait dans ma chambre pour me donner mon repas car c'était l'heure de manger. La nourriture était juste horrible mais je me forçais à manger car je ne pouvais pas dormir l'estomac vide. Après cela, je m'endormais à cause des médicaments.

Lundi 19 octobre 1998, à la sortie de l'hôpital, 18:45..

Ezéchiel m'aidait à marcher car j'avais quelques difficultés. Je disais au revoir aux infirmières car elles ont été très gentilles avec moi. On se dirigeait dans sa voiture et il m'aidait à m'installer. Un quart d'heure plus tard on arrivait devant la résidence. Encore une fois, il m'aidait. Je lui donnais les clés pour qu'il puisse ouvrir la porte de l'appartement. Je m'asseyais sur le canapé en soufflant. Quel soulagement de rentrer chez soi.

Ezéchiel: ça va ?

< Oui merci pour tout >

Ezéchiel: tu veux que j'aille te servir un verre d'eau ?

< Non je veux du coca s'il te plaît. Les verres sont dans le placard du haut à ta gauche en entrant dans la cuisine >

Maîtresse d'un Homme mariéWhere stories live. Discover now