21. La trahison dans l'air

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🌈Pas corrigé du tout.

PDV Clarke :

J'étais en conférence téléphonique quand on frappa à ma porte et je vois une tête brune apparaître. Je lui fais signe de rentre et de rester silencieuse. Elle s'assoit  sur le fauteuil devant mon bureau qui était de dos au canapé sur lequel je me trouvais. Lexa commence à toucher à tout et à rien avant de tomber sur la balle de base-balle qu'elle commence à lancer sur le mur et faire glisser sur le sol de gauche à droite son fauteuil, je lui lance un regard dur qu'elle répond par un simple grand sourire. Je me lève du canapé et tire sur son fauteuil. Je me rassoit sur le canapé. Elle essaie de se lever mais j'agrippe son jeans et elle tombe sur le canapé à côté de moi.

Mon conférence fini trente minutes plus tard, je pouvais toujours sentir le regard perçant et inquisiteur de Lexa sur moi même sans la faire face. Le regard qui ne m'avait presque pas quitté depuis qu'elle s'était assise. C'était tellement intense, observant avec attention particulière chaque cm de mon visage et chacun de mes mouvements. Je me tourne vers elle dans l'intention de la sermonner de façon télépathique mais ses yeux se plongent aussitôt dans les miens avec une intensité déconcertante qui me met mal à l'aise. Mais pourtant impossible de détour le regard. Pendant un instant j'ai cru voir ses yeux briller de larmes qui disparaissent après quelques clignements des yeux.

Elle baisse la tête l'air vraiment triste, ce qui me compresse la poitrine.

"Je suis foutue" Murmure-t-elle avant de se lever.

"Quoi ?"

"Je—je vais dans ma chambre"

"Lexa" Elle ferme la porte dernière elle.

Après une demi heure à siroter un verre de vin rouge et mettre en ordre mes dossiers, je quitte mon bureau pour la chambre de Lexa. Elle se trouvait assise dans son lit, le dos contre la tête du lit, ses gros casque audio sur la tête avec les yeux fermés, seul le bruit blanc de la pluie se faisait attendre dans la pièce. Je prends place à côté d'elle et lui retire son casque.

"Clarke ? Je ne t'ai pas entendu entré"

"Y a t-il quelque chose que tu voudrais me dire ?"

"Non pas du tout, il n'y a rien à dire. Je n'ai rien à dire. Pourquoi tu demandes ?" Elle essaie de reculer encore plus même si elle est déjà contre le mur. Je la regarde confuse puisque ces derniers mois si elle n'est entrain d'essayer de me tenir la main pendant qu'on regarde un film, elle est entrain de me câliner. Alors la voir vouloir être loin est clairement signe que quelque chose ne va pas.

"D'abord par ce que tu sembles triste et ensuite tu essaie de mettre de la distance entre nos corps"

"Non c'est faux" Je hausse les sourcils.

"Alors approche-toi" Elle rie nerveusement avant de s'approcher un peu. "Encore....Encore" Les mâchoires serrées, elle avale une boule d'air. "Maintenant dis-moi ce qu'il y a" Je savais pas si elle avait entendu ma vie tellement elle était basse mais d'un murmure elle répond.

"Je...tu..." Elle soupire et ferme les yeux quelques secondes. "Je ne peux pas" Mon ventre se noue et j'aurais pu croire que j'avais faim si je ne venait pas de manger il y a moins de deux heures. Mais c'est la vulnérabilité dans ses yeux qui me laisse perplexe.

"Pourquoi ?"

"Par ce que j'ai peur" Elle lève un peu la voix.

"De quoi ?"

"De..." Deux seconde plus yards ses lèvres se trouvaient sur les mienne. Je ne sais si c'est la réponse ou si elle m'embrasse pour ne pas avoir à répondre mais les deux cas me vont. Pour l'instant. Par ce que Dieu sait que ses lèvres sont addictives, il suffit de faire l'erreur d'y goûter. Très vite les choses passent au niveau supérieur.

Gravity is a bitch Where stories live. Discover now