23. Bromance

2K 116 15
                                    

PDV Lexa

Je le savais, je n'aurais jamais dû autant m'investir dans cette relation. Maintenant j'en paye le prix, mais je ne peux rien laisser transparaître, surtout pas devant Clarke.

Ça devait bien faire une heure qu'on était en voiture, la musique raisonnant dans mes oreilles, je sentais le regard de Clarke divaguait sur moi de tant à autre, je pouvais sentir son inquiétude et sa culpabilité, mais pour une fois je m'en moquais. Et de plus ma bouche commençait à sérieusement me faire mal. Clarke posé sa main sur mon genoux, je le dégage sans un regard dans sa direction.

“Lexa ?”

Je pouvais bien l'attendre par ce que je faisais seulement semblant d'écouter de la musique même si mon casque audio n'avait plus de batterie depuis notre atterrissage.

“Tu peux s'il te plaît enlever ce truc pour qu'on puisse parler” Elle ne finit pas sa phrase que la voiture s'arrête devant notre complexe. Je n'attends pas que vienne lui ouvrir la porte et m'éloigne le plus vite possible.

Ma décision était prise, je devais quitter cette maison, et mettre un terme à cette relation avant qu'elle n'ait raison de moi. Pour mon bien, celui de Finn qui m'a toujours bien traité, et puis Albert. Un sourire se dessina sur mon visage en pensant à cette personne pleine de bonté et si chaleureuse. Comment j'ai pu faire une chose pareille, couchée avec la femme de Finn. Les évènements des derniers jours furent un gifle assez fort pour me ramener à la raison par ce que j'ai l'impression que depuis que j'ai rencontré cette femme les choses ne tournaient plus rond dans ma tête. Peut-être par ce que je la voyais comme une femme parfaite qui a toujours raison sur tout et là où elle n'a pas raison sa beauté naturelle s'imposait. C'était presque important de lui résister.

Mais maintenant je sais qu'elle n'est pas parfaite, non elle a n'en des tonnes de défauts. Elle est narcissique par ce qu'elle sait ce qu'elle vaut. Elle est control freak et extrême possessive que ça donne le sentiment d'être un objet au lieu d'un être humain. Et ses comportements d'hier soir lui donne un pass pour le club des Pires Bitch de NY.

C'est probablement la colère, ou la fatigue et je vais sûrement le regretter dans une ou deux semaines mais il faut que je m'éloigne d'elle, physique et mentalement.

Après être sorti de l'ascenseur, je retire mon casque qui commencer à me provoquer une douleur aux oreilles, mais j'avais trop de fierté et surtout trop peur de se qui pouvait arriver si je le retirer durant le trajet et qu'elle me parlait. Par c que à chaque que je suis en colère et j'essaie de m'expliquer soit je fini par dire quelque chose de vraiment moche soit je finit par pleurer. Alors le mieux c'est de garder le silence.

Je me dirigeai vers ma chambre sans même un regard vers Clarke. Je pris ma valise, une nostalgie m'envahit en pensant à la première fois que j'ai mit les pieds dans cet appartement, le jour où mes yeux ont croisés les siens pour la première fois. Toutes ces fois où nous avons passé la soirée dans mon lit, un à regarder la télé et manger des trucs pas bon du tout pour, se murmurer à l'oreille ou faire une bataille de cousins. Soudain l'image de ce gorille Serrant brutalement le bras de Daciana me revint. Mais je devais pas laisser mes idées divaguer, pas maintenant, je pourrais craquer plus tard. Je pris une profonde inspiration et je me mis à mettre mes vêtements dans la valise, j'étais en colère.

J'entendis des pas derrière moi, je savais que c'était elle, mais peu importe.

“Je peux savoir ce que tu fais ?” sa voix essayait d'être autoritaire mais son inquiétude la trahissait.

En me retournant j'aperçus de la tristesse dans ses yeux. Je garde tant bien que mal mon masque impassible.

“Chez” Ma voix était si froide et dur qu'elle me surpris tout autant que Clarke.

Gravity is a bitch Où les histoires vivent. Découvrez maintenant