Chapitre 17

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~ Lise ~

C'est la deuxième fois que je mets les pieds dans l'appartement de Blake en l'espace de très peu de temps. Si mon père et ma mère savaient l'endroit dans lequel je me trouve, ils me déshériteraient. Moi-même, j'ai du mal à croire que je suis là, avec le genre de personne de j'ai toujours fuit. Blake se dirige vers la salle de bain et me fait signe d'attendre sur le canapé. Mon regard balaye les environs, tout comme sa chambre, les murs de son salon sont blancs. Ce type à un problème contre les décorations. Un cadre ou une plante ne ferait pas de mal.

Il revient une minute plus tard avec une trousse dans les mains, sa trousse à pharmacie, je présume.

Sans un mot, il s'agenouille devant moi et dans sa main pour que je lui donne la mienne. Il applique un baume sur mes phalanges qui me fait un effet chaud-froid désagréable. Et ensuite, enroule un bandage blanc autour de ma main. Il sait parfaitement ce qu'il fait, cela devrait m'effrayer, car ça signifie qu'il se bat beaucoup, mais je ne ressens aucune peur ni aucun dégoût envers lui.

- Et voilà, Chuck Norris, me dit-il.

Je balbutie un remerciement et attends qu'il se lève pour bouger, mais il reste agenouillé devant moi.

- Tu devrais partir maintenant, souffle-t-il en fermant les yeux.

Je hoche la tête, et quand il rouvre les paupières, ses yeux gris s'encrent dans les miens. Sa main caresse mon poignet et remonte le long de mon bras, un geste aussi simple ne devrait pas provoquer autant de réactions dans mon corps.

J'ai envie de l'embrasser.

J'ai envie d'embrasser cet enfoiré de Blake.

Alors je m'avance doucement vers son visage et, comme il n'a pas l'air de reculer, je pose mes lèvres sur les siennes. Je ferme les yeux pour savourer ce baiser, ce n'est pas la première fois que l'on s'embrasse et pourtant, j'ai encore des papillons dans le ventre. Sans décoller nos lèvres, il se redresse et nous allonge sur le canapé. On s'embrasse un moment, ses mains caressant ma taille et mes jambes resserrées autour de la sienne. Je sens qu'il est dur contre moi, et ça m'excite terriblement. Il remonte sa jupe pour coller son entrejambe à la mienne et je gémis de désir contre sa bouche. Quand il met un terme au baiser, nous sommes tous les deux essoufflés, ses pupilles sont dilatées et il me regarde avec envie. Sans me lâcher du regard, il fait glisser sa main le long de mon corps et la pose entre mes jambes, par-dessus ma jupe.

- J'ai envie de te toucher, dit-il simplement. Laisse-moi te faire du bien.

J'en ai tellement envie qu'il m'est impossible de refuser. Alors je hoche la tête, les joues brûlantes.

Il se lève du canapé et je prends le temps l'observer. Où du moins observer la bosse qui déforme son jean. Il me tend la main pour que je le suive. Nous arrivons dans sa chambre et il m'attrape par les cuisses pour me soulever et me dépose sur le lit. Je me laisse faire comme une poupée, tremblante de désir. Son jean et son tee-shirt rejoignent vite le sol et maintenant, je peux observer son corps parfait. J'ignore si j'aime ou déteste l'effet qu'il me fait. Il vient se replacer entre mes jambes et embrasse mon cou, le suçote, et le lèche. Je n'attends qu'une chose, qu'il soulage la sensation que j'ai entre les cuisses. Quand il retire ma chemise et son soutien-gorge, il s'éloigne de moi le temps de m'admirer. Mes seins sont tendus et n'attendent qu'une chose, sa bouche. Il ne se fait pas prier et en prend un dans sa main, et l'autre entre ses lèvres. Je gémis me frotte contre lui cherchant à tout prix à apaiser mon désir. Son sexe et tellement contre mon intimité, j'ignore s'il se rend compte à quel point je mouille pour lui.

L'une de ses mains se pose sur ma hanche, stoppant mon mouvement.

- Si tu continues à te tortiller comme ça contre ma bite Blondie, je vais jouir.

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