Chapitre 40

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June mit sa main en visière pour regarder la mer bleue qui s'étendait à perte de vue. Sourire aux lèvres, elle se laissa tomber sur le transat en se passant les doigts dans ses cheveux mouillés.

- Tu as l'air d'une enfant à qui on vient d'offrir sa première poupée, nota le diabolique et sexy mafieux.

June tourna la tête dans sa direction. Son torse bronzé brillait sous les rayons mystérieux du soleil. June se mordit la lèvre en faisant glisser ses yeux sur ses cuisses fermes et musclées. Une éprouvante chaleur l'empêchait déjà de respirer. Son regard bleu était caché par ses lunettes de soleil mais June n'était pas dupe, elle sentait bien que l'humeur d'Enzo était changeante depuis qu'ils étaient sur la plage.

- C'est peut-être le moment de te dire que je n'ai jamais eu la chance de voir la mer et bien même l'océan Pacifique ou Atlantique, lui dit-elle en mettant ses lunettes de soleil.

- Jamais ? S'étonna l'homme en abandonnant son téléphone.

- Jamais, confirma-t-elle tristement. Je n'ai pas eu la chance de partir en vacance quand j'étais enfant.

- Eh bien trésor je suis heureux de t'offrir cette chance, conclut-il d'une voix qui trahissait son agacement.

- Ah oui ? Tu en es sûr Enzo ? Parce que depuis que nous sommes arrivés ici tu es d'une humeur massacrante.

Il inclina sa tête en avant pour la regarder par-dessus ses lunettes. Son regard était noir.

- Parce que je déteste partager ce qui m'appartient, je suis fou de jalousie, je suis un homme des cavernes qui est à deux doigts de commettre un meurtre.

June ouvrit la bouche sans qu'un son puisse sortir et jeta un regard circulaire autour d'eux.

- Enzo il n'y a personne ici, tu m'as dit que cette plage était privée.

- C'est bien ce que je dis, je suis sur le point non je vais commettre un meurtre.

- Tu es jaloux d'une plage déserte ?

- Non bébé, je suis jaloux tout court et je pensais que cet exercice m'aiderait à voir jusqu'où cette jalousie foudroyante allait me conduire. Tu vois le résulta ?

- On est en plein mois d'octobre avec des températures incroyables, tu m'avais promis qu'on en profiterait.

- Une chance que les températures baissent dès demain matin mia cara, marmonna-t-il avec humeur.

Enzo ne parvenait pas à contrôler cette jalousie dévorante. Elle était là, étendue sur ce transat, vêtue d'un maillot de bain bleu foncé à une pièce. Ses seins étaient fabuleusement mis en valeur si bien qu'il brûlait de les goûter.

- Je suis désolé June, mais je ne supporte pas l'idée qu'un autre pose ses yeux sur toi, reprit-il d'une voix rauque.

- Il n'y a personne Enzo, répondit-elle en s'emparant de la crème solaire pour badigeonner sa peau diaphane.

Enzo serra les mâchoires en suivant des yeux ses mains délicates glisser sur ses jambes. Deux mots brûlaient ses lèvres et il n'arrivait pas à les sortir par peur que le ciel s'effondre sur sa tête ou qu'une catastrophe vienne frapper June. Il l'aimait, et cet amour n'avait rien de commun. Il était fou d'elle et il était bien conscient qu'il agissait comme un véritable fou furieux.

- Heureusement qu'il n'y a personne, dit-il d'une voix gutturale.

- Alors raison de plus pour te détendre ! S'exclama-t-elle en souriant.

Éprise d'un mafieuxWhere stories live. Discover now