Éprise d'un mafieux

Épilogue

Bonsoir,

J'espère que vous allez bien en cette sombre période.

Encore un livre qui s'achève et que j'ai adoré partager avec vous. Créer les personnages Lazzari a été pour moi un bonheur, surtout pour Izario qui restera à jamais le personnage qui m'a demandé beaucoup de concentration et d'imagination. Je vous remercie mille fois pour tous vos commentaires c'est toujours un bonheur pour moi de les lire. Je suis infiniment touchée par tous vos messages et j'espère pouvoir vous répondre à tous.

Je reviens très, très vite pour une nouvelle histoire. Je tiens à remercier ceux qui ont commenté sur mon Instagram pour d'éventuelles prochaines histoires, sachez que je prends en compte chacune de vos envies. Je posterais prochainement plus d'indices sur la prochaine histoire.

Je vous souhaite une bonne soirée, gros bisous à tous.

- À mon tour maintenant ! S'exclama Nikki en lui tendant son paquet.

Enzo se pencha vers June pour déposer un baiser sur son front. Il huma son parfum en relevant à cet instant la force qu'elle avait puisée en elle pour donner naissance à leur incroyable fils.

- Dépêche-toi de l'ouvrir ! S'impatienta Nikki.

Enzo prit le paquet pour l'ouvrir sans quitter des yeux June et son fils qui vivait ses premières heures sur cette terre.

- Qu'est-ce que c'est ? Demanda June en écarquillant les yeux.

La surprise qu'il lut dans son regard le poussa à jeter un œil sur le cadeau de Nikki.

- Un flingue ? Nikki dis-moi que tu n'es pas sérieuse ?

- Il est en plastique, dit-elle en roulant des yeux.

- Mon fils a un jour, tu le sais n'est-ce pas ?

- Bien sûr que je le sais mais un jour il grandira et il pourra jouer avec. C'est un pistolet qui balance de l'eau pas des balles, il faut te détendre mon vieux.

June lâcha un petit rire en plongeant son regard dans le sien.

- Je suis très détendu, marmonna-t-il en posant le paquet sur la table pourvue de bouquets de fleurs et de ballons.

- Tu en es sûr ? Parce que tu as l'air tendu, extrêmement tendu même.

Enzo la fusilla du regard.

- Ma femme vient d'accoucher, je déteste les hôpitaux et mon fils a l'air aussi fragile que du cristal excuse-moi si j'ai l'air tendu avec quelques envies de meurtre.

- En effet, je crois même que tu as terrorisé l'ensemble de l'hôpital, répliqua Nikki en levant un sourcil amusé.

June étudia son fils qui dormait contre sa poitrine et y trouva le visage d'Enzo. Il lui ressemblait tant qu'elle sentit une émotion particulière lui serrer le cœur. Son bonheur n'était pas complet car Enzo était totalement, littéralement stressé si bien qu'elle avait l'impression de ne plus le reconnaître. Discrètement, elle lança un regard vers Nikki pour lui faire comprendre de les laisser seuls quelques minutes.

- Nikki a raison Enzo, essaye de te détendre un peu, lui dit-elle quand ils furent seuls.

Il s'installa sur le rebord du lit et déposa sa paume de main sur la sienne.

- Je n'ai jamais eu aussi peur de ma vie, lui confia-t-il en regardant Ezio.

- Nous allons bien, notre fils va bien, je vais bien, murmura-t-elle en posant sa tête contre son épaule.

June ferma les yeux, profondément heureuse.

- Tu as été merveilleuse, murmura-t-il en glissant ses lèvres sur les siennes.

- Et toi tu as été exécrable, dit-elle en riant.

Il marmonna dans sa barbe.

- Je vais présenter mes excuses plus tard, pour l'heure toi seul compte.

Il glissa ses doigts dans ses cheveux et déposa une pluie de baisers sur son visage. June n'avait plus de mot pour exprimer son bonheur. Les derniers mois qu'elle venait passer avaient été des plus merveilleux. Elle était parvenue à ouvrir son restaurant et sa grossesse s'était passée aussi bien que possible. Elle ne comptait plus les fois où Enzo l'avait surprise. Aujourd'hui encore il la surprenait.

- Prends-le Enzo.

Hésitant, il prit enfin son fils dans ses bras. Cet instant était crucial pour elle, car dans ses yeux, enfin l'émotion était lisible. Enfin des larmes pures quittèrent les yeux du mafieux. Il le tenait serrée contre lui avec une telle précaution qu'elle eut presque envie de rire.

- Il est parfait mon amour, lui dit-il en relevant son regard dans le sien.

Elle versa une larme de joie en appuyant sa tête sur l'oreiller pour contempler les deux hommes de sa vie.

- J'ai hâte de vous ramener à la maison, Dio ! J'ai envie de vous kidnapper et vous faire sortir d'ici au plus vite.

- Le médecin m'a dit que demain je pourrais...

- Demain me paraît une éternité, la coupa-t-il en déposant un baiser sur le front de leur fils avant de le lui rendre.

- Quel impatience monsieur Lazzari !

Il la couvrit d'un regard protecteur qui se mua en un désir profond.

- En effet, j'ai hâte que tu deviennes ma femme, je suis pressé que tu portes mon nom, je suis impatient de te faire l'amour, mon imagination déborde d'idées tesoro tu n'as pas idée.

Il prit son visage en coupe pour céder à ses pulsions et l'embrassa passionnément.

June répondit à son baiser et eut l'impression qu'il s'agissait de leur tout premier. Par ce baiser Enzo voulait sceller la première page de leur histoire. Chaque fibre de son corps brûlait d'impatience de pouvoir les ramener dans cette maison dont June ne soupçonnait pas l'existence.

Une maison qui était sur le point d'abriter sa propre famille.

Celle dont il n'avait jamais osé rêver et qui pourtant, existait grâce à l'amour de cette femme au regard étincelant et qui n'avait jamais renoncé à lui.

Enzo se promit alors de lui offrir l'éternité...

Copyright © by A.S SYLA, 2020

All rights reserved.

Tous les droits sont réservés.