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14 février 2018
Cinq heures une

Han Jisung

Il fait froid pour un mois de Novembre. Mais je tenais vraiment à me rendre dans ce parc avec toi. Après tout, tu m'avais presque supplier d'accepter ce rendez vous. Je ne sais pas pourquoi tu y tiens autant, mais pourquoi pas. Je t'attend devant un parc qui ne nous est pas anodin : dès qu'on a du temps, on s'y rend toi et moi. C'est histoire de ne pas traîner qu'avec les autres. Je stresse tellement de te voir arriver.

"Minho hyung, je suis la !"

Tu me cours dessus, me donnant une accolade plus qu'amical. D'habitude je déteste ça, mais jamais avec toi. Je te pousse légèrement car j'ai l'impression que mon cœur peut exploser à tout moment tant il bats vite.

"Pas obliger de me sauter dessus comme ça espèce de gosse.."

Ton grand sourire d'enfant innocent me fis sourire à mon tour

"Ah bon ? Oh pauvre hyung !"

"Tu te fiches de moi ou je rêve ?"

"Tu rêves, sans doute..."

Je te poursuis donc dans le parc près à te tuer si il le fallait. Mais va savoir comment, tu disparaît d'un coup. J'ai du te chercher cinq bonne minutes avant de sentir une masse me tomber dessus.

Le vent fait tomber les feuilles mortes sur nos deux corps rouge vifs. Je suis allonger au sol, supportant tout ton poids allonger le long de mon corps. Nos têtes ne sont qu'a quelques centimètres l'une de l'autre, j'ai l'impression de bouillir de l'intérieur. Nos yeux se croise un instant, et un message se fait entendre.

Sous le froid de l'automne, nos deux corps viennent se réchauffer par un doux baiser. Nous nous embrassons maladroitement, comme si nous avions peur de blesser l'autre. On avais jamais embrasser avant, c'était une première fois. Nos sourires trompe notre peur. Je sent tes mains se coller sur mes joues froides, en créant un rapprochement. Je n'ose rien faire, ma main ose à peine attraper ton bras. Ce n'est que lors la séparation de nos lèvres que je sent un vide profond. Nous nous fixons, nous n'avions rien à ajouter, nos sourire idiots disent le reste.

Tu te relève, m'aide et me demande simplement ma main pour marcher. Rien n'est prononcer mais tout est dis.

Quand ça c'est passé il y a de cela deux ans, tout avait été dit.

Lee Minho

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