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Tu as bientôt finis d'écrire Minho ?

Le groupe devait partir de la maison de Seungmin pour se rendre en cour, comme à leur habitude. La petite troupe avait fait leur rentré scolaire il y a quelque jours et avait eu la chance de se retrouver entre eux. Seungmin était dans la même classe que Jeongin avec qui il n'avait jamais perdu contacte et les deux autres étaient une nouvelle fois ensemble. Seul Minho était encore une fois seul. Mais cela ne le dérangeais absolument pas. D'ailleurs, il n'avait assisté qu'a deux ou trois cours depuis le début de la semaine.

On est jeudi je te signale, moi je commence tôt.

Seungmin essayait désespérément de le faire réagir.

Le brun ne répondis rien, il venait de finir l'une des nombreuses lettres qu'il rédigeait pour Han. Celle-ci parlait de la fois ou le couple avait vue un film stupide au cinéma et à quel point cet ennuie lui manquer aujourd'hui car avec lui, c'était amusant.

Tous prirent leur sac et se mirent à marcher vers l'université. Seul notre jeune homme écouter en retrait Close, sans dire un mots, protégé par ces écouteurs et la capuche de son sweater.

Il n'a vraiment pas prononcer un mot depuis l'Australie ?

Demanda Changbin quand il était sur que le brun ne pouvait l'entendre.

Pas un seul. J'ai tout fais pour mais rien n'y fais. Il y a même des jours ou il ne me regarder pas quand je venais lui rendre visite.

C'est n'importe quoi putain, Chan tu réalises qu'il ne remarque même plus ta présence ?

A part ces foutu lettres il ne fait plus rien.

Vous savez qu'il n'a pas danser depuis les vacances ?

Lança Changbin.

Les deux fixèrent choqué celui-ci.

Pardon ? Tu plaisantes j'espère ?

J'ai l'air de vouloir mentir dans des sujets aussi grave ?

Il va falloir que je lui parle.

Chan était énerver. La danse ? Et puis quoi encore.

Arrivé à l'université, tous durent se séparer pour les laisser entrer dans leur classe. Tous, sauf Minho. Il n'avait même pas pris la peine de prendre ces affaires. Seul des feuilles et un stylo. Il alla dans leur repère et s'y installa. Il ria presque du ridicule de la situation. Il n'en avait que faire des répercutions. Seul les mémoires du passé l'intéresser. Et si il échoué à ces examens ? Pas grave. Il avait décidé de ne plus y accorder la moindre importance. Il allait sans doute rapidement partir de cet université, c'est à peine si il se rend en cours ou écoute. Il n'a d'ailleurs toujours pas appris sa chorégraphie. Il ne voulait pas danser.

Il avait décider d'user de ce qu'il pouvait encore user. Une cigarette en main, il l'alluma. Et il riait encore une fois , l'idiot. Sa vie le faisait rire, ces pantins proches le faisait rire, tout le faisait rire. Il donnerait tout pour un rire sincère mais il allait se contenter de cet étrange rire.

Il fit la rencontre d'un regard inconnu, au fond de la pièce. Minho prit une grande respiration, espérant s'être tromper. Il n'était pas encore l'heure de paniquer, il en avait fait trop souvent cette semaine. Les deux paires d'yeux avait un corps. Celui-ci s'approcha de notre brun. Il en cassa sa cigarette, du au stresse, et se senti obliger de fixer le sol pour se concentrer sur autre chose.

Le corps avait cependant, une voix.

Excuse moi ? Tu aurais du feu ?

Le brun releva doucement la tête et fit fasse à un pantin, classique. Il l'effrayait. Ne voulant pas provoquer davantage de stresse, il lui tendit timidement le sien.

Merci

Répondis gentiment la paire d'yeux.

Le jeune homme ne répondit rien, attendant de récupérer son briquet. Une fois celui-ci en poche, il se racla la gorge, intimidé et ne bougea pas son regard du vide.

Je t'ai déjà croiser toi, non ? Le mec qui fait des crises de panique dans ma classe ?

Après cette découverte, il recula un peu. Avait-il compris ? Ou avait il du dégoût pour sa personne?

Tu n'es pas très bavard je vais donc prendre ça pour un oui. Ne t'inquiètes pas, je ne vais pas te déranger davantage. En tout cas, courage ce ne dois pas être évident. Raccroche toi au plus positif et surtout, ne le lâche pas quitte à oublier tout le reste, surtout dans ces moment la

Le jeune homme partis, laissant notre brun dans une profonde réflexion de ce que l'inconnu venait de lui dire. Ils pris soins de l'écrire pour ne pas oublier les paroles de celui-ci.

Il ne remarqua pas qu'il avait écrit jusqu'à la fin des cours pour ces camarades qui firent leur entrer quelques minutes après. Ils découvrirent un Minho dans la même position que ce matin, à écrire.

Tu écris encore ?

Chan était vraiment énerver. Cela ne pouvait plus durer.

Minho, tu réalises que tu ne fais plus que ça ? Tu ne fais plus rien avec personne, ne bouge plus, tu... merde explique nous !

Le brun n'eut aucune réaction fasse à la phrase de Seungmin. Pourquoi disaient ils ça ? Il n'écrivait pas trop, il racontait juste de temps à autres certaines choses à Han. Mais leur expliquer par oral était devenu impossible pour lui.

Je ne t'avais pas donné cette idée de lettre pour que tu finisses comme ça, hyung. Tu ne parles même plus. Tu réalises la gravité ?

Pris par surprise, il n'eut même pas la force de les regarder. Pourquoi il lui faisait toutes ces remarques ? Il était dans l'incompréhension. Il voulu partir mais Chan lui attrapa les épaules en fixant Minho droit dans les yeux.

Minho, parle moi. Dis moi n'importe quoi, dis même son nom si il le faut mais dis moi quelque chose. A moi.

Le brun ouvra la bouche, mais aucun bruit n'en sorti. Il ne le pouvait et ne le voulait pas.

Le blond lâcha les épaules de Minho et pour la première fois ; il craqua. Il pleura devant son protéger et ces amis .Il avait certes déjà pleurer devant Minho, mais jamais de cette façon. Tous furent choqués ,tous sauf le brun. Il n'eut aucune réaction. Il le regardé pleurer en essuyant ces larmes sans rien dire. Il n'avait rien à dire. Il regardé simplement. Son corps entoura celui de Chan inconsciemment pendant un court instant avant de récupérer ces affaire et de les quitter.

« Je suis désolé », message envoyer à Chan. Il n'était pas désolé, il ne comprenait pas ce qui c'était passé. Son corps agissait de lui même, il était passé dans un mode de survie.

Et il fit la seule chose qu'il était capable de faire. Il n'allait pas écrire un lettre, seulement un court écrit au seul qui pouvait le comprendre. Il n'arrivait pas à se concentrer et trembler de tout son corps .

10 mars

Chan à pleuré, Jisung. Je n'ai rien dit, j'aurais du ? Les autres disent que je devient complètement accro à nos écris. Je ne les comprends pas. Je ne comprend plus rien en fait. Tu trouves ça étrange toi aussi ? Personne n'est foutu de me comprendre. Je les hais.

Lee Minho

Il jeta la feuille dans une rue qu'il ne connaissait pas. Il s'était retrouvé là par hasard en marchant, c'est sans doute son corps qui lui avait donné cette direction. Il s'effondra au sol avant de hurler autant qu'il le pouvait

Ça y est, la folie l'avait finalement pris.

YouOù les histoires vivent. Découvrez maintenant