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Le blond détacha le nœud de sa cravate, il avait serrer son cou presque toutes cette matinée. Il aurait d'ailleurs préféré ne jamais la porter. Son costume noir était mouiller et il devait le rendre le lendemain la ou il l'avait payer pour la journée. Seungmin et Changbin étaient resté ensemble, ne voulant pas être seul après cette journée triste à fixer le tombeaux de leur amis décédé. Ils avaient proposé à Chan de les rejoindre, mais il avait décliné l'offre préférant être seul.

A cet enterrement, il avait croisé le peu de personne qui était attaché à son ancien protéger. Il n'avait d'ailleurs croisé les parents de celui-ci qu'un court instant. Les parents de Minho étaient certes triste, mais pas assez pour le pleurer. Chan avait fait un discours en son honneur. Il tenait à lui rendre un dernier hommage joyeux, différent. Quand il avait du le regarder une dernière fois, il lui avait simplement dis qu'il l'aimer.

Chan était en réalité dévasté Perdre deux de ses amis les plus proche en un an n'était pas une chose évidente. Il n'avait pas réussi à empêcher son ami de commettre cet acte. Il s'en voulait tant. Ces parents étaient venu le rejoindre à Séoul après la nouvelle pour le soutenir. La mère de Chan avait beaucoup pleuré, le brun était comme son deuxième fils à ces yeux.

  Le blond était devant la porte de l'ancien appartement du brun. Il devait récupérer ce que Minho lui avait léguée. Il avait même pris le temps d'écrire ça. Il entra dans l'appartement et vis les affaires rangés. Minho l'avait sans doute fait lui même. Il observa ce grand salon vide en voyant sur la table quelques objets qui n'étaient pas anodin. Il s'en approcha et vit le téléphone et des dizaines de lettres rédiger par le brun lui même. Doucement, il pris place sur la chaise et, demandant le pardon de Minho, les ouvra une par une. Il savait qu'il n'allait pas lui en vouloir, il les auraient brûler sinon. 

Dans ces lettres, il redécouvris son meilleur ami. Tout ce que le brun avait était incapable de dire était écris la, dans ces lettres pour Han. Il y lisait ces peines depuis toujours, ces peurs douloureusement cachés, ces rires, ces idioties. Il fixa une lettre d'une très belle couleur et l'ouvris : sa dernière lettres. Chan n'avait pas la force d'entièrement la lire, il était simplement dévasté. Il pris le téléphone du brun, les quelques affaires qui étaient maintenant sienne et sorti rapidement de ce bâtiment maléfique.

En arrivant chez lui, il déposa tout sur son lit. Il ne voulait pas encore y toucher, c'était trop tôt. La porte de sa chambre s'ouvrit et il vis Soonie, un marron dans la gueule. Le chaton était arrivé depuis maintenant quelque jours et avait pris ces habitudes. Le blond souri en le fixant. Soonie se déplaça jusqu'au bureau en miaulant contre Chan. Celui-ci remarqua un objet familier sur la table. Une lettre d'une couleur différente. La même couleur que sa dernière lettre de suicide. Il la fixa, tremblant légèrement et la pris dans ces mains. Elle était daté du jour de son suicide. Il fixa un autocollant que sa mère lui avait écrit
« On à reçu ça dans la boite au lettre, à toi de la lire si tu le désire, Maman. »

Le blond pensa que si il ne l'ouvrait pas maintenant il n'allait jamais le faire. Alors il se mit à lire. 

18 mars 2018
19h23

Pour Chan Hyung

Tu aimes le papier ? J'ai pris soins de le prendre une pointe rosé, ça change du papier blanc cassant tu ne trouves pas ? Je fuis le sujet principal, je l'avoue. Si tu as reçu cette lettre, c'est que j'ai commis l'irréparable, pas vrai ?

D'abord, avant que tu ne le crois réellement, je veux te dire que rien n'est de ta faute. Si j'ai décidé de partir, ce n'est pas de ta faute. Je suis bien conscient de ce que tu as fait pour moi depuis toujours et je n'ai jamais su te remercier pour tout ça. Tu dois te dire « je n'ai pas su l'en empêcher » et pourtant, tu m'as tant retenu de le faire. Alors non, ce n'est pas de ta faute, c'est mon seul et unique choix. 

Il m'a fallut longtemps avant d'enfin le faire. Tu sais, j'ai eu très peur de enfin passer à l'acte. Mais je l'ai fais car je ne voyais pas de futur. Ma vie était douloureuse, et souffrir me détruisait  comme une maladie. Je n'en pouvais plus. Je voulais le rejoindre, alors je vais le faire, ce soir.
Tu te souviens quand on était aller voir des kangourous au zoo, gamins ? On les avait fixés pendant des heures en les imitant. Tu m'avais promis de me les montrer en Australie, c'est chose faite. Et la fois ou tu m'avais jurer de m'amener la paix ? Tu l'as aussi fait. Je t'en suis infiniment reconnaissant. 

Tu sais, hyung, je t'aime sincèrement. Sans toi, je ne serais plus de ce monde depuis longtemps et n'aurait pas goûter au joie de l'amitié. Je suis reconnaissant que tu m'ait amené tout ça avant que je ne parte. J'aurais fais tellement chose grâce à toi. Découvert tant de chose. J'ai grandis grâce à toi, tu as toujours était un exemple à mes yeux, un héro. Tu es mon héro Chan.

Mais toute bonnes chose on une fin, pas vrai ? Je l'écourte simplement de quelques années. Il faut que toi et moi, on le voit comme quelque chose de beau. On aura tellement fait ensemble. Ne regrettons pas ces moments, ne regrettons pas notre amitié.

Je veux te demander une dernière chose, Chan. Par pitié, avance. Je ne te demande pas de m'oublier, mais avance. Ne fait pas la même erreur que moi à me raccrocher au passé, à ce qui me manque. Accroche toi au futur, crée toi une vie. Ai un futur remplis, devient le rappeur que tu as toujours voulu être et ne regrettes rien. Si ce n'est pas pour toi que tu le fais, alors fais le pour moi. 

Merci pour ces nombreuses années

Je t'aime 

Lee Minho

Chan fixer le sol tout en pleurant. La lettre de son ami comportait tant de bonnes paroles, c'était un surplus d'émotions pour le blond. 

Mais il compris enfin quelque chose, Lee Minho était heureux 

Il était enfin enfin libre

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