Chapitre 23

2.7K 201 4
                                    

Dawn

Ma main me chauffe, son contact me brûle. Mes yeux plongés dans les siens lui promettent un amour sans limite. Un désir ardent palpite autour de nous. Sa tête se rapproche, m'interroge mais non je ne reculerai pas, je ne peux pas. Résister me tue de l'intérieur. Je le veux tant pis pour les conséquences. J'en ai marre de lutter. Un millier de frissons remuent au plus profond de moi quand sa bouche se pose sur la mienne. J'en ai rêvé des centaines de fois depuis qu'il est de retour dans ma vie. Notre baiser devient sauvage, moins sage. J'ai envie d'aller plus loin, mais il y met fin trop vite. Malgré nos respirations chaotiques j'en veux encore. Ma voix se fait suppliante quand je lui demande de continuer. Il décolle son front, tout en tenant fermement mon cou de sa main. Il est fébrile, son état fait écho au mien. Il reprend son assaut, nos dents s'entrechoquent sous la dureté de nos baisers. Il dévie vers mon cou, ma zone érogène et mordille mon lobe. Je frémis et me colle à lui. Ses mains descendent sur ma taille et me caressent. Je n'en peux plus, j'ai tellement envie de lui. Comme s'il entendait mes suppliques silencieuses il se lève et m'entraîne à sa suite vers sa chambre. Pas sûre de lui, il s'arrête devant la porte et caresse mon visage :

- J'ai envie de toi, Dawn. Mais si tu ne veux pas, on peut arrêter maintenant.

- Je ne veux pas arrêter.

- Si tu savais comme j'espérais que tu me répondrais ça ! Tu m'as manqué bébé ! Tout de toi m'a manqué.

- Idem.

Il ouvre la porte à la volée, me soulève et me jette sur le lit, ce qui nous fait rigoler tous les deux. Notre impatience à nous retrouver nous rend peu délicat. J'ai envie de le rendre fou, de l'emmener à la limite de sa patience. Je veux qu'il me dévore, qu'il me fasse l'amour avec la même passion qui nous a toujours animée.

Je me redresse sur mes genoux, le regarde avec faim et déboutonne ma chemise. J'ai pris l'habitude de porter de la lingerie fine et je sais que ce que j'ai en dessous va l'embraser. Mon soutien gorge en voile transparent laisse apparaître mes tétons à la pointe durcit. Ce qu'il voit lui plait car il se mord la lèvre et secoue la tête comme pour reprendre ses esprits. Je défais ensuite les boutons de mon jean pour le laisser entrevoir le bas assorti. Je n'ai pas le temps d'aller plus loin qu'il me rejoint sur le lit et attrape mes mains pour m'empêcher de continuer.

- Laisse moi cet honneur bébé. Allonge toi.

Je m'exécute, il vient me recouvrir de sa chaleur et reprend ses baisers en descendant le long de mon corps. A son tour de me rendre folle. Je ne sens que son souffle et ses lèvres à peine frôler le creux de mes seins, mon ventre, puis mon pubis. Puis il se relève et fait glisser mon pantalon le long de mes jambes tout doucement. Il sort du lit, enlève ses vêtements pour ne garder que son caleçon et me regarde l'air canaille quand mes cuisses se pressent l'une contre l'autre. Je répond à son regard en descendant mes yeux jusqu'à la bosse qui déforme son sous-vêtement, je ne suis pas la seule à être excitée. Sa démarche en se rapprochant de nouveau se fait carnassière. Ses muscles se contractent. Il est magnifique, dessiné à la perfection, et ses iliaques me font saliver. Il revient vers moi, sur moi, m'entoure de sa puissance, sa virilité frôle mon bas ventre. Je l'attrape par les épaules et plaque mes lèvres aux siennes. Nos mains caressent chaque parcelles de nos corps, son sexe se frotte au mien. Je suis trempée tellement il me stimule. J'ai besoin de le sentir entièrement alors je me dégage, le tourne sur le dos moi au dessus. Je retire les derniers remparts entre nous. Son membre, large, long, légèrement recourbé, parfait à mes yeux me nargue. Ma main s'aventure sur sa hampe dressée, je la câline du bout des doigts. Je me remémore son goût et fait glisser ma langue sur toute sa longueur et termine par un bisou sur son gland. Je retrouve sa saveur. Ses hanches se soulèvent, je ne le torture pas davantage et le prend dans ma bouche, je monte et descend en tournant ma langue autour de sa verge. Ses halètements m'encouragent, j'aime qu'il apprécie ma faveur. J'ai toujours aimé le sucer et quand il me récompense de son liquide pré séminal comme maintenant je deviens plus ardente.

- Stop bébé ! À mon tour.

Il me soulève sans effort, le sexe bandé et se place au dessus de moi. Sa bouche s'attaque à ma poitrine, il lèche, mord, aspire mes tétons, l'un après l'autre rendant mon sexe encore plus humide. Il descend me regardant dans les yeux, écarte mes replis et souffle dessus. Je tremble... à son tour de tourmenter. Sa langue vient laper ma vulve détrempée, nous gémissons de concert.

- Ton goût m'a tellement manqué ma chérie.

Il reprend ses caresses buccales sur mon clitoris, sa langue tourne, me lèche, me pénètre. Je suis au bord de la jouissance avec ses prouesses. Il a toujours été doué mais là il est au dessus de tout. Je préfère ne pas penser avec qui il s'est entraîné. Il doit sentir mon changement, mon égarement, car il insère deux doigt en moi, les crochetant sur mon point G pour me faire revenir vers lui.

- Madden viens s'il te plait, je te veux en moi.

Il essuie sa bouche sur ma cuisse et remonte vers moi pour m'embrasser. Je me goûte à travers lui, j'ai toujours trouvé ça super érotique. Il récupère un préservatif dans sa table de chevet et l'enfile. J'aurai temps aimé sentir son sexe nu mais ce n'est pas encore possible. Il a raison de faire les choses correctement. Sa queue vient se frotter à mon vagin, je mouille son sexe, le lubrifie. Il se positionne au bord, me taquine, me rend avide. Il n'en peut plus également et me pénètre d'un grand coup de rein. Je me cambre sous l'effet qu'il me procure et pousse un grand cri de bien-être. De son côté Madden gronde son plaisir.

- Bébé, comme c'est trop bon d'être en toi. Tu me serre comme un étau, putain !

Il se met en mouvement et me pilonne de plus en plus vite. Au moment où je sens que je vais jouir, il s'arrête, je couine de mécontentement ce qui le satisfait.

- Patience ma chérie, je vais nous emmener haut, très haut. Tourne toi bébé je veux te prendre en levrette.

Ma position préférée, il s'en souvient. Dans cette posture, son sexe tape pile sur un endroit que peu d'homme ont réussi à trouver sur moi. Je me positionne en me creusant bien les reins pour qu'il puisse profiter de la vue de mon fessier rond qui le rend, je le sais, fiévreux. Son grognement me le confirme. Il se colle à mon derrière, sa main le cajole, il fait courir son autre main le long de mon dos pour terminer son chemin vers mon clitoris qu'il se fait un plaisir de titiller. Mes murmures de plaintes l'amuse, il a toujours adoré me mettre dans un état de transe. Son sexe se frotte contre mes fesses, puis descend, il se positionne de nouveau devant mon antre et pousse au fond de moi. Ses ondulations sont lentes, nos gémissements comblent le silence de la pièce.

- Mon amour s'il te plaît plus vite, fais moi jouir je t'en supplie.

- Comme c'est bon de t'entendre m'appeler comme ça bébé. Accroche toi bien je vais nous faire décoller.

Et enfin il accélère sa manœuvre, ses mouvements sont puissants, profonds. Sa main se décale vers mon bouton qu'il fait tourner avec ses doigts. J'ai chaud, ma jouissance monte. Je sens sa queue gonfler et durcir encore plus en moi, il est prêt lui aussi. Mon bas ventre se contracte et la sensation d'un orgasme dévastateur se profile. Je hurle mon plaisir en l'accompagnant dans ses vas et vient. Ma tête me tourne comme dans un manège à sensation. J'entends Mad se déchaîner derrière moi et se libérer dans un cri bestiale s'agrippant à mes hanches tellement fort que je suis sûre que demain j'aurai des marques. Il s'écroule sur moi en embrassant mon épaule et se retire doucement.
La vache, c'était extraordinaire, le plaisir suprême. Il n'y a pas qu'avec lui que j'ai eu des orgasmes puissants, mais celui-ci dépasse tout ce que j'ai vécu jusqu'ici.

Maintenant sur le côté, face à face, on se sourit, je ne regrette rien. Il m'embrasse le bout du nez :

- C'était ... dingue bébé !

- Oui tu peux le dire, j'ai joui comme une folle. J'espère qu'on n'a pas réveillé Kaycee ou Moïra !

- Ne t'inquiète pas, la chambre a des murs très épais, c'est bien insonorisé.

- J'ai besoin d'une douche.

- Ça te dit une douche à deux ?

- Une douche coquine ?

- Si tu me laisse le temps de recharger mes batteries, je te dirai OH OUI !

Nous rions tout les deux et nous dirigeons vers la salle de bain où il ne mets pas longtemps « à recharger »...

The way you RememberWhere stories live. Discover now