«Chapitre 19.»

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Nayel.

J'ai explosé de rire et finalement tout le monde a suivi. Une fois tout le monde calmé, et chaque discussion repris, je lui ai chuchoté discrètement.

«Nayel : T'es une sauvage !
Lila : D'où tu sors ça ?
Nayel : Tu te moques de moi ? On dirait une lionne.
Lila : On touche pas à mon lion -rire-.
Nayel : T'es folle.
Lila : Et alors ? C'est pour sa qu'on est amies non ?
Nayel : Qui a dit qu'on était amis ?
Lila : -Rire- Salope va !
Nayel : -Rire- Ça va je rigole !
Lila : Ouais ouais rattrape toi ! Va voir ton chirurgien -Rire-.
Nayel : T'as vu ! Elle est folle ! En plus elle parlait super fort je te jure même Lounes a entendu ! As starfigh'Allah !
Lila : Laisse tombé ! Elle m'a mise Ko !
Nayel : Mon dieu la honte. »

Quelques minutes plus tard, Dounia repasse devant la table, en me faisait un clin d'œil.

Je l'ignore complètement.

[...]

La soirée s'est passé tranquillement, il était dans les environ de 2:00 et j'étais déjà fatiguée. Je l'ai donc signalé à Younes.

«Nayel : Younes je suis fatiguée je veux rentrer s'il te plait...
Younes : Déjà ? Il est à peine 2 heure.
Nayel : Oui je suis pas bien.
Younes : Attends je demande à quelqu'un de te ramener.
Nayel : S'il te plait You tu veux pas me déposer toi ou Lounes ?
Younes : Je peux wAllah, je dois aller quelque part après Smeh. Mais t'inquiète attends je vais demander a quelqu'un.
Nayel : Euh... Ouais...
Younes : OH ! ZÛHIR FRÈRE !»

Parmis tout la salle il a fallut que sa tombe sur lui, coïncidence ? Allah u Ahlem.

Réveille toi Nayel, il lui a demande seulement parce que Zûhir aussi partait.

En bref, il a accepté, et je l'ai donc suivi vers la voiture de Younes qu'il lui avait prêté à l'occasion.

La route s'est passé silencieusement, j'étais gênée d'être seule avec lui mais épuisée de la soirée que j'avais passé. J'avais mal au pied à force d'avoir dansé, mes escarpins m'avaient fait vivre un enfer.

Il est sortit de la voiture, et est rentré dans mon bâtiment, je suppose qu'il avait comme recommandation de m'accompagner jusqu'au bout, sous peine de mourrir sous les mains de mes frères.

Nous avons monté les marches ensemble, et une fois devant la porte il s'apprêtait à redescendre quand j'ai posé ma main sur son épaule.
J'ai eu l'impression d'avoir 16 ans.

«Nayel : Euh.. Je.. Je veux pas te dé... Te déranger m...mais...»

Zûhir.

Elle bégayait, cette fille là, qui bégaye devant moi.
Ya rabbi j'ai juste envie de la prendre dans mes bras, de l'embrasser, et de plus jamais la lâcher.
Avec ses petites fossettes, ses longs cils, ses pommettes bien hautes, ses sourcils parfait, ses belles lèvres pulpeuse, son sourire éclatant ...
«Zûhir : Vas-y dis moi.
Nayel : Je...
Zûhir : Tu ?
Nayel : Non vas-y laisse tombé c'est pas grave.»

Je pris la voix la plus douce que je pu.

«Zûhir : Nayel ...?
Nayel : Je suis pas très bien toute seule le soir, est-ce que tu pourrai juste rester le temps que je me douche ? Je te laisse tranquille juste après promis.
Zûhir : D'accord y'a aucun problème.
Nayel : Pour de vrai ?
Zûhir : -Rire- Oui pour de vrai.»

Elle m'a répondu d'un simple sourire timide, avant de baisser les yeux, sûrement intimidé.

Nayel.

J'avais honte de ce que je venais de lui demander mais c'était impossible d'être seul dans mon appartement à 2:00 du matin, surtout dans la douche.
Mais heureusement pour moi, il a accepté.
Il s'est assis sur le canapé et je me suis dépêchée d'aller de me doucher, pour ne pas le retenir plus longtemps.

[...]

J'enfila un tee-shirt large avec un mignon dessus (moi, moche et méchant) et un pantalon de jogging noir qui me feront office de pyjama.

Je retourne dans le salon pour prévenir Zûhir qu'il peut rentrer mais à l'instant où je pénètre dans le salon, j'aperçois qu'il est déjà endormis.

Je souris en le voyant puis m'avance pour le recouvrir d'une couette.
Tandis que je le recouvrais, je sentis un regards sur moi et lorsque je leva les yeux vers lui, je découvris ses yeux noisettes me fixer.

Nos visages était relativement près, nos respirations étaient saccadées, je détaillait les moindres recoins de son visage d'ange.

Zûhir.

Pourquoi a-t-il fallut que j'ouvre les yeux à ce moment là ? J'avais senti son souffle chaud dans mon cou, et son doux parfum flotter autour de moi.

Et maintenant j'étais collée contre elle, je sentais la chaleur qu'émanait son corps, et qui se propageait peu à peu vers le mien.
Je sentais mon coeur battre à la chamade, mes mains trembler, des frissons parcourir mes bras de long en large, je voulais rester comme tel pour toujours, auprès de celle que j'aime.

Zûhir «Tombé sous son charme»Where stories live. Discover now