Zûhir «Tombé sous son charme»

«Chapitre 20.»

Nayel.

Réalisant la bêtise que nous faisions, je me suis reculé lentement de lui.
J'ai vu la frustration dans ses beaux yeux en amande, mon dieu il est trop beau.

«Zûhir : Je.. Je crois que je vais y' aller.»

Non reste..

«Nayel : Euh ou..oui.»

Il s'est levé, s'est dirigé vers la porte d'entrée, puis avant de la franchir, il s'est retourné vers moi.

Je le suppliait du regard de rester. Ce n'était pas raisonnable mais j'avais besoin d'être près de lui.

Il m'a lancé un regard plein de regret, puis est sortit, me laissant seule et déboussolée.

Zûhir.

J'aurais voulu rester plus longtemps avec elle, l'embrasser, ses lèvres étaient à seulement quelques centimètres des miennes...

J'aurais voulu m'en saisir et ne plus les lâcher, me les appropriés...

Je donne un violant coup de pied dans le carton posé sur une des marches tandis que je descend...
Puis je m'arrête.
Je veux remonter.
Je veux la serrer dans mes bras.
Je veux l'embrasser.
Je veux qu'elle soit mienne.

Je m'assois sur la marche et mets ma tête entre mes mains.

Je ne peux pas faire ça, c'est le diable qui m'y pousse, je dois y résister..

Je souffle un bon coup et rentre en vitesse chez ma tante avant que la tentation ne reprenne le dessus.

Cette nuit là, j'ai rêver d'elle, comme toute les nuit depuis que je l'ai vu.

Nayel.

Je suis restée immobile pendant un dizaine de secondes, pensant à la sensation que ses lèvres sur les miennes aurait provoquée.

Puis je me suis ressaisi, et suis partis me coucher.

[...]

12:07

Je suis réveillé depuis quelques minutes seulement, et je pense déjà à lui.

Je sors de mon lit, et vais dans la salle de bain, me rincer la figure, espérant que son visage s'effacera de mon esprit en un simple coup d'eau.

Je me dirige ensuite vers la cuisine, et me fais mon petit déjeuné.
Je m'assois sur une des chaises, et déguste en silence.
J'entends quelqu'un se lever, puis arriver dans la cuisine.
Younes apparaît dans l'encadrement de la porte.

Il passe derrière moi, embrasse ma joue puis va dans le frigo de servir.
Nous n'aimons pas parler lorsque nous déjeunons. Les déjeuner se passent toujours en silence.

Au bout d'une dizaine de minutes, on entends les pas de Lounes résonner dans l'appartement.

Il entre lui aussi dans la pièce, vêtue d'un simple short .

Il embrasse ma joue à son tour, puis sert la main de Younes.

Il s'assoit, et nous mangeons tout les trois, toujours en silence, jusqu'à ce que Younes le rompe.

«Younes : Hé sinon, on fait quoi cet été ?
Lounes : Moi je veux bouger au soleil !
Younes : Nan nan on va aller au ski !
Nayel : Mais il est pas trop tard pour réserver ?
Lounes : Nan t'inquiète on gère.
Younes : Beh déjà on va au pays pour voir la mifa tout ça. Et apres on bouge 2 semaine en Thaïlande ou heja comme ça.
Nayel : Thaïlande ?!
Lounes : Quoi ? Ça te plait pas ?
Nayel : Si, bien-sûr que si, mais çava coûtera une fortune !
Younes : Nayel arrête de penser a l'argent on te l'a déjà dis !
Nayel : Hm..
Younes : De toute façon on sera plusieurs, on partage la villa en 8.
Nayel : 8 ?
Lounes : Zakaria, Mehdi, Yassine, Lila, Moi, Younes, Zûhir, et toi mais toi tu paye pas. »

J'étais gênée de me faire entretenir par eux, mais d'où aurais-je sortis l'argent ?

«Younes : Appelle les et tu réglera les dates en fonction d'eux.
Lounes : Ouais je vais faire ça.»

Je me leva et commença à débarrasser.

«Nayel : Il faut aller faire les courses, j'ai besoin d'un de vous deux.»

Chaque fois c'est la même chose. Ils ne comprennent pas que je ne peux pas tout porter toute seule.

«Nayel : J'attends ..
Younes : Bah attends encore.»

Je jeta un regard remplie de douceur à Lounes.

«Lounes : Ça sert à rien je peux pas.
Nayel : Vous abusez je fais comment moi !
Younes : Demande à Lila.
Nayel : Elle sort avec Yassine.
Lounes : Et Sonia ?
Nayel : Elle s'est mariée hier !
Lounes : -Rire- ah ouais m*rde j'avais zapper.»

J'ai soupiré, j'allais encore devoir me coltiner les taches ménagères.

«Lounes : T'y va à quel heure ?
Nayel : Vers 13heure.
Lounes : 14 heure c'est bon ?
Nayel : Oui !
Lounes : Ok.»

Je me dirige vers la porte, embrasse leurs joue puis sors pour aller faire les chambres.

[...]

Les chambres terminées, je vais me doucher rapidement puis m'habiller pour aller faire les courses.

J'ai enfilé :
Un jogging droit gris clair.
Un débardeur blanc.
Et un long et fin gilet noir.

J'ai enfilé une paire de converse noir, à moitié caché par le jogging, et me suis faites un queue de cheval rapidement.
J'ai mis un peu de crème, me suis parfumé et suis partis voir Lounes, le prévenir qu'il était tant de partir.