𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟐𝟔

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Conseil de l'auteure : pour être immergé dans cette atmosphère encore une fois très particulière de ce chapitre, je vous recommande de le lire avec la chanson ajoutée juste au-dessus. On se retrouve en bas, as always ! Bonne et agréable lecture, sweethearts ! ❤️

🚨 𝙏𝙧𝙞𝙜𝙜𝙚𝙧 𝙬𝙖𝙧𝙣𝙞𝙣𝙜𝙨 🚨 : voyeurisme.

Un vent frais vient doucement caresser mon visage. L'air est agréable, le ciel est dégagé et il n'y a pas de bruit pour venir briser le silence de ce parking résidentiel. C'est apaisant. J'en oublierai presque les dernières heures que je viens de passer. Bordel, qu'elles étaient affreuses. Je n'aurais jamais cru replonger de sitôt dans mes travers... Je pensais que c'était derrière moi mais finalement, je me rends compte qu'il est difficile de se débarrasser de ses mauvaises manies et de réprimer sa véritable nature.

Regarde dans quel état tu m'as réduit, Jeongguk. Ton absence éveille le pire en moi et me rend malheureux. Je lutte contre mes pensées qui dépassent l'entendement humain, tente de fuir mon passé qui me colle à la peau comme une véritable sangsue. Les ténèbres peuvent à tout moment m'emporter et il n'y a qu'auprès de toi que je puisse briller.

Ne vois-tu pas à quel point je suis miséreux quand tu n'es pas là ?

Tu ignores encore beaucoup, tellement de choses à mon propos. Je me suis battu pour vivre, me suis relevé de nombreuses fois alors que j'étais laissé pour mort. Tu ne sais rien de toutes ces routes que j'ai empruntées et de toutes ces larmes que j'ai saigné.

Je suis certain que tu l'as remarqué toi aussi mais tu n'oses plus m'approcher, ni même me contacter par téléphone. Parce que tu dois faire avec. Tu dois vivre avec l'idée que notre relation est vouée à l'échec et que tu ne dois plus te préoccuper de moi. J'ai bien noté tes regards en ma direction à la cantine, il y a encore peu. Les cuisines me paraissent bien fades si tu n'es pas à proximité. Poser mes yeux sur toi rend ce restaurant universitaire plus beau. Tu enjolives cet environnement terne, dépourvu d'artifice par ta présence sans que tu ne le saches et tu me diverties, me détournes de mes pensées négatives frôlant la morbidité.

Tu es inquiet à mon propos et j'accapare ton attention quand tu es en présence de ce garçon qui a tenté de te faire la cour, tout récemment. Tu essaies de t'impliquer dans vos conversations mais tu n'y arrives pas. Tu finis toujours à un moment ou un autre par jeter un coup d'œil vers moi, lorsque j'apparais dans ton champ de vision. Tu veux être sûr que je sois toujours tout proche, que je ne disparaisse pas pour de bon de ta vie. Comme si je n'étais qu'un simple mirage depuis tout ce temps où nous nous sommes côtoyés. J'ai l'impression que c'est presque phobique, au vu du nombre de regards que tu jettes pour vérifier que je ne sois pas parti.

𝐌𝐀𝐍𝐈𝐀 : 𝐄𝐫𝐫𝐚𝐧𝐜𝐞 [Pause]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant