𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟏𝟎

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Conseil de l'auteure : pour ce chapitre à l'ambiance très particulière, je vous recommande de le lire en écoutant cette chanson pour une meilleure immersion ! On se retrouve en bas, as always. Bonne lecture, mes amours ! Accrochez-vous ! ❤️


🚨 𝙏𝙧𝙞𝙜𝙜𝙚𝙧 𝙬𝙖𝙧𝙣𝙞𝙣𝙜𝙨 🚨 : violence psychologique et physique (gore).

Après avoir tant cogité durant une bonne partie de la soirée, Jeongguk avait fini par trouver le repos dans ses draps bien douillets. Il avait mis un temps faramineux pour que le sommeil vienne à lui. Lorsqu'il avait tracé jusqu'à sa chambre pour ensuite se glisser sous ses couvertures après un long moment sous la douche à réfléchir, ce nouveau souvenir qui avait resurgi du fin fond de sa mémoire l'avait plongé dans un tracas son nom. Il avait la sensation d'être passé à côté de pas mal de choses quand il était encore en couple avec le grisâtre. Il se sentait très con et ce constat le plongeait davantage dans ce sentiment de culpabilité qui avait déjà bien grignoté sa conscience. S'il n'avait pas été aussi borné ? Et s'il avait arrêté de fantasmer, d'idéaliser quoi que ce soit ayant rapport avec Taehyung ? Est-ce que les événements auraient pris une autre tournure ? Auraient-ils pu éviter les nombreuses catastrophes qui avaient découlées de leur relation sans issue ? Tant de questions sans réponses mais suffisantes pour que Gguk réfléchisse sérieusement à toutes ces interrogations.

La nuit s'était abattue sur Lille et ses alentours. Elle avait englouti de son magnifique voile noir chaque habitation, chaque ruelle, chaque espace de la ville. Pour certains, la nuit était source de réconfort. Pour d'autres, source d'angoisse. Ce soir-là, pour une fois, elle apporta au jeune garçon le répit qu'il attendait tant depuis plusieurs jours, sans se larmoyer. C'était un exploit pour ce gamin encore tout brisé de l'intérieur qui peinait à se relever et à affronter la réalité, à combattre ses propres démons.

La fenêtre de sa chambre à moitié ouverte comme toujours, l'ébène se laissa bercer par le bruit ambiant qu'offrait les environs. Bruits de pas de passants, ronronnements du moteur des voitures ; ces sons considérés comme dérangeants pour la plupart avaient des allures de berceuse à ses oreilles. Cette mélodie émise par le paysage urbain l'apaisait, le consolait et l'aidait à sombrer un peu plus dans les bras de Morphée. Ça lui faisait tellement de bien de rattraper ses heures manquées. Son corps reposait allongé de tout son saoul contre le matelas tant il était détendu. Son plaid le recouvrait jusqu'à son bas-ventre, ses cheveux sombres livraient bataille entre eux, ses paupières étaient solidement fermées, sa bouche quant à elle entrouverte puis sa cage thoracique se levait et se rabaissait en toute tranquillité. Parfois, il remuait un coup vers la droite puis se tournait vers la gauche mais il n'y avait rien à craindre. Non-loin de lui, sur l'une de ses commodes, son cellulaire reprenait des forces tandis que son réveil numérique bascula de trois heures cinquante-neuf à quatre heures du matin. Le temps s'écoulait plutôt lentement mais ce n'était pas si mal car ainsi, Gguk serait de nouveau en pleine forme le lendemain et qui sait, peut-être de meilleure humeur que la veille et le cœur plus léger. Il se mit à bailler avec soudaineté avant de se tourner pour la énième fois vers la gauche, sans chercher à rejoindre son second oreiller. Puis quelque chose le fit froncer des sourcils, rendant son rêve encore plus confus.

𝐌𝐀𝐍𝐈𝐀 : 𝐄𝐫𝐫𝐚𝐧𝐜𝐞 [Pause]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant