𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟐𝟓

991 81 29
                                    

━━━━▣━━◤◢━━▣━━━━━

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou télécharger une autre image.

━━━━▣━━◤◢━━▣━━━━━

Conseil de l'auteure : pour être concentré dans cette atmosphère encore une fois très particulière de ce chapitre, je vous recommande de le lire avec la chanson ajoutée juste au-dessus. On se retrouve en bas, as always ! Bonne et agréable lecture, les amis ! ❤️

🚨 𝙏𝙧𝙞𝙜𝙜𝙚𝙧 𝙬𝙖𝙧𝙣𝙞𝙣𝙜𝙨 🚨 : crise hallucinatoire.

La pulsion.

Venant du latin « pulsio », ce nom féminin désigne une force à la limite de l'organique et du psychique qui pousse le sujet à accomplir une action dans le but de résoudre une tension venant de l'organisme. C'est le très célèbre psychanalyste Sigmund Freud qui va faire évoluer la théorie de cette notion connue pour son caractère indomptable. Elle est souvent associée à l'inconscient, aux contenus refoulés au plus profond de l'être humain et ce, pour différentes raisons. Parce que ces envies sont trop honteuses pour être avouées, parce qu'elles peuvent mettre en danger la vie d'autrui. Ce sont leurs limites qui définissent la nature de chaque personne dans ce microcosme qu'est notre société, ainsi que notre perception du Bien et du Mal. Par souci d'image, de l'opinion que pourraient avoir les autres à notre égard, ces désirs ancrés dans notre âme sont enfermés, cadenassés quelque part dans un recoin obscur de notre formidable organe qu'est le cerveau. C'est toujours plus simple de paraître, de prétendre que d'assumer qui l'on est réellement face au monde.

Ce qui est anormal fait peur. L'inconnu fait doublement peur. Il vaut mieux ne pas s'y confronter. Mais certains faits sont parfois oubliés. Celui que l'on nomme Dieu a beau avoir doté les oiseaux d'un chant digne des sirènes, les fleurs des plus belles couleurs qui soient permises, chaque objet et être vivant d'une unicité propre qui fait leur beauté : l'humain ne reste pas moins qu'un amas de vices, de travers en tout genre grimé derrière un masque de fausse perfection. Peu importe les efforts que l'on fait pour la fuir, la part sombre sommeillant en nous finit toujours par nous rattraper. Nous sommes ainsi. Nous avons tous un fond mauvais. Tous, sans exception et il est impossible de faire disparaître cette partie-là. C'est peut-être pour cette raison que l'Enfer est vide : tous les démons sont ici, lâchés sur Terre en toute liberté.

Taehyung ne voulait aucunement être lié à cette espèce-là. Pourtant, il le savait. Il était de ceux dont la vie l'avait poussé à bout et l'avait obligé à finir ainsi : un homme dépassé, tourmenté et profondément marqué par chaque bouleversement rencontré au cours de son existence. Il n'avait jamais voulu devenir ce monstre semant le chaos tout autour de lui. Tout ce qu'il cherchait, c'était de l'amour. Au départ, celui d'une mère. Car c'est là que tout commence pour un enfant. Puis le véritable amour. Celui que l'on qualifie d'indestructible, merveilleux et éternel comme le temps. Celui qui nous fait mûrir, qui nous transforme, qui pousse à nous dépasser afin de devenir une meilleure version de nous même, celui qui aide à mieux nous aimer davantage. Au final, Tae n'avait rien obtenu de tout ça à part un cœur brisé en mille morceaux, de nombreux stigmates pas du tout guéris, un mental breakdown constant, des conflits avec lui-même et bien d'autres choses encore qu'il n'arrivait pas à gérer ; c'était trop pour une seule et même personne. Il avait la preuve encore une fois que quoi qu'il puisse faire, rien ne s'arrangerait. Les traces d'un meurtre pouvait être effacées sans trop de mal, contrairement aux images qui, quant à elles, restaient pour toujours en mémoire.

𝐌𝐀𝐍𝐈𝐀 : 𝐄𝐫𝐫𝐚𝐧𝐜𝐞 [Pause]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant