CHAPITRE 1

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Je sors vraiment du lot... certes j'avais tout ce que tout le monde pouvais envier mais depuis le décès de mes parents et le déménagement... je me suis fermée à absolument tout le monde... Ce n'est pas bien, je sais et blablabla on m'en fait la morale tous les jours... 

J'en peux rien ok? j'ai vraiment du mal. Je ne veux pas m'adapter à cette nouvelle vie, ce n'est pas ma vie, ma vie est à Phoenix. 

Tout le monde me dégoûte je n'ai vraiment pas envie de parler avec ces gens qui affichent sans arrêts des sourires superficiels, où avec ceux qui me dévisagent. 

Je fais peur il paraîtrait. 

Je passerais bien mes journées enfermée chez moi, mais je n'ai pas le choix.

J'avoue que j'exagère parce qu'il y a ce gars au collège... Léopold. 

-Vous vous dites certainement, "-Oh c'est bon, je connait la fin de l'histoire, j'anticipe la suite ça va ce passer comme ça et comme ça trop simple, cette histoire est nulle", mais vous êtes loin de la vérité. Cette histoire ne se passera pas comme vous le pensez.- 

Je continue, Léopold. Ce gars trop magnifique trop gentil trop craquant trop "-Aïe ! Merde putain mais fais attention !" Je crache à la personne qui ma bousculé sans le regarder. "-T'as cru que t'étais moïse et que les gens allaient s'écarter sur ton chemin?" Le garçon en question s'excuse sans même se retourner ou bien même regarder si je vais bien.

Je me retourne pour voir qui était ce con, et OH. MON. DIEU. Léopold. Oh merde, je rougis, saloperie. 

Il m'a parlé n'empêche. 

Mais il ne m'a pas regardé... il est partit comme ça, comme si il n'avait pas vu qu'il avait fait tomber tous mes cours. Quel connard tout de même... Connard beaucoup trop sexy je précise.

"-Ah merde Céline ça va ? " Je soupire en voyant Léon s'abaisser pour ramasser les livres que j'avais fait tomber. "-Lâche ça Léon. Je sais très bien le faire moi-même. J'ai deux bras au cas où tu n'avais pas remarqué." Je crache.

"-Comme tu voudras... appelle-moi si tu as besoins de moi." Il baisse les yeux sur ses baskets blanches et me contourne pour continuer son chemin. Je ramasse mes cours vite fait avant d'avoir tous les regards sur moi et quitte le couloir. Comme si j'avais besoins d'aide... Léon est gentil avec moi, pourtant j'ai rien fait pour. Je ne sais vraiment pas ce qu'il me veut, allez ce n'est pas compliqué à analyser quand même. Qu'est ce qu'il faut que je fasse pour qu'il me lâche ? Que je lui crache à la figure ? Je le ferais.

"-Hey Céline !" Je me retourne et soupire. "-Quoi putain ?!" Il s'approche de moi, sûrement pour encore une fois me faire la morale. "-T'aurais pu le laisser ramasser tes affaires tout de même ! il voulait être gentil...

-J'ai pas besoin qu'on soit gentil avec moi ! Je n'ai pas besoin que les gens aient pitié !" Je claque la porte de mon casier violemment pour qu'elle se referme. 

"-Calme toi Céline, il n'a pas pitié ! Arrête de penser qu'à chaque fois que quelqu'un se montre gentil avec toi c'est par pitié. Je suis même sûr qu'il n'est pas au courant pour papa et maman..." Il met sa main sur mon épaule pour me calmer, c'est bon qu'il la bouge sa main, et qu'il la ramène pas avec papa et maman.

"-Absolument tout le monde est au courant." Je murmure. C'est vrai il est marqué sur mon front en grand quand les gens me regarde "Jeune fille dépressio-agressive, motif  -> deuil interminable".

"-Tu es vraiment pénible hein ! " Il dit avec un sourire qu'il a du mal à dissimuler sur son visage.

"Oui hein et je suis née dans le but de te faire chier toute ta vie, je te le rappelle, frérot. " Je réplique ironiquement sur un ton monotone.

"-Je préfère quand tu rigole comme ça Céline ! J'ai foot, je te laisse, perds pas ton sourire surtout." Il lance, traçant un sourire sur son visage avec ses doigts. Il embrasse mon front et part. 



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