TAKEOVER

CHAPITRE 12

J'étais en train d'admirer les nouveaux achats qui trônaient dans mon magnifique dressing quand j'entends un bruit qui me fait sortir de mon rêve d'enfant, un bruit que je connais que trop bien et que je n'ai pas entendu depuis un sacré bout de temps. 

Celui d'un message Facebook.

J'accours sur mon lit pour ouvrir mon mac et lire ce message. 

Qui pourrait bien me parler? 

NATHAN : Hey, pas trop dur le réveil ce matin ?

Nathan ? 

Qu'es que je pouvais bien répondre moi... 'Hey j'ai oublié tout ce qui s'est passé depuis le taxi sinon oui' ou bien 'hey Nathan merci pour le mot je l'ai épinglé sur mon mur' ou genre 'hey ! j'ai arrêté de déprimer et j'essaie d'afficher un sourire comme tu me l'a demandé, ah oui, mes parents sont mort il y a 5 mois au passage, bis !' 

Pff... Pourquoi il m'a envoyé un message? 

Il pouvait pas partir comme les autres mecs ?

MOI : hey, un peu dur mais ça peut aller...

Sobre, et efficace (j'espère)

NATHAN : on avait un peu trop bu...

MOI : oh oui.

NATHAN : dis hier je t'ai quitté t'étais dans un sale état... tu vas mieux ?

Dans un sale état ?! Parce que j'étais bourrée ? Mais lui aussi il l'était il à rien à dire. 

Ah oui non, j'ai pleuré hier. 

Mais je ne sais plus du tout pourquoi par contre.

Rho j'espère que je ne lui ai rien dit d'embarrassant, surtout !

MOI: oui oui merci.

Je suis vraiment froide avec lui. Ça va peut-être le faire fuir. 

Tant mieux. 

Qu'il fuie, je m'en fou. Je ne le connais pas ce mec.

NATHAN : je serais bien resté... mais il y avait ton frère puis ça aurais été un peu bizarre...

Rester? Ici à la maison? Avec moi? Dans... Dans mon lit? 

Je ferme mon ordi et descends en bas, rien qu'en imaginant mon réveil le lendemain si il l'avait fait.

Commencer ma sois disant nouvelle vie par coucher avec un inconnu n'est pas la meilleurs des manières.

Ce côté qui a envie de tout essayer, de toucher un peu a tout, je l'ai déjà fait, à Phoenix.

Là, je ne sais pas... J'ai envie d'être normale, de m'entourer de gens bien, pas de gens comme ceux que je fréquentaient à Phoenix.

Je les adoraient, et j'ai passé les meilleurs années de ma vie là bas, avec eux, mais j'avoue qu'ils m'influençaient, et je n'allais pas du bon côté de la lumière avec eux.

J'ai faim. 

Et si il râle parce que je lui ai laissé un vent, qu'il aille trouver une autre fille à qui chatter qui ne lui foutra pas de vents.