Daichi sawamura,

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Nous avions atterri à Oslo après plusieurs heures de vol, beaucoup trop de vol. Et toi, tu as été horrible pendant le vol, tu n'as fait que dormir et moi, je m'ennuyais, mais je préférais largement ça à tes vomissements.

Nous sommes donc sortis de l'avion et ce fut la libération. Après avoir pris un taxis, nous sommes allés à l'hôtel, la réceptrice nous avais donné une clé et nous avais indiqué le numéro de notre chambre. C'était une chambre assez spacieuse avec deux lits doubles, une grande commode, une salle de bain et une grande bée vitrée qui donnait sur le reste de la ville.

Après s'être installé, il se faisait tard et nous avions décidé d'aller manger dans un petit restaurant vers le bord de l'eau. Le restaurant était petit et il y avait peu de personnes, mais il était délicieux, vraiment, mais je pense le fait que tu sois là a rajouter un petit quelque chose à cette magnifique soirée.

- Koshi ? M'as-tu demandé.

- Oui ?

- Tu ne m'as jamais vraiment parlé de tes parents. Ce que tu venais de me dire m'a fait un long frisson désagréable dans tout le corps.

- Oui, c'est vrai, tu sais, je ne sais pas vraiment comment en parler.

- Tu pourrais me les décrire comme s'ils étaient là avec nous ou dire ce que tu voudrais leur dire s'ils étaient toujours là ? Tu ne voulais pas être méchant au contraire, tu voulais m'aider, mais cela m'insécurisait. J'avais pris un temps pour réfléchir à ce que je dirais à mes parents et j'ai fini par trouver.


- Si je revois mon père, je n'aurai rien à lui dire, j'aimerais juste le reprendre dans mes bras ou peut-être que j'aurais trop de pudeur ? Je ne l'ai jamais vu se plaindre, même quand il travaillait jusqu'à plus d'heures. Ma mère m'a élevé à la dure, une éducation stricte. Elle m'a dit "Les enfants gâtés sont des petits garçons tristes". Et c'est maintenant que j'aperçois ces vérités, je remercierai jamais assez maman pour sa sévérité. Grâce à elle, je me contente de peu, un coucher de soleil et je contemple Dieu. Aujourd'hui ils l'on rejoint et j'espère qu'ils se comportent bien.

Mes larmes avaient coulé et je ne m'en étais pas rendu compte, jamais après leur mort, je n'avais parlé de mes parents à qui que ce soit.

- Tes parents devaient être des personnes superbes Koshi, qui se sont battus pour que tu aies une enfance heureuse, et de là où ils sont, ils veillent sur toi. Ils t'ont laissé en héritage certes des objets et de l'argent, mais surtout leurs savoirs et leurs amours pour toi, et ça, il ne faut pas que tu l'oublies.

Tu avais posé ta main sur la mienne, mes larmes avaient cessé de couler. Après ce moment riche en émotion, nous nous étions promenés dans les rues de cette belle ville.

Sugawara.

Tu fais partie de mes étoiles ˢᵘᵍᵃ ˣ ᵈᵃⁱᶜʰⁱWhere stories live. Discover now