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𝐔𝐍 𝐏𝐄𝐔 𝐃'𝐀𝐌𝐎𝐔𝐑
= 𝐉𝐚𝐝𝐞 𝐌𝐨𝐧𝐭𝐢-𝐂𝐚𝐫𝐥𝐢𝐧𝐨

Tenant fermement mon sac à dos avec mes deux mains, je slalomais entre les voyageurs pour atteindre les guichets qui étaient sur le point de fermer

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Tenant fermement mon sac à dos avec mes deux mains, je slalomais entre les voyageurs pour atteindre les guichets qui étaient sur le point de fermer. De justesse une gentille dame me faisait signe de venir la voir pour que j'enregistre mon billet ainsi que mes bagages et je la remerciais immédiatement en reprenant mon souffle.

Mathieu arrivait quelques secondes plus tard, ma valise au bout du bras qu'il avait traîné depuis la voiture.

- Merci beaucoup. haletais-je en sortant tout ce qui était nécessaire.

Dame - Vous avez eu de la chance, j'étais sur le point de clôturer. me souriait-elle. Mettez la valise sur le tapis monsieur s'il vous plaît.

Je posais mon dos contre le guichet pour regarder Mathieu lever mon bagage à roulettes par la poignée et la lâcher sur le tapis roulant. Pendant que la dame s'occupait d'étiqueter ma valise noire, je plissais les yeux en dévisageant le blond, les bras croisés sous ma poitrine.

Mathieu - Quoi ? me demandait-il finalement.

- Je t'avais dit qu'on allait être en retard. il râlait en fermant ses yeux alors que je me redressais pour le pointer du doigt. T'as limite tout fait pour que je loupe mon vol.

Mathieu - Ça va, je voulais juste pas faire d'accidents.

- En roulant à cent kilomètres heures sur l'autoroute alors que d'habitude tu t'en tapes des restrictions de la route ?

Mathieu - C'est bon Jade.

- Et puis y a pas que ça, tu t'es amusé à bien prendre les chemins les plus longs, à tourner vingt ans dans le parking de l'aéroport et je parle même pas des vingts minutes qu'on a perdu.

Mathieu - T'étais d'accord pour ça. rigolait-il de manière arrogante en récupérant mon passeport et mon billet que nous tendait la dame avant qu'on ne se décale pour avancer jusqu'au niveau des départs.

- Logique, t'as pas arrêté de me chauffer sur la route avec ta main, normal que je craque. soufflais-je en me mordillant la joue.

En fait, depuis qu'on avait pris la voiture, j'avais bien vu que Mathieu s'amusait à faire descendre à chaque fois sa main sur mon entre-jambe quand celle-ci se trouvait sur ma cuisse. Et au bout de quinze minutes de trajet, j'avais lâché prise en voyant une sortie d'aire d'autoroute et avais demandé au blond de se garer. Quand le moteur de la voiture s'était coupé, on s'était détaché en vitesse avant de sauter limite sur la banquette arrière, moi assise sur ses genoux et nos deux corps collés l'un à l'autre.

Mathieu - D'ailleurs, fais gaffe, t'as la braguette ouverte. me glissait-il à l'oreille alors qu'on marchait côte à côte d'aéroport.

𝘶𝘯 𝘱𝘦𝘶 𝘥'𝘢𝘮𝘰𝘶𝘳Où les histoires vivent. Découvrez maintenant