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(Y/N) chantonnait gaiement un air de Noël tout en entourant la rambarde d'une magnifique guirlande, elle avait trouvé par chance plusieurs cartons remplis de décorations de Noël dans une maison abandonnée, lors d'une de ses excursions dans le village quasi-fantôme, elle avait même réussit à tout ramener à l'usine avant que le maître des lieux ne la porte sur son épaule et l'enferme dans cette dernière pour sa "sécurité".
Au vu des capacités dont Karl était doté et vu l'ambiance parfois malsaine au sein du village, elle se doutait bien que quelque chose d'étrange se passait, et puis elle avait également rencontré la famille de l'homme une fois et disons qu'elle préférait ne plus jamais avoir à assister à une réunion familiale... Elle avait eu l'impression d'être observé sous toutes ses coutures par sa fratrie et encore plus par Mère Miranda, sa... mère qui semblait pourtant bien plus jeune que lui, enfin la jeune femme avait vite apprit à ne pas trop poser et se poser de questions.
La jeune femme n'avait pas demandé la permission à l'homme de décorer les lieux, mais elle n'avait pas que cela à faire, elle l'aimait, mais elle vivait déjà dans ce trou perdu bizarre alors qu'elle n'était de base que de passage ! Donc bon, elle se passerait bien de son autorisation pour cette fois-ci ! Les expériences de Karl, qui l'avaient effrayé au départ, mais qui ne représentaient aucun danger pour elle, l'observer sans broncher. Deux d'entre eux la suivaient d'ailleurs, cartons dans les bras. Elle avait déjà égayé une partie des lieux, mais c'était tellement grand, elle n'en voyait pas la fin.
La belle vérifia son stock de décorations et fit la moue en apercevant qu'elle était bientôt à court de tout. Elle voulait absolument décorer le bureau de Heisenberg - si on pouvait appeler cela ainsi - et décida donc de se stopper là pour l'instant et de remonter en direction de la fameuse pièce. Mais c'est alors que la voix de l'homme gronda dans toute l'usine, faisant trembler les créatures qui s'y trouvaient.
- (Y/N) ! Qu'est-ce que c'est que tout cela (Y/N) ?!
Elle s'était doutée qu'il ne réagirait pas forcément bien à la nouvelle déco de l'usine, mais elle n'avait pas imaginé que cela le contrarie autant, du moins c'est ce qu'elle en tirait de son ton. Elle récupéra donc le carton le plus remplit et s'empressa de prendre la direction de l'ascenseur, heureusement qu'il n'empruntait jamais ce dernier, non monsieur se faisait ses propres escaliers, ce n'était qu'un frimeur selon la belle.
- Ah Mademoiselle (L/N) quel plaisir de vous voir en cette belle soirée !
- Duke ? Qu'est-ce que vous faites là ?
- Je devais faire des affaires avec Lord Heisenberg, mais visiblement quelque chose a complètement accaparé son attention.
- Je suis coupable de cela, j'en suis désolée !
- Oh je me suis bien douté que vous étiez au cœur de cette affaire, dès qu'il s'agit de vous il n'y a plus aucune autre priorité aux yeux de Lord Heisenberg. Puis-je savoir ce qui cause toute cette agitation ?
- J'ai décidé de décorer l'usine, pour les fêtes.
Le Duke était un être mystérieux qui cachait toujours bien ce qu'il pensait et ressentait, mais suite aux paroles de la belle, il ne put cacher sa surprise et un rire gras quitta sa gorge.
- Et bien en voilà une surprise ! Je comprends mieux maintenant. Je vous souhaite bonne chance dans cette tache.
La jeune femme répondit au sourire du blond et lui dit aurevoir d'un signe de la main avant de sortir de la cage d'ascenseur. Elle vérifia à droite et à gauche du couloir avant de s'engouffrer dans le bureau et de lâcher un soupir de soulagement. Elle ne savait pas où Karl se trouvait, mais lui non plus ne savait pas où elle se trouvait, elle pouvait donc continuer et finir son œuvre.
Mais tandis qu'elle entourait la vieille chaise de bureau d'une guirlande lumineuse, les lampions de cette dernière se mirent à clignoter de manière peu régulière, d'ailleurs les décorations en métal qui reposaient au fond du carton, qu'elle avait amené jusqu'ici, commencèrent à léviter autour d'elle. Et cela ne voulait dire qu'une chose et ce n'était certainement pas une bonne nouvelle.
La porte s'ouvrit sur un Karl qui semblait bien énervé et un rire nerveux s'échappa alors des lèvres de (Y/N) à cette vision. Elle s'avança doucement de lui et le rencontra à mi-chemin.
- Karl, quelle surprise !
- Oh vraiment ?
-... Tu es vraiment fâché parce que j'ai décorer les lieux ?
- Tu te rends bien compte de ce qu'est cet endroit ?
- Ton usine et accessoirement notre lieu de vie. Oh ! C'est également ton petit sanctuaire étant donné qu'aucun membre de ta famille ne vient jamais ici.
- Exactement !
- Et donc ? Dis-moi ce qui ne va pas avec le fait de tout décorer.
Devant la confusion de la belle, qui ne voyait pas vraiment le mal à égayer les lieux en cette période festive, l'homme se massa les tempes et lâcha un soupir las. Il retira son chapeau et ses lunettes - ce qui était une manière pour lui de se mettre à nu, de se montrer vulnérable en présence de la belle - et intima à la jeune femme de s'asseoir à ses côtés sur un canapé quelque peu branlant.
- Je comprends que tu aimes cette fête, euh... Noël ! Mais... Je n'ai jamais eu rien de tel lors de mon enfance, il n'y a aucune joie dans ce village (Y/N), en tout cas pas pour un enfant. Miranda m'a très vite fait comprendre que je devais abandonner les joies de l'enfance et pour me protéger je me suis forcé à haïr ces fêtes et tout ce qui s'y rapporte.
- Sauf que tu n'es plus un enfant Karl et que cette femme n'a plus autant d'emprise sur toi que par le passé ! Tu m'as dis que tu voulais te débarrasser d'elle et être enfin libre ! Je sais que ça va prendre du temps cette révolution que tu prépares, mais en attendant tu peux faire des petits pas en direction de la liberté. Comme accepter que l'usine soit plus festive.
L'homme embrassa seulement sa belle, il n'avait rien à dire, elle avait raison. S'il voulait se débarrasser de l'emprise et de l'influence de Miranda sur sa personne, il y avait tellement de choses qu'elle lui avait interdit, elle lui avait tellement plus dérobée que son enfance...
-... Tu peux continuer à décorer l'usine si ça te fait plaisir, je vais même te filer un coup de main !