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ouragan
/u.ʁa.ɡɑ̃/
1. tempête très violente, où la vitesse du vent dépasse 120 km à l'heure
2. déchaînement impétueux, explosion de sentiments, de passions
certains dieux encore en vie pour le voir auraient pu assurer une chose, que orphée et eu...
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Après avoir été acheter les boissons qui les aideraient à passer une meilleure soirée, les adolescents étaient retournés au Château, totalement ignorants face à Kelce et le fait qu'il les avait vu. Ce dernier s'était alors empressé de rejoindre Rafe Cameron qui se trouvait dans un bar et de lui raconter ce qu'il avait vu, sans savoir que le cœur du blond avait raté un battement au prénom de la brune.
Désormais, la nuit était la seule chose qui était censée faire peur aux Pogues, même si les guirlandes qui tournaient autour des branches de l'arbre au-dessus d'eux éclairaient tout le jardin du Routledge. "Mesdames et messieurs!" s'exclama d'ailleurs ce dernier en entrant dans le jacuzzi. "Vos boissons." Il distribua chaque canette de bière à chaque jeune présent chez lui.
- "Cul sec John B!" ricana Kie en le pointant du doigt, une cigarette à la main.
- "Cul sec?"
- "Cul sec!" Le brun fit une entaille dans le côté de sa boisson, seulement pour être imité par les trois autres garçons.
JJ sentit les picotements des bulles descendre le long de sa gorge pour rejoindre son estomac. Presque en même temps, les quatre amis retirèrent la canette de leur visage alors que le leader s'écria, "Ouais!" en levant les bras vers le ciel.
Il secoua son bras pour mélanger l'eau de la piscine avec quelques gouttes d'alcool qui flottèrent quelques instants dans les airs. Les Pogues rigolèrent tous en chœur, oubliant ainsi les problèmes qu'ils avaient accumulé au fil des jours.
Le Maybank se rapprocha de sa copine pour déposer un baiser sur son nez tandis qu'Aaron écrasait la carton maintenant vide des bières sur la tête du Routledge, ce dernier bougeait la tête au rythme de la musique. "Hé mec ça cartonne!" tenta le blond. Il reçu alors une tape sur le front pendant que ses amis rigolaient un à un.
- "Ferme-la chéri." souffla la Leighton, un sourire joueur pourtant sur ses lèvres.
- "Je peux me joindre à vous?" demanda le Heyward en s'élançant sur ses deux meilleurs amis.
Et, pendant plusieurs minutes conduisant à plusieurs heures, les adolescents étaient enfin heureux. Depuis deux mois, ils retrouvaient enfin tous le sourire, et rien ne semblaient pouvoir les séparer à ce moment. C'était comme s'ils étaient destinés à durer pour l'éternité, seulement pour être peut-être arrêtés par la mort en cours de route, mais ils allaient de toute façon se retrouver dans leurs prochaines vies, ou même dans le prochain monde qui leur tendrait les bras.
