La vie que nous rêvons d'avoir

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Une chaleur se répands dans tout mes membres, alors que mes jambes flanche sous moi. Je me retiens comme je peux au mur. Idriss sourit à ses enfants. Elle les couvre d'un regard plein d'amour, de tendresse... Elle leur caresse la joue alors qu'ils parlent tous en même temps. Uniquement un duel remarque ma présence, mais il ne dit rien. On a les même cheveux. Les mêmes yeux aussi. Mais pourtant je ne fais pas parti de cette belle famille. J'ai été éloigner il y a très longtemps. Éloigner, ou plutôt abandonner... J'aurai voulu avoir se que eux ils ont, mais je suppose que j'en demandais trop. Vouloir une mère qui m'aime, c'était trop. Je ne pouvais pas tout avoir... Et pourtant eux, ils ont tous ça. Une mère qui les aime. Un foyer stable et accueillant. Une joie de vivre innocente qui ne peut pas leur être arracher...

Une larme roule sur ma joue, mais je l'essuie rapidement. Idriss a laissé les courses à l'intérieur, et viens de refermer la porte. À présent, elle se tourne vers moi, me regardant l'air intriguer.

IDRISS- Vous disiez ?

Mon portable vibre dans ma poche. Il faut que je parle et que je parte d'ici au plus vite.

__ Je m'appelle Noor.

Je met mon cerveau en mode survie. Tout ça. Tout se que j'ai vue, ne doit pas m'affecter. C'est la vie. Je devais m'y attendre. C'était évident.

__ Je suis le bébé que vous avez laisser à l'orphelinat il y a 18 ans.

Son expression change. Elle se décompose presque devant mes yeux, perdant son air sympathique de tantôt. Je vois ses yeux me scanner à une vitesse incroyable. Elle regarde mon visage d'abord. Mes cheveux, et un petit bruit quitte ses lèvres.

IDRISS, chuchote- Cataléya... (silence) C'est le nom que ton père t'a donné.

Je serre des dents en la regardant droit dans les yeux.

IDRISS- Maintenant tu t'appelle Noor... C'est beau aussi.

Elle affiche un sourire crispé, puis baisse les yeux.

IDRISS- Comment est-ce que tu a eu mon adresse ?

__ C'était dans un dossier à l'orphelinat. Il y avait des informations sur toi et...Sergio.

IDRISS- Ah. Je vois.

Un nouveau silence pesant.

IDRISS- 18 ans... Tu a déjà 18 ans ? C'est fou. Le temps passe vite.

Je n'arrive pas à comprendre les émotions qu'elle affiche. Ils sont mélanger. Contradictoire. Mais une chose est sûre. Elle ne s'attendait pas à me voir là.

IDRISS- Qu'est-ce que... Qu'est-ce que tu deviens ?

__ Je vais bientôt passer mon BAC.

IDRISS- Une famille...?

__ Oui (silence) J'ai été adopter il y a un an de ça.

Elle hoche la tête en en roulant ses bras autour de son buste.

IDRISS- Ils te traitent bien, j'espère.

Tu espère ?

__ Oui. Ils sont parfait.

Nouveau silence. Quand elle lève enfin les yeux vers moi, elle dit :

IDRISS- Tu est ici pour avoir des réponses, pas vrai ? Et pas uniquement pour faire la conversation.

__ Oui.

IDRISS- Bien

Elle s'appuie contre la porte en soupirant. Elle commence à parler après que la voisine d'à côté ai traversé le couloir, et qu'on entende ses pas dans les escaliers.

IDRISS- J'ai toujours regretté de t'avoir laisser là-bas. Je te le jure. Mais je n'avais pas le choix.

__ Pourquoi...?

IDRISS - J'étais encore jeune. Ma mère venait de mourir, et j'avais du mal à trouver un travail ici. Je suis tombé enceinte après seulement 4 mois de relation avec ton... (silence) Avec Sergio. C'était un vrai vagabond. Il était dans des coups foireux et je savais que lui et moi, ça n'allait pas durer 1sdez longtemps pour qu'il m'aide à prendre soin de toi.

J'ai envie de partir. Finalement je veux pas l'écouter l'histoire.

IDRISS- J'ai décidé de te garder, après mon accouchement. Je t'ai ramené à la maison, mais c'était difficile. Je ne savais pas m'occuper d'un enfant. C'était beaucoup trop difficile pour moi. Alors mon père m'a conseillé l'adoption.

Elle prend ma main dans la sienne, et ce contacte me fait sursauter. Je la retire immédiatement, avant de l'enfoncer dans ma poche sans relever les yeux.

IDRISS- Cataléyna ....

__ Je m'appelle Noor.

Elle reste silencieuse, et soupire une nouvelle fois.

IDRISS- Oui. Excuse-moi, Noor. Si je pouvais remonter le temps, je le ferai. Tu était une magnifique petite fille, agréable et attachante. Mais sans argent, sans soutien ... C'était impossible pour moi de te garder à mes côtés.

__ Hm.

IDRISS- Je t'assure que je ne t'ai pas laissé aux portes du premier orphelinat que j'ai trouvé. J'ai longuement cherché. L'Orphelinat des Bons Enfants étaient celui qui me convenait le plus. Le directeur qui m'a accueilli m'a assuré qu'ils allaient bien s'occuper de toi. Il me l'a promis, alors j'ai fais se qui était là meilleure chose à faire.

Ce même Directeur a abusé de moi plusieurs années après, et m'a rendu comme je suis aujourd'hui. Faible, et instable. Ça partait d'une bonne intention Idriss, mais c'est toi qui m'a jeté dans la gueule du loup. C'est toi qui m'a enfermé là-bas. Tout ça au final, c'est de ta faute...

__ Merci d'avoir bien voulu me parler. Je vais y aller maintenant.

Où est Sergio ? Vous vous êtes séparez combien de temps après ? Est-ce qu'l était d'accord ? C'est lui le faire de tes autres enfants ? Comment tu a fait pour en avoir autant alors que je pourrissais dans ce trou ? J'ai encore plein de choses à lui demander, mais je garde le silence, et fait un pas en avant pour la contourner. Elle m'arrête en me tenant par le bras.

IDRISS - Attend !

Je me tourne vers elle.

IDRISS- Sergio. Tu a cherché à le contacter ?

__ Non.

IDRISS- Bien... Ça serait bien que tu ne le fasse pas.

__ Pourquoi...?

IDRISS - Il n'es pas celui que tu aimerais qu'il soit.

Elle ne rajoute rien, puis rentre rejoindre sa merveilleuse famille à l'intérieur, loin de moi, un très très vieux souvenir.

Qu'elle journée pourri alors...

A suivre ....