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Mardi - Jour de la rentrée

Zahid dort encore, un bras en travers de mon corps. Je glisse ma main sous la couverture, et attrape mon téléphone avant de l'allumer, et de regarder l'heure. 03H00. Mes cours doivent commencer à 08H00, et je n'ai pas fermé l'oeil de la nuit. Si. Après avoir discuté longuement de différents sujets avec Zahid. Il est le premier à avoir fermer les yeux, le menton appuyer contre ma poitrine. Le regarder dormir m'a apaisé, alors j'ai tenté de faire de même. Le problème c'est que j'ai fais un cauchemar (pas une terreur nocturne, mais un cauchemar), et ça m'a réveillé. A présent, impossible de retrouver  le sommeil. Je stress trop. J'étais aussi impatiente que stresser d'être à ce jour. Je soupire. Zahid grogne, et me turne le dos, retirant son bras. Il est torse nu, et la peau de son dos iradi d'une chaleur réconfortente. Je me faufile contre lui, enroule mon bras autour de sa taille, et ferme les yeux. 

...

07H00

Je termine de me brosser les dents, tout en essayant d'arrangeant mes cheveux en même temps, et lissant mon tee-shirt. La salle de bain se toruvant de notre chambre, j'arrive à voir Zahid assis sur le lit, se massant la nuque. 

ZAHID - Tu veux que j'te dépose ?

Sa voix saune creux est grave. Sa fameuse voix du réveil. Je l'adore. Parce qu'elle me donne des papillons dans l'estomac, et me fait sourire. Il glisse sa main dans ses cheveux, et ébouriffie, soupire, puis tourne la tête vers moi, et ça me prend au dépourvu. Sa peau couleur caramel brille sous les premier rayons de soleil qui filtre à travers nos rideaux encore tirés. 

__ J'y vais avec Issia. 

Il fronce d'abord les sourcils, puis hoche la tête, se rappelant de qui est-ce qu'il s'agit. Ils ne se sont vue qu'une fois, mais je parle beaucoup d'elle et de Emir. 

ZAHID - Ah. La fille avec le gosse. 

__ Il s'appel Emir.

ZAHID - Je sais. Tu me l'a déjà dit. 

Il se ève, étire son corps svelte en se tournant vers la fnêtre. Je crois qu'il le fait pour pas que je vois sa Torpille de Phorton se dresser à travers son jogging gris. Une pensée me traverse soudain. Est-ce qu'il porte un caleçon là-dessous ? Je me rince la bouche, les joues en feux, puis l'essuie d'un revers de la main. Zahid et moi nous nous croisons dans l'embrasure de la porte. Il me sourit, me détaille de la tête au pied, mais nous ne nous touchons pas. Oubliez pas. Sa Torpille de Phorton. 

Je me rend dans la chambre pour récupérer mon sac et mes affaires, alors qu'il s'enferme dans la salle de bain. Les toilettes s'y trouvent.

__ Alors arrête de l'appeler comme ça.

ZAHID - Quoi ?

__ Arrête d'appeler Emir le "gosse". C'est même pas un gosse. C'est un bébé. 

Mon téléphone vibre. Un message de Issia. J'espère que t'es pas déjà derrière la porte. Petit accident niveau quatre ! Vomi de bébé ! Je souris, et lui réponds. Je suis encore chez moi. Emir loupe jamais sa cible. C'est un champion olympique ! Je glisse mon portable dans la poche  de mon jean, alors que Zahid ressort de la salle de bain en essuyant ses mains sur son jean. Plus de Torpille. Il peux me prendre dans ses bras. Et j'en profite. Il sens l'odeur de nos draps. De l'amande et du savon de marseil. Je ferme les yeux pendant qu'il nous berce d'avant en arrière. 

ZAHID - Puisque j'peux pas te déposer. J'pourrais venir te chercher ? On ira manger un grec.

__ C'est toi qui paie.

ZAHID - A croire que t'a pas reçu un gros héritage comme nous tous.

Je glousse.

__ Je paierai alors. 

La vie que nous rêvons d'avoirWhere stories live. Discover now