Chapitre 8

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Chapitre 8 :
Révélations.

«Le temps de l'attente ressemble au temps de la sécheresse; toujours trop long.» -Jovette Marchessault.

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21 Octobre 2014


«Est-ce que vous allez enfin me dire ce qu'il se passe?!»

Le silence angoissant dans lequel était resté Louis jusqu'ici est maintenant brisé par sa supplication. Il ne sait plus quoi faire, la panique est doucement en train de le ronger alors que la peur de ne pas savoir ce qui se passe pour son bouclé s'est infiltrée dans ses veines, prenant petit à petit toute la place.

«Je vais d'abord vous demander de vous calmer, j'ai à vous parler.»

Le calme du médecin contraste tellement avec tout l'être de Louis que le mécheux n'a qu'une envie, lui sauter à la gorge. Ses paroles sont lentes, posées, alors que Louis se sent bouillir à l'intérieur. Et même si il sait que l'attitude de ce médecin est principalement comme ça pour, justement, calmer ce stress qui a envahit Louis – cela n'empêche en rien l'envie de Louis de lui foutre une bonne baffe, soyons honnêtes. Et, comme la patience de Louis a clairement atteint ses limites depuis un moment maintenant, il explose.

«Me calmer?! Est ce que vous vous foutez de ma gueule?! Ça fait plus de cinq heures que mon copain a été emmené ici et personne n'a encore été foutu capable de me dire ce qui se passait ou du moins me rassurer bordel! Il a fait un putain de malaise, d'accord?! Il a fait ce putain de malaise alors que tout allait bien, et la seule chose que vous trouver à me dire c'est calmez vous?! Nan mais je rêve! Vous ne m'avez même pas autorisé à aller le voir!»

Louis hurle, complètement hors de lui. Cela fait bien trop longtemps qu'il tourne en rond comme un pauvre imbécile en attendant qu'on lui autorise enfin d'aller voir son amant. Des patients et des médecins se retournent et font les gros yeux suite à ses exclamations, mais Louis n'en a que faire. Il n'en peut plus. Il veut juste voir Harry et le prendre dans ses bras sans plus jamais le lâcher.

«Monsieur s'il vous plaît.. Si nous ne vous avons pas laisser le voir c'est tout simplement parce que nous lui faisions passer quelques examens.»

Louis s'apprêtait à répondre mais aucun son ne sort. Des examens? Ils ne l'ont pas laissé voir parce qu'ils lui faisaient passer des putain d'examens?

«Des examens?! Mais il ne s'est même pas encore réveillé! Bordel mais tenir les gens au courant, vous connaissez le principe?! Je suis ici depuis des heures entières et je n'ai aucune nouvelle parce que vous lui faites passer vos putains d'examens?! Vous vous foutez de moi?!»

Le médecin face à lui ne réplique d'abord pas, lui lançant simplement un regard désolé avant de reprendre, des paroles pleines de professionnalisme sortant alors de sa bouche.

«Nous n'avons pas besoin qu'il soit réveillé pour certain examens. Ces derniers nous ont d'ailleurs révélé certaines choses. Nous voudrions vous en faire part.

- Maintenant?»

Louis demande bêtement, l'angoisse ayant rapidement – trop rapidement – pris la place de la colère.

«Oui, monsieur. Nous allons aller voir monsieur Styles et nous discuterons là-bas.»

Louis hoche lentement la tête, angoissé. Le médecin avait l'air préoccupé et son visage plus que crispé n'assurant rien de bon terrorisait le mécheux. Il le suit sans un mots, mille-et-une explications tournant dans son esprit. Une fois devant la chambre, le docteur ouvre la porte avant de se décaler pour laisser Louis passer. Ce dernier prend une grande inspiration, expire longuement, puis finit par entrer, à reculons. Il a peur de ce que va lui annoncer le médecin. Lorsque ses yeux voient enfin Harry, Louis sent les larmes lui monter aux yeux. Voir son amant allongé dans ce lit d'hôpital lui brise le coeur. Harry ne mérite pas d'être là. Rien ne devrait jamais lui arriver.

It's over, Love. I'll join you. [L.S]Tempat cerita menjadi hidup. Temukan sekarang