1. Le bout du tunnel...

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<< Jetais une rose, entre les mains de celui qui n'avait pas l'intention de me garder. >>

Chapitre 1: Le bout du tunnel...

Point de vue: Bella.




Il pleut, il fait froid, je marchai dans les rues de San Francisco pour pouvoir échapper mon père. Plus que 15 minutes de marche, et je serai arrivée.

J'ai froid, je suis toute trempée, mais je me dis que j'ai bien fait de partir maintenant.

J'ai fui mon père et ses hommes, enfin.

Eh bien, se n'était pas aussi simple. Il devait être 23h00. Mon père était en réunion avec certains membres de son gang. Et comme à son habitude, mon père était bourré et ses hommes aussi.

J'ai fermé ma porte à clef et l'ai bloqué avec mes meubles, puis j'ai rangé mes affaires, ouvert la fenêtre, j'ai vérifié s'il n'y avait personne, et j'ai mis le rideau dehors et je suis descendu.

Malheureusement pour moi, le rideau n'atteignait pas le sol, il devait y avoir au moins 1 mètre 50 entre ma position sur le rideau et le sol.

Mais je ne pouvais pas remonter, j'ai fait mon choix depuis bien longtemps.

Et je ne peux plus retourner en arrière. Alors je sautai, j'atterris sur mon dos. Heureusement pour moi que j'avais mon sac sur mon dos.

Je me redressai avec beaucoup de mal, j'avais mal partout, surtout à mes chevilles. Mais je devais oublier cette douleur.

Je devais l'oublier malgré les nombreux picotements que je ressentais.

Je devais les oublier pour ma survie, pour ne plus avoir à subir tout ça.

Cette douleur n'était rien, comparée à tous ce que j'ai vécue.

Et c'est pour ça que je dois partir, le plus vite possible.

Ma chambre est au deuxième étage et mon père et ses hommes étaient dans le salon en train de boire. Donc aucune chance qu'ils m'entendent.

Quand tout à coup, j'entendis des bruits, ils venaient de l'intérieur de la maison. Le bruit était vraiment proche de la porte d'entrée, il n'y avait que la porte de l'entrée principale qui me séparait de cette, ou ces personnes.

Je sentais mon cœur battre de façon désordonnée. Je sentais des gouttes de sueur perler sur le long front.

Ensuite, je me suis mise à courir ma vie était en jeu, si je m'enfuis, j'aurais enfin la vie que j'ai voulu avoir loin de ce psychopathe qui me sert de père.

Mais j'avais peur que mon "père" me retrouve s'il me retrouve, je suis sûr de rejoindre ma mère dans l'au-delà. Mais je préfère mourir plutôt que vivre avec un enfoiré et souffrir.

Si il me retrouve je me tirerai une balle dans la tete. Je n'ai plus la force, mentale et physique d'endurer tout ça.

J'étais maintenant devant le grillage, vu que j'avais prévu ma fugue depuis maintenant un an. J'avais tout analysé et j'avais remarqué qu'un endroit le grillage était tordu. Et que je pouvais passer malgré quelques difficultés comme mes formes, ou encore mon sac.

Je courrais, j'avais peur, je sentais les larmes me monter, j'avais peur de ce qu'il pouvait m'arriver s'il me rattrapait.

Tout en m'enfuyant je repensai aux fois où j'avais tenté de le faire. Il me reste de très mauvais souvenir de ces fois.

After the tearsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant