After the tears

24. Chamaillerie

Chapitre 24: Chamaillerie.

Point de vue: Bella.

Je venais tout juste de me réveiller, enfin réveiller est un grand mot puisque je n'ai pas réussi à dormir ou très peu.

Je n'avais fait que penser à cette vidéo, plus précisément à Ethan.

Je me redressais et me dirigeai vers la salle de bain. Je ne voulais pas me regarder dans le miroir, car il y avait rien à voir.

Mon visage devait être affreux, mes cernes devaient être beaucoup plus visibles et foncés. Mon teint devait aussi être pâle et mes yeux devaient être gonflés.

Je me douchais rapidement, je me vêtis d'un jogging gris et d'un sweat de la même couleur. Je me rallongeai sur mon lit. Je n'avais plus la force de bouger mon corps, il était lourd.

Quelqu'un ouvrit la porte, mais je ne me retournais pas. Je restais dos à celle-ci.

- Tu ne viens pas manger ? me demanda cette voix que je reconnus aussitôt.

- Je n'ai pas faim. répondis-je.

J'entendais des bruits de pas, il se mit en face de moi. Mais je mis très vite ma couverture sur ma tête. Il lâcha un rire avant de se mettre à tirer sur ma couverture, je me débattais comme je pouvais, mais il avait beaucoup plus de force que moi.

- Mais lâche ma couverture ! ordonnais-je.

- Non, je lâcherai si tu viens manger !

- Je ne compte pas bouger d'ici. dis-je d'un ton ferme.

- À ce que je vois, tu es têtue. dit-il en rigolant.

Je continuais de tirer la couverture vers moi et là je ne sentais plus la couverture en train d'être tiré. Je soufflais de soulagement et dis :

- Tu vois, j'ai gagné.

Et là, il me prit par surprise, il tira d'un coup la couverture. Il avait attendu que je baisse ma garde le traître.

- Alors c'est qui a gagné mi bella ? dit-il en levant la couette et en souriant.

Je me levai sur mon lit, grâce à la hauteur du lit je faisais un peu près sa taille, je me précipitai vers lui. Et lui sauta dessus, je voulais récupérer ma couverture.

- Une vraie tigresse ! dit-il en s'étouffant de rire.

- Lâche ma couverture !!! dis-je en me débattant.

J'étais sur son dos, ma couverture était dans ses mains, il la mettait bien devant lui. Là où je ne pouvais pas l'atteindre. Je lui donnais des coups au torse pour qu'il me rende ma couverture.

Je continuais, j'augmentais la puissance de mes coups, même si ça n'avait pas l'aire de lui faire mal.

- Es-tu sûr de ce que tu es en train de me faire ? me questionna-t-il.