O.S 3 : Ces mots

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Le bataillon d'exploration était de retour de son expédition qui visait a capturé le titan féminin. Titan féminin, dont quasiment la plupart des membres qui y participaient, ignoraient l'existence.

C'est sous les yeux mécontent de la foule, que le bataillon passa la porte pour s'enfoncer dans la ville et se diriger vers leur QG.

Le moral des troupes était au plus bas, l'expédition était un fiasco, et on dénombrait encore de nombreuses pertes parmi les membres du bataillon.

Certains avançaient complètement abattus, d'autres le regard vide face à l'horreur dont ils venaient de réchapper miraculeusement, d'autres encore ruminaient leur colère.

Perdu dans ses pensées, Livaï, caporal-chef du bataillon d'exploration, fut abordé par le père de Petra Ralle, l'une des membres de son escouade. Celui-ci, volubile a souhait, lui parlait d'une lettre que sa subordonnée lui avait envoyé. Elle ne tarissait pas d'éloge sur sa personne et écrivait à son père qu'elle lui était dévouée corps et âme. Livaï, déjà très affecté par tout ce qui venait de se passer, reçu un nouveau choc suite au discours de ce père qui ignorait encore que sa fille ne rentrerai pas à la maison ce soir. Tout comme beaucoup d'autres, qui comme le stipulait leur devise, avaient offert leur cœur pour la cause.

Livaï poursuivit son chemin sans un mot, le regard figé et sombre, sous le regard quelque peu surpris et désarçonné du père de la jeune femme, qui au vu du silence du Caporal senti d'un coup l'angoisse venir : quelque chose n'allait pas. Mais pour Livaï, le moment des explications n'était pas encore venu.

Le bataillon poursuivit sa route jusqu'au QG où il faudrait aux membres du commandement, de rapidement se réunir pour débriefer de la situation car les conséquences de cet échec ne serait pas sans répercussion sur leur unité et il leur faudrait vite trouver une parade.

Arrivé dans la cour, chacun commença à se dirigé vers les différents lieux où ils devaient se rendre. Les chevaux furent rentrés aux écuries, et la cour se vida progressivement.

Deux retardataires y étaient encore. Livaï, qui s'était gravement blessé à la cheville pour éviter la mort à la jeune recrue Ackerman et ladite jeune fille qui traînait justement afin de parler à son caporal mais ne savait pas comment l'aborder.

Elle lui lançait des regards en coin, réfléchissant au moyen d'attirer son attention afin d'en finir avec ce qu'elle avait a lui dire.

De son côté, Livaï avait remarqué le manège de sa jeune recrue. Mais là, au moment présent il n'était vraiment pas d'humeur à discuter. Sa cheville lui faisait un mal de chien, la douleur remontant le long de sa jambe jusqu'à sa cuisse. Le choc subit par sa mauvaise réception sur la main de ce fichu titan devait être plus grave que ce qu'il pensait.

Quoi qu'il en soit, il était d'une humeur massacrante. Il en voulait à la terre entière et à lui-même pour tout se qui s'était passé plus tôt. Il lui fallait trouver Hange au plus vite, mais sa fierté faisait qu'il ne voulait pas quitter la cour avant sa recrue. Ne voulant tout simplement pas qu'elle le voit avancé en boitant, en position de faiblesse.

Prenant son courage à deux mains, Mikasa prit une grande inspiration et se lança.
- Caporal, pourrais je vous parler rapidement ?
- Non j'ai pas le temps. T'as rien d'autre à foutre que de me coller au cul, Ackerman ? Te rendre auprès de ton amoureux par exemple ?
La belle asiatique se renfrogna.
- Etes vous toujours aussi désagréable ou cela m'est il réservé ?

Livaï la regarda méchamment. Non pas que les propos que la jeune fille lui faisait l'atteignait mais la douleur à sa cheville était si intense, qu'elle en était insupportable et le temps que lui faisait perdre Mikasa à discuter le mettait en rage.
- Et toi ? Es tu une emmerdeuse née où la connerie est inée chez toi ? Cracha t'il méchamment.

Recueil d'O.S Rivamika Où les histoires vivent. Découvrez maintenant