Recueil d'O.S Rivamika

O.S 7 : Luxure

Comment avaient ils fait pour en arriver là ? Livaï n'en avait foutrement aucune idée. La seule chose dont il avait conscience actuellement, s'était le corps de Mikasa Ackerman, pressé contre le sien, de sa bouche dévorant celle de l'asiatique avec gourmandise, de ses mains parcourant le corps de sa subordonnée avec ardeur.

Le dos de Mikasa rencontra le mur de la pièce faisant office de bureau à Livaï avec dureté. Elle eut un hoquet de stupeur avant de se retrouver plaquée, les mains de chaque côté de sa tête, le corps de Livaï l'écrasant, alors que leurs lèvres s'unissaient avec passion.

Tous deux perdaient tout contrôle. Se laissant emporter par cet étrange et soudain désir de l'autre. Les mains de Livaï lâchèrent les poignets de Mikasa et vinrent s'attaquer aux sangles au niveau de sa poitrine, qu'il défi rapidement et avec habilité, sans lâcher les lèvres de la jeune femme.

Elle laissa échapper un gémissement en sentant les mains de Livaï englober ses seins avec douceur, les palpant, les caressant avec un mélange de douceur et de fermeté. Mikasa se cambra contre lui, basculant la tête en arrière, lui offrant accès à sa gorge qu'il parcouru de baisers.

Il s'offrît même le luxe de la marquer. Aspirant la peau de son cou avec ardeur, lui arrachant un gémissement de douleur. Elle n'avait tellement plus conscience de ce qui se passait autour d'elle qu'elle ne protesta même pas.

Livaï l'attira contre lui, les décollant du mur. Il l'entraîna avec lui vers la porte de son bureau qu'il verrouilla ne souhaitant maintenant plus être interrompu. Le désir, l'envie qu'il avait d'elle était devenu beaucoup trop impérieux.
- Si t'as des velléités de vouloir arrêter...c'est maintenant ou jamais morveuse... lui dit il entre plusieurs baisers fiévreux.
- Je vous ai laissé entendre que s'était le cas ? Non ! Alors bouclez la !

Mikasa fit reculer Livaï jusqu'à son bureau. L'arrière de ses jambes percuta le bord du plateau. Livaï se retint au bord de justesse, surpris par la fougue de la jeune femme, qui lui plongea littéralement dans les bras, reprenant ses lèvres avec fureur.
- Bordel de merde... dit il en commençant à déboutonner la chemise à Mikasa.

Une fois sa tâche achevée, il glissa ses mains entre les pans, avant de remonter celles-ci le long de son corps, se refermant sur ses seins enveloppés de fine dentelle. Livaï s'arracha a ses lèvres, plongeant dans son cou. Il pinça la pointe de ses seins légèrement, la réaction de son corps fut immédiate.

Il laissa fleurir un sourire sur ses lèvres à l'entente du gémissement qui s'échappa des lèvres de la jeune femme. Les mains de Mikasa glissèrent sur sa nuque, l'attirant plus près contre elle. La main droite de Livaï glissa dans le dos de Mikasa ou il dégrafa son soutien-gorge, libérant sa poitrine qui se dressa fièrement sous ses yeux.
- Putain ce que t'es bandante ! Dit il en lui enlevant sa chemise et son soutien-gorge qu'il envoya sans ménagement au sol au plus grand étonnement de Mikasa.

Elle n'eut pas plus de temps de s'en préoccuper qu'il la souleva dans ses bras et inversa leur position, l'allongeant sur le bureau. Il s'attaqua aux boutons de son pantalon et au reste de ses sangles.
- J'avais dans l'optique qu'on baise et qu'on reprenne le cours de la journée tranquillement mais... finalement... commença t'il en la débarrassant de ses bottes, je crois qu'on va se porter pâle pour le reste de l'après-midi et de la soirée...

Mikasa se redressa mais il la plaqua à nouveau sur le bureau.
- T'as quelque chose à y redire ?
- Les gens se poseront des questions si on disparaît tous les deux...
- J'emmerde les gens ! Et t'en pense pas moins. Donc... dit il en la débarrassant du reste de ses vêtements.

Elle se sentit défaillir. Elle était complètement à la merci de cet homme. Mais elle l'avait cherché. C'est elle qui lui avait sauté dessus. Pourtant maintenant que les choses sérieuses commençaient, elle avait peur. Peur parce qu'elle n'avait pas réfléchi, ayant réagit sur un coup de tête. Mais surtout parce que son trop grand enthousiasme semblait induire Livaï en erreur concernant son expérience ou plutôt son inexpérience.