OS 12 : Part 4

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Lorsque Livaï arriva en début de soirée, Maria était à la cuisine et préparait le repas. Il arriva en silence derrière elle prêt à lui faire une farce mais elle le coupa dans son élan.
- À votre place, je ne ferais pas ça ! Dit elle en poursuivant la découpe de ses légumes.
- Comment fais tu pour toujours savoir que je suis la ?
- Je vous ai élevé ! Et j'ai suffisamment subit vos facéties durant votre jeunesse. Et puis, vous n'êtes pas un peu vieux pour ce genre de bêtises ? Lui dit elle en se retournant face à lui le menaçant de son couteau.

Livaï fit un pas en arrière en levant les mains en signe de paix. Elle fit une grimace avant de lui tourner le dos et de reprendre son office.
- J'ai l'impression de revivre Maria, dit il simplement. Que nous prépares tu de bon ? D'ailleurs, où est Mikasa ?
- Elle dort. Cette petite était épuisée. Elle a visité la maison et s'est écroulée sur votre lit !
- Ah... dit il en passant la main derrière sa tête avec un air coupable.

Elle tourna la tête pour le fixer. Interpellée par son ton. Elle fronça les sourcils avant de poser son couteau et de lui demander.
- Qu'avez vous fait à cette pauvre fille ?
- Je ne pense pas que tu aimerais le savoir... dit il en lui tirant la langue.

Elle ouvrit de grands yeux, s'apprêtant à l'invectiver mais elle resta bouche bée en comprenant le sens de ses paroles. Elle rougit jusqu'à la racine des cheveux en s'exclamant mécontente :
- Mais vous n'avez pas honte !!!! Allez donc voir ailleurs ! Non mais vraiment ! Ces hommes... tous les mêmes ! Dit elle en grommelant.

Livaï déguerpit en rigolant doucement. Il prit les escaliers et grimpa à l'étage se dirigeant vers sa chambre dont il ouvrit la porte tout doucement. Mikasa dormait profondément emmitouflée dans le plaid. Il se rendit compte qu'il faisait plutôt frais dans la maison.

Lui était habitué a cette température mais pas Mikasa visiblement. Il vint s'assoir sur le lit près d'elle et glissa les doigts dans ses cheveux, ramenant sa mèche derrière son oreille.

Au contact de ses doigts sur sa peau, elle bougea, ouvrant les yeux tout doucement.
- Tu es rentré ? Lui demanda t'elle d'une voix ensommeillée.
- Oui, il y a peu. Maria m'a dit que tu avais dormi tout l'après-midi. Je t'ai épuisée à ce point ?
- Tu veux vraiment une réponse ? Lui demanda t'elle sur un ton à la fois amusé et de reproche.
- Ok. Je m'excuse. Je veillerai a t'octroyer un minimum de sommeil.
- J'espère bien ! Ou tu passeras tes nuits sur le canapé.
- Vraiment ?
- Peut-être...

Il lui sourit, posant sa main derrière son dos sur le matelas. Elle l'observa perdu dans ses pensées. Elle glissa la main sur son bras posé contre sa hanche, attirant son attention.
- Qu'est-ce qui se passe ? Ton après-midi s'est mal passé ?
- Hmm ? Non. Ça a été. J'ai régler le problème de la vidéo. Quant aux journaux qui ont posté les photos de nous, j'ai décidé de leur accorder une interview afin d'en finir avec cette histoire. Ils seront content. Je ne donne jamais d'interview alors ils devraient être satisfait d'avoir une réaction de ma part.
- Rassure moi... je n'aurais pas besoin d'être présente ?
- Non. Ne t'en fais pas. Je vais gérer ça comme un grand.
- Je suis désolée, Livaï. Mais je ne me sens pas prête pour ça. Pas après ce qui s'est passé.
- Je comprends. Ce monde que j'ai fuis, je le connais comme ma poche. Je sais comment y faire face. Même si Kenny n'a jamais été bien loin pour effacer les traces derrière moi, les scandales je connais, dit il avec un sourire amusé.

Mikasa se redressa et le fixa avec curiosité. Il ne semblait pas touché par les événements. Pourtant il devrait être inquiet des retombées pour son groupe.
- Tout ça ne t'inquiètes pas ?
- Non. Pourquoi ? Des attaques de la presse à scandale, ma famille en a toujours fait les frais. Ça n'a pas empêché le groupe de prospérer. Je me contrefiche de ce qui se dit sur moi, Mikasa. Bonne ou mauvaise, ils me font de la pub. Kenny et moi sommes au moins raccord la dessus. En revanche, je n'accepte pas qu'on s'en prenne à mes proches.
- Ça a déjà été le cas ?
- Oui. Après la mort de ma mère, on a beaucoup critiqué mon père sur le fait qu'il abandonnait son poste. Ils ont même insinuer que mon père n'aimait pas ma mère, parce qu'il en était jaloux. Qu'il devait se sentir libéré et que s'était pour ça qu'il avait disparu du devant de la scène. Ses attaques ont blessé mon père. Ma mère était tout pour lui. Sa mort l'a affecté au point qu'il a souhaité la rejoindre. Alors à sa mort... j'ai vrillé. Je me suis rendu dans les bureaux de presse du torchon qui s'en prenait continuellement à lui et j'y ai mis le feu. Je ne me suis pas caché. Mon action a eu l'effet d'une bombe. Kenny a vrillé lui aussi. Mais il a fini par comprendre pourquoi je l'avais fait. Ça s'est régler avec des excuses publique et quelques millions. Mais depuis, ils n'ont plus jamais tenter de s'en prendre à ma famille.

Recueil d'O.S Rivamika Where stories live. Discover now