Madame La Professeur

X

*Alice* Je me sens pas bien.

Je posais ma main à plat sur son front.

*Soane* C'est vrai que tu es chaude, je passe un coup de fil et je prends soin de toi, d'accord ?

*Alice* D'accord.

Si Alice ne luttais pas pour que je parte de chez elle c'est qu'elle devait effectivement bien être malade.

*Soane* Oui, bonjour.
je suis désolée mais je vais devoir annuler mes cours de cet après-midi, j'ai eut un imprévu.

*Soane* D'accord merci beaucoup, à demain et encore désolée xavier.

Je posais mon téléphone et me raprochais d'Alice.

*Soane* Tu as mal quelque part ?

*Alice* J'ai mal au ventre.
Dit-elle d'une voix très basse.

Je m'assis à côté d'elle.

*Soane* Ça va aller.

Je carressais ses cheveux.
À ma grande surprise elle ne me repoussa même pas.

*Soane* Tu veux rester là ou tu préfères que je t'emmène dans ton lit ?

*Alice* Vous pouvez pas me porter, je suis trop lourde pour vous.

Je m'approchais de son oreille et je lui chuchotais :

*Soane* C'est ce qu'on va voir.

Je la pris dans mes bras pour la porter.
Je montais les escaliers et tournais à ma droite pour entrer dans sa chambre.
Je la posais sur son lit.

*Soane* Dors maintenant.

*Alice* Vous allez partir ?

*Soane* Je veux pas être trop intrusive Alice.

*Alice* Ça ne me dérange pas que vous restiez.

Je souris suite à ce qui sorti de sa bouche.
Je me levais de son lit afin de prendre sa guitare placée à droite de sa porte puis je revint sur son lit à côté d'elle.

*Alice* Elle est belle hein ?

*Soane* Oui je trouve.

Je commençais à jouer no time to die de billie eilish.

Alice était choquée si j'encroyais sa bouche grande ouverte.

*Alice* Woah mais vous jouez tellement bien, je suis une merde a côté de vous moi.

*Soane* Oui c'est vrai que si on compare ton niveau au mieux il y'a clairement une différence.
Dit-elle avec humour.

*Alice* Eh je vous permets pas.

Je posais la guitare entre le mur et son lit en veillant à ce qu'elle ne tombe pas.
J'attrapais son menton, me raprochais de son oreille.

*Soane* Tu es parfaite alice, n'en doute pas.

*Alice* Si vous le dites.

*Soane* Dis moi à quel point t'as mal Alice ?

*Alice* Ça commence à passer.

*Soane* Tant mieux.

*Alice* J'ai soif...

*Soane* Je vais te chercher de l'eau, reste allongée.

Je descendis, et je pris un verre posé sur la table, j'ouvris le frigidaire, pris de l'eau et en versait dans le verre.

Je remontais les escaliers, j'entrais dans sa chambre.
Je vis Alice complètement endormie sur son lit.

Je posais le verre d'eau sur sa table de nuit à gauche de son lit.
Je me mis sur son lit et m'allongeais à ses côtés.

Je la pris dans mes bras comme si c'était la seule et unique occasion que j'avais et que j'aurais de toute ma vie, je ne voulais pas la lâcher, elle ne me laisserais jamais avoir cette proximité si elle n'était pas autant malade ou endormie, peut être par fierté, timidité, peur de la vulnérabilité, je n'en avais aucune idée.

Je me demandais si au fond de son cœur superficiellement en pierre se cachais pas un petit cœur d'artichaut, elle est humaine après tout, elle pouvait dire ce qu'elle voulait, elle avait besoin d'affection, d'amour, de chaleur humain, de quelqu'un qui prend soin d'elle, elle n'osait tout simplement pas demander quoique ce soit, elle est comme moi, au fond, je la comprends.

Je finis par très rapidement m'endormir, emportée par le doux parfum d'Alice.

00h34

PDV ALICE

je me réveillais en panique, toute transpirante.
Tout droit sortie d'un cauchemars.
Soane était derrière moi les bras enroulés autour de ma taille.

*Soane* Ça va ?
Dit-elle inquiète.

*Alice* Oui c'est juste un cauchemars, désolée.

Se réveiller avec sa prof dans son lit c'était une image assez... étrange, non pas que je ne voulais pas d'elle dans mon lit enfin avec moi, mais je ne sais pas, jamais dans ma vie je n'aurais cru vivre ce genre de choses un jour.

Je me replaçais correctement dans le lit, en prenant soin de m'éloigner de Soane jusqu'à me mettre au bord du lit.

Soane me tirait vers elle sans même me laisser le choix, elle me serrais contre son corps et me carressais les cheuveux dans un mouvements lent et répétitif mais surtout très agréable.

*Alice* Votre mari ne va pas être énervé ?
Dis-je avec humour.

*Soane* Tu as raison je ferai mieux de rentrer et de m'empresser de l'embrasser avant que je ne commence à lui manquer.
Dit elle en répondant à ma blague.

Elle se levait très lentement comme pour me laisser le temps de la retenir.

*Alice* Hum non ne partez pas, je préfère que vous restiez.

Elle s'approcha de mon oreille.

*Soane* Je t'avais dit que tu allais me vouloir que pour toi.

*Alice* C'est pas ça, c'est juste que vous faites un agréable oreiller.

*Soane* Alalala le déni.

*Alice* Taisez vous.

Elle me prispar la taille et vint placer son deuxième bras sous ma tête.

Je m'endormis directement sans même prendre le temps de mesurer la chance que j'avais d'être dans ses bras.