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PDV ALICE

9h00

Cette soirée chez soane m'a vraiment fait plaisir, mais elle m'a aussi fait comprendre que ce qui se passe entre elle et moi, cette amitié, étrange, n'est pas sans aucun risque, je me rends compte aussi à quel point j'ai besoin d'elle, je veux être dans ses bras tout le temps, je n'ai jamais ressenti ça pour personne, j'imagine bien que pour elle ce sont juste des câlins, mais pour moi, c'est tellement plus, c'est comme si j'étais à ma place avec elle, comme si ses bras étaient faits pour moi.

Je suis en cours à côté du bureau de madame Davies, soane, elle est assurément... attirante quand elle fait son cours, si seulement les élèves savaient que là cette femme qu'ils sont actuellement en train d'écouter était dans mes bras il y a encore quelques heures, putain qu'est-ce qu'il me prend à penser des choses comme ça, c'est une femme et moi je... suis complètement folle d'elle, ce que je risque certainement pas de lui montrer, elle me prendrait pour une pauvre élève qui fantasme sur sa prof, mais d'un côté, elle me prend dans ses bras, elle prend des risques pour moi, juste pour moi, peut-être qu'elle m'aime en tant qu'amie et non plus, peut-être que je me fais des films, peut-être que…

*Prof* Alice, tu es avec nous ?

*Alice* Euh oui mada... madame désolée.

Merde ça doit faire 15 minutes que j'ai les yeux dans le vide, elle est mignonne quand elle parle, qu'elle explique le cours, qu'elle répond aux questions des élèves, quand elle mord le bout de son crayon pour se concentrer, tous ses petits détails que je me rends maintenant compte que je les observe depuis le début de l'année.
Je pourrais la regarder pendant des heures…
Merde contact visuel.
Que fait-on chef ?
On détourne le regard ou on continue ?
Chef ?
Je crois que je bave son regard, je-
Elle me fait un petit clin d'œil très discret, mais réussi, car il a réchauffé mon ventre et mon cœur d'une vitesse impressionnante.
J'essaie de suivre son cours, mais la regarder, elle est tellement plus intéressant, PUTAIN MAIS QU'EST-CE QU'IL ME PRENDS, ALLÔ ALICE, RÉVEILLE-TOI.

Je pourrais la pousser sur son bureau, me faufiler contre son corps et la couvrir de baisers, putain Alice, sérieusement, reprends-toi.

LOUISE ?!?
J'ai oublié Louise, je me retourne brusquement pour voir si elle est là, à ma grande surprise, je ne la vois pas, elle n'est pas venue, j'étais vraiment occupée à imaginer ma prof tout près de moi que j'en ai oublié mon plus gros stress, que Louise divulgue tout ce que je lui ai raconté hier.

*Prof* Tout va bien Alice ?

*Alice* J'ai un problème avec mon exercice madame.

Elle vient vers moi, elle doit avoir compris que je voulais juste qu'elle s'approche pour lui parler discrètement

*Alice* Louise n'est pas là…

*Soane* Je sais, on m'a prévenu en arrivant, elle est malade, ne t'inquiètes pas.

J'écris quelque chose sur le bas de ma page pour pas avoir à le dire à voix haute

Tu es vraiment super belle Soane.

Je la regarde lire, un sourire se dessine sur son visage.

Elle saisit mon crayon et écrit quelque chose en retour.

Pas autant que toi Alice.

*Soane* Voilà et puis, tu rajoutes la base verbale, rien de plus simple.

*Alice* Merci madame.

Je gomme immédiatement les petits mots inscrits au bas de ma feuille.

Je m'affale sur ma table et regarde soane faire son cours, elle est si belle, dans son rôle de professeur comme elle l'est tout autant hors de ses cours.

Elle s'approche de moi, se baisse pour avoir sa bouche à hauteur de mes oreilles, comme pour me chuchoter quelque chose.

*Soane* Cessez de me regarder comme ça, vous me déconcentrez.

*Alice* Cessez de me vouvoyer.
Répondis-je avec un sourire.

Et si je me faisais des films ?
Pourquoi une prof aussi intelligente et belle s'intéresserait à moi ?
Moi, pauvre élève sans aucun intérêt.

Je lève les yeux en sa direction.
Elle me regarde avec douceur et un léger sourire.

Je laisse tomber ce que j'ai dit.
Elle peut très bien s'intéresser à moi, je ne perds pas espoir !!!

La sonnerie signifiant la fin du cours retentit à mon plus grand regret bien évidemment.

*prof* Alice, je te prierais de rester, j'ai deux mots à te dire.

Elle a parlé avec tellement de froideur que j'en ai la chair de poule, j'en tremble littéralement de peur.

Je marche doucement jusqu'à son bureau, comme si le sol pouvait s'écrouler à tout moment sous mes pieds.

Je m'arrête à quelques mètres devant son bureau sur lequel elle est assise.

*Prof* Alice avance.
Exprime-elle avec encore plus de froideur que dans sa dernière phrase.

Je fais quelques pas en avant.

*Prof* Encore.

Je marche jusqu'à être face à elle.

Elle se lève, contourne son bureau et se place face à moi.

*Alice* Je suis désolée si j'ai eut un comportement déplacé ou autre.

*prof* Alice, tu n'as rien fait.

*Alice* Alors pourquoi m'avoir demandé de rester.

Elle pose ses mains sur mes hanches et se rapproche de moi, jusqu'à combler l'espace entre nos deux corps.

Madame La Professeur Where stories live. Discover now