XV

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*Soane* Mais Alice, cet après-midi, tu as cours toi, tu es en train de sécher là ?

*Alice* Je dirais que j'étais malade ne t'inquiète pas.

*Soane* Olala mais Alice, je vais commencer à penser que j'ai une mauvaise influence sur toi.

*Alice* Je prends mes décisions, seule personne ne m'influence.

*Soane* D'accord d'accord.

Je m'assis par terre en tirant Soane vers moi.

Elle était entre mes jambes, son dos collé à mon ventre et ses yeux dirigés vers le ciel.

*Alice* Tiens.

Je lui passais mes lunettes de soleil, parce qu'elle plissait tellement les yeux qu'on aurait crus qu'elle dormait.

*Soane* Merci.

Un long silence s'installait.

*Soane* J'aime bien les pâquerettes.

*Alice* D'accord Soane.
Dis-je en rigolant.

*Soane* Bah quoi c'est vrai, c'est tout petit et blanc et il y a un tout petit point jaune au milieu, genre, c'est tout simple, mais super beau.

Je me penchais en arrière et arrachais cette fameuse petite fleure de l'herbe pour la déposer au-dessus de son oreille.

*Soane* C'est mignon…
Dit-elle en jouant avec l'herbe sous ses mains.

J'enroulais mes bras autour de ses hanches de manière à la coller à moi, j'en avais vraiment besoin à ce moment.
Je posais ma tête sur son épaule.

*Alice* Tu aimes les femmes ?

*Soane* Oui et non.

*Alice* C'est-à-dire ?

*Soane* Je les aime comme je les déteste, je sais que je ne réponds pas réellement à ta question, mais voilà ma réponse.

*Alice* Ce n'est pas une réponse, j'en veux une vraie !

*Soane* J'aime les deux, on va dire, et toi.

*Alice* C'est compliqué dans ma tête, je ne me suis jamais réellement encore posé la question.

*Soane* Oh, je vois.

*Alice* Du coup, tu as vraiment  un mari ?

Elle se mit à rigoler à pleins poumons.

*Alice* Bah quoi ?
Dis-je dans l'incompréhension.

*Soane* T'y crois réellement ?

*Alice* J'ai un doute, j'avoue.

*Soane* Je t'ai déjà dit que ce n'était pas vrai.

*Alice* Ça me rassure.

*Soane* Quoique j'ai quand même un homme qui partage ma vie.

*Alice* Ah, je vois…

*Soane* Il est tellement beau et mignon à la fois.

*Alice* Ohw, je suis heureuse pour toi.

*Soane* En plus, je lui aie acheté une nouvelle laisse il n'y a pas longtemps.

Mon visage se décomposait

*Alice* Tu attaches les hommes avec des laisses ?

*Soane* Je te parle de mon chien mongole !

*Alice* Ah, je suis trop con moi aussi.

*Soane* Je t'interdis de dire ça de toi-même.

*Alice* Pardon.

*Soane* Je préfère, il y a que moi qui aie le droit de t'insulter ici.

Madame La Professeur Where stories live. Discover now