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Aucun TW sur celui-ci, il n'est fait que de bonheur alors, lisez sans crainte ni modération.
Bonne lecture ;)

*Alice* Je voulais que tu dises ça, je voulais voir si tu comptais fuir encore ou prendre les devants et rester.

*Soane* Madame fait de la psychanalyse maintenant.

*Alice* Oui, en un mois, j'ai même eut le temps de passer ma licence en psychologie.

*Soane* Carrément ?

*Alice* Je suis fatiguée...

*Soane* Dors alors.

*Alice* Je voudrais que tu dormes un peu avec moi.

*Soane* Vos désirs sont des ordres, votre majesté.

Je m'allonge sur son lit et me colle à elle.

Nous avons les yeux rivés au plafond.

*Alice* Tu sais, je ne suis pas énervée contre toi et je ne t'en veux même pas non plus, je suis juste épuisée par cette situation, je ne sais pas comment agir, comment m'en sortir, que penser, que dire, je suis aussi pommée que toi et puis soyons d'accord, ce qui se passe entre toi et moi ce n'est clairement pas bien, même si ce n'est que de l'amitié, ce n'est pas légal, tu risques ton taff, pour moi, je vaux clairement pas le coût.

*Soane* Mais qu'est-ce que tu racontes, tu vaux tout l'or du monde à mes yeux Alice, je ne prendrais pas des risques pour quelqu'un que je n'aime pas.

*Alice* Tu... tu m'aimes ?
Reprit-elle.

*Soane* S'il te plaît, c'est déjà assez dur pour moi, je préfère que tuoublies ce que je viens de dire, qu'on reste amies, je n'ai pas envie de vivre un amour à sens unique plus longtemps.

*Alice* Soane, combien de nuits j'ai passé à cogiter en pensant à toi, combien de fois, j'ai failli t'envoyer un message pour t'avouer à quel point tu hantes mes pensées, que le soir avant de dormir, je m'imagine dans tes bras, que quand je ne vais pas bien, je ferme les yeux et me remémore ton parfum, je suis complètement amoureuse de toi Soane, et jamais, je me serais doutée que toi aussi sinon je t'aurais déjà avoué mes sentiments depuis bien longtemps.

*Soane* Je... je sais vraiment pas quoi dire, je m'étais préparée à tout, mais clairement pas à ça.
Ce n'est pas une blague ?
Tu n'es pas en train de te moquer de moi pour te venger ?

*Alice* Crois-moi, je suis tout autant sous le choque que toi, je te promets que ce n'est pas une blague, en tout cas si toi, tu dis bien la vérité sur ce que tu ressens alors c'est bel et bien réciproque.

Les larmes se font sentir, elles coulent à flot, venant jusqu'à rougir mes yeux et troubler ma vue et pour la première fois depuis bien longtemps ce sont des larmes de soulagement et de bonheur.

Alice vient les écraser avec son pouce, elle me prend dans ses bras et me chuchote des mots que je ne prends même pas le temps d'écouter, trop préoccupée à réaliser ce qui vient d'être avoué, notre secret montré au grand jour venant apaiser nos cœurs respectifs, nous délivrant du poids que nous portâmes.

Elle se recule et vient plonger son regard dans les miens.

*Alice* Je peux ?

Ne comprenant pas ce dont-elle parle, mais ne voulant pas dire non, je hoche la tête, montrant mon consentement.

Elle s'approche de moi, ce qui fait battre mon cœur intensément plus fort.
Elle pose sa main droite sur ma cuisse et vient centimètres par centimètres se rapprocher de mes lèvres, me laissant le temps de savourer le désire qui brûle dans ses yeux.
Nul ne pourrait éteindre ce feu qui nous consume, elle et moi à cet instant.
Même les créatures tout droit descendues d'enfer ne pourrait nous arrêter.

Son souffle s'écrase contre mes lèvres et sans même que je n'ai le temps de le comprendre ses lèvres se collent aux miennes nous lançant dans un baiser sans aucune retenue, nous vidant la tête de tout ce qui avait bien pu se passer avant ou des dangers de cet amour que nous éprouvons.
Ses lèvres sont douces, exactement comme je me les étais imaginées.
Aime-t-elle ce moment autant que moi ?
A-t-elle imaginé ce moment autant que moi ?
Toutes ces questions se bousculent dans mon cerveau pendant que mes lèvres, elles, continuent leur danse endiablée contre celles d'Alice.
Elle m'embrasse avec tant de tendresse, mais tout en étant si... sauvage…
C'est bien la première fois que je goûtais à ses lèvres, ce fruit défendu dont je n'ai normalement pas le droit de goûter.
Mais bon, que voulez-vous, les règles sont faites pour être brisées, non ?
Le pire, c'est que je n'arrive même pas à culpabiliser de ce que je suis en train de faire, c'est tellement bon que je n'aie nulle envie de m'arrêter.
C'est à contrecœur que je m'arrête de l'embrasser pour la regarder dans les yeux.
Et bizarrement la première chose qui sort de ma bouche est :

*Soane* Ça va ?

*Alice* On ne peut mieux, je crois que tu imagines pas à quel point je suis heureuse là maintenant et pourtant la journée n'a clairement pas bien commencé.

*Soane* On peut dire que je suis ton petit rayon de soleil ?
Dis-je avec timidité.
Moi, dire ça ?
Ça ne m'était jamais arrivé d'être autant... niaise…

*Alice* Mon soleil même.
Vient là, j'ai envie de t'embrasser encore, histoire de bien m'assurer que tout cela est réel.

Elle vient s'asseoir sur mes genoux, elle prend ma nuque entre ses mains et rapproche mes lèvres des siennes.

Madame La Professeur Where stories live. Discover now