Chapitre 17

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 Quatre longues journées viennent lentement de s'écouler. Pas une seule fois je n'ai quitté mon lieu de pénitence malgré les aller et venus de Pablo, Rizio et même Jessy. Je les ais laissés tenter de me sermonner sur mon attitude, mais qu'importe leurs avis, à mes yeux, ils ne sont ni des amis ni de ma famille.

L'absence de ma grand-mère m'insupporte, la chaleur de sa main sur ma joue ou qu'elle me prenne dans ses bras me manque profondément. Depuis que j'ai retrouvé des brides de mon passé, je pense à Bibi, mon ours en peluche, mon seul ami, mon confident. Qu'est-il devenu?

J'inspire profondément en me laissant tomber vulgairement sur le matelas, bras et jambes écartés, je ferme les yeux et j'implore mon esprit de m'évader de cette chambre, de me ramener là où mon passé était joyeux entouré de mes parents.

-Mlle Heaven! Entonne une voix familière, on se réveille!

-merde! Grogne-je alors que je sens une main puissante s'accaparer de mon corps, mon cerveau toujours endormie me laisse penser à un rêve qui prends une tournure amusante. Je rigole avant de crier par la froideur qui me glace le sang. Mes orbes se posent sur Dante, en jogging et en tee-shirt. Et un visage littéralement amusé de me voir ainsi. Vous êtes malade! Brame-je en me relevant de la douche, son regard glisse sur mon corps, mes vêtements me collent, mes tétons durcit par le froid de l'eau pointe dangereusement. Et un pervers! Crache-je en entourant mon buste d'une serviette.

-Si j'étais un pervers Mlle Heaven, soufflait il en approchant dangereusement de mon être, vous seriez jambes écartées sur mon bureau alors que moi, susurrait t'il sensuellement à mon oreille, je serais à genoux devant vous en train de.... Je ne le laisse pas finir que ma main se place sur sa bouche.

-Taisez-vous! Ordonnais-je tremblante, malgré que je sente ses lèvres s'étirer dans un sourire, je tente de garder une contenance face à lui, vous êtes... je ne sais pas trop ce que vous êtes mais vous l'êtes! Grondais-je en m'étalant de tout mon long au sol. Je vous déteste! Jurais-je tout en sentant la honte m'envahir. Allez-y, moquez-vous de moi! Déclare-je sans tenter de me relever.

-Je ne me permettrais pas Mlle Heaven, confiait il, me moquer de vous dans un rire à gorge déployé, continuait il à dire, vous prouverais que vous et moi aurions un ... lien amical et ce n'est pas le cas! Vous devriez vous relever et vous préparer, Maria va déposer des habits pour vous, une personne aimerait vous voir! Précisait il froidement tout en sortant de la salle de bain, me laissant seule à plat ventre sur ce carrelage froid.

Je me redresse avant de prendre une douche rapide. Parée d'une serviette de bain, je glisse mon visage dans la minuscule ouverte de la porte pour être sur que je sois seule. Rassurée de l'être, je me glisse vers mon lit où sont déposés mes vêtements, je souris en portant mes orbes sur mon vieux jean usé, mon vieux tee-shirt et le gilet de ma grand-mère rongé par les mites. J'observe l'ensemble de sous-vêtement en dentelle noir posé délicatement sur le matelas. Sans me soucier de sa provenance, je glisse le tanga sur mes cuisses en dandinant mon popotin.

-Une taille au-dessus n'aurait pas été du luxe, clamais-je à moi-même. J'apprécie la douce matière sur ma peau, je tente d'observer mon fessier par dessus mon épaule mais je baisse rapidement les bras avant de porter le soutien-gorge autour de ma poitrine. Pour une fois, j'admets que porter un ensemble coordonné est plaisant. Après m'être paré de mes vêtements, deux coups traversent la paroi de ma porte de chambre.

-êtes-vous prête Mlle Heaven, quémandait mon bourreau en ouvrant la porte, je le regarde tout en plissant les yeux. Sa tenue si décontracté de tout à l'heure a laissez place à son costume sur mesure.

L'italienOù les histoires vivent. Découvrez maintenant