L'italien

Chapitre 31

  Cela fait quelques minutes que nous fouillons les bois à la moindre traces qui pourrait nous dire le lieu exacte où elle a été enlevé. Des coups de feu retentissent au loin dans le fond de la forêt. Sans réfléchir, mes hommes et moi-même courront tout en restant sur nos gardes, nous ne savons pas qui, combien d'hommes nous pourrions rencontrer.

Un homme de mon père me fait signe, me montrant une silhouette derrière un arbre que je prends en chasse. Si c'est Ariana, je jure de la tuer de mes doigts.

Discrètement, je pourchasse l'ombre qui reprends sa course avant de s'écrouler au sol. Les coups de feux se sont ceux de mes hommes. Rapidement je reconnais la femme qui court, soulageant ma conscience. Je me glisse rapidement derrière elle en mettant une main sur le ventre et une autre sur la bouche. Gemma est furie, elle n'entends même pas ma voix quand je lui susurre à l'oreille que c'est moi. Je la colle à mon torse, elle abandonne en versant une cascade larmes, de bruits étouffés par mes doigts. Elle se laisse tomber comme un poids mort que je retiens contre moi.

-Gemma, dis-je de nouveau, c'est moi, c'est DAnte. Souffle-je en la retournant pour la compresser contre mon torse. C'est finis, murmure-je alors que ses doigts agrippent ma chemise. Ses spasmes sous sa crise de larmes me brisent. Son corps s' écroule, abandonné par la force. Je la prends dans mes bras quand je porte mes orbes sur les entailles sur ses cuisses. Je me fige alors que Rizio arrive à ma hauteur.

-Dante, ton père a prit Ariana, mais son complice a fuit! Me précise t'il le souffle court. Il porte ses iris sur Gemma qui est blottit contre moi inconsciente. Il observe les entailles sur ses cuisses.

-Je m'occuperais d'Ariana, déclare-je d'une froide remplis d'amertume. Gemma est ma priorité. Cours vers mon frère est dis-lui que j'arrive avec Gemma! Ordonne-je alors que Rizio court déjà. Je sais qu'il se sent fautif pour elle. Pour l'heure, c'est moi qui me sens l'auteur de son agression, responsable de ce qui vient d elui arriver. Je marche rapidement malgré que mes bras commencent à ftiguer de la porter. Cela fais déjà un bon quart d'heure que je traverse les bois quand je perçois la toit du bâtiment.

Je fais face à mon frère qui tourne en rond devant la clinique, dès qu'il me voit, il court à ma rencontre suivis de deux infirmières qui tire un brancard.

JE dépose ma douce sur ce lit avant qu'ils se pressent à pénétrer dans le hall pour la conduire loin des yeux des patients. Je colle mon frère avant qu'il m'arrête, m'interdisant d'aller plus loin.

Je prends place surle fauteuil, je sors mon téléphone appelant mon père pour lui ordonner de garder cette salope au frais à l'endroit habituel. Il me confirme que cela sera fait, je m'apprête à raccrocher alors que sa voix reprends, un timbre brisé comme jamais je n'ai entendu de la part de mon père fait écho dans l'appareil. Il me demande des nouvelles de gemma et de prendre bien soin d'elle.

Des heures que je suis ici à attendre des nouvelles, harcèle la secrétaire pour qu'elle bouge son cul et aille se renseigner. A la fin, elle n'est même pas revenue prendre place à son bureau. Je lève les yeux au ciel avant de reprendre mon énième café sous la voix de mon frère qui m' appel.

-Dante, son regard se fige sur moi. Elle a une très grosse migraine, elle est dans le noir, rien au scanner ne nous montre des fractures ou autres. Elle a deux plaies aux cuisses , pas besoin de recoudre, nous avons placés des stripes pour aider à cicatriser. Une balle a frôler son bassin, laissant une belle trace mais rien de grave.

-Dis moi qu'elle va s'en sortir.

-Dante, souffle mon cadet en posant une main sur ma cuisse. Elle va vivre mais psychologiquement, elle a subit un choc, elle dit des mots qui n'ont aucun sens. Elle va être sous traitement pour l'aider à se détendre. Par contre, elle a besoin de toi, elle te réclame. Finit il par me dire, je me lève pour la rejoindre alors que Francesco me rappel. Dante, je suppose que tu ne veut pas qu'elle reste ici cette nuit malgré que cela serait plus prudent.