8

6.5K 384 52
                                    

Aurora.

Je sors de la boîte après avoir dit au revoir à tout le monde. Malgré le fait que ce boulot était l'un des moins décents,j'ai aimé travailler avec ces gens. Ils étaient devenus mes amis, alors après tout ce temps, partir est devenu difficile.
J'essuie une larme solitaire qui s'était arrêtée sur ma joue, j'allume mon téléphone et contaste qu'il était à peine une heure du matin, je vais avoir du mal à trouver un bus à cette heure.
Je laisse toujours ma voiture à Clara qui s'occupe de ma fille en mon absence, au cas où il y aurait une urgence.

Je marche lentement en cherchant mes écouteurs dans mon sac. Je n'aime pas marcher sans musique, ça me stresse. Je finis par les trouver et moment de les mettre aux oreilles, j'entends une voiture klaxonner derrière moi. Je mets mes écouteurs et continue ma marche.

La rue est encore bondée à cette heure,ça me rassure. J'entends la voiture klaxonner encore et encore dans mon dos. Si c'est pour moi que cette personne fait autant de bruit ,je ne me retournerai pas.

...: Hey miss!? Tu pourrais t'arrêter quand on t'appelle non?

Je me retourne et observe l'homme qui conduisait la fameuse voiture. Je retire mes écouteurs, j'avais horreur de ce genre d'homme qui se croyait tout permis juste parce qu'il a un truc qui pendouille entre les jambes.

Moi: c'est à moi que tu parles ?

Le gars: ouais c'est à toi. Tu ne voudrais pas faire un petit tour dans ma belle caisse?

Moi: non merci .

Je continue à marcher vers l'arrêt de bus. Mais le type continue à me suivre .

Le gars: aller quoi! Ça te fera du bien tu vas voir.

La voiture s'arrête, je me suis tout de suite dit qu'il avait compris le message. Mais au contraire, il m'attrape la main brusquement, me forçant à me retourner.

Le gars : Hey bébé, tu sais que t'es canon? T'es une quoi? Une mexicaine ? Une brésilienne ?

Moi: non mais ta sœur en est sûrement une pas vrai? Maintenant je voudrais bien que tu lâche ma main.

Le gars : t'es une sacrée fille toi! Haha tu me plais !

L'odeur de son haleine remplie tout de suite mes narines,et pendant une minute, j'arrête de respirer. Répugnant.
Le type en question semble être un latino,il est petit ,joufflu et un peu sale. Il sent l'herbe et la cigarette.

Le gars: j'ai beaucoup d'argent, tu veux passer la nuit avec moi?

Moi: garde ton argent et achète toi du dentifrice et du déodorant plutôt, ça t'aidera beaucoup.

Je lui tapote l'épaule puis me tourne pour m'en aller. J'entends les passants rire, je ne savais même pas qu'il y avait des gens.

Il me rattrape en courant, il est essoufflé quand il s'arrête devant moi. Je lève un sourcil en le voyant énervé.

Le gars: Tu oses te foutre de ma gueule ?! Petite salope!

Je vois qu'il sert les poings et souffle comme un bœuf un rutte. C'est plutôt drôle.

Le gars : je vais te faire regretter tes mots!

Au moment où il allait me taper ,quelqu'un attrape son bras. Tous les deux surpris  nous lors tournons vers la personne qui n'est autre que Tyron. Mon sauveur.

Tyron : un problème ?

Le gars: casse toi ! Ça ne te regarde pas!

Tyron : justement si.

𝑨𝒑𝒑𝒓𝒆𝒏𝒅𝒔 𝒎𝒐𝒊 𝒂̀ 𝒂𝒊𝒎𝒆𝒓Où les histoires vivent. Découvrez maintenant