𝑨𝒑𝒑𝒓𝒆𝒏𝒅𝒔 𝒎𝒐𝒊 𝒂̀ 𝒂𝒊𝒎𝒆𝒓

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Aurora.

J'éclate de rire sans pouvoir me retenir. Je ne l'avais pas vu arriver celle-là, il m'a sorti ma blague du siècle carrément.
Il arque un sourcil en ne comprenant pas m'a réaction, je suis sûre qu'il attendait à ce que je me roule au sol en le suppliant et pleurant.

Moi: elle était très drôle votre blague, vous avez de l'humour en fait *essuie une larme qui avait coulé *

Syllas: prenez le comme vous voulez.

Moi: vous pensez sérieusement que Tyron va épouser cette fille juste parce que vous lui avez demandé?

Syllas: il va le faire...

Moi: est-ce que vous aimez votre fils au moins ? Ou il est juste une marionnette pour vos petites affaires?

Syllas: vous devriez tenir votre langue dans votre poche mademoiselle Guerra,quelque chose de fâcheux pourrait vous arriver si vous ne la fermer pas.

Il a l'air tendu d'un coup. Il ne s'attendait sûrement pas à ce que je lui tienne tête comme ça.

Moi: c'est une menace ?

Syllas: non, c'est un avertissement .

Je fronce les sourcils,c'est un malade ce monsieur.

Moi: vous pouvez partir ,la porte est juste là.

Syllas: *sourire* j'espère que vous ne pleurerez pas trop... c'est dur de perdre quelqu'un, surtout quelqu'un qu'on aime.

Le ton de sa voix s'aggrave à sa dernière phrase. J'en ai froid dans le dos.

Tyron.

Aujourd'hui, c'est le grand jour,je vais enfin savoir ce qui cloche avec mon traitement. J'ai pris rendez-vous avec mon psychiatre et je dois voir mon psychologue la semaine prochaine.

J'entre dans le bureau du docteur Arrengo, ça fait si longtemps que je ne suis pas venu ici.

Il se lève de son siège et viens me serrer la main en souriant .

Docteur: monsieur Thompson, comment allez-vous aujourd'hui ?

Moi: bien et vous?

Docteur : bien comme d'habitude même si je ne suis pas tellement ravi de vous voir. Je n'aime pas que mes patients reviennent me voir. Prenez place ,je vous en prie.

Je m'assois donc,il fait de même.

Docteur : alors dites moi ce qui ne va pas avec votre traitement.

Moi: j'ai commencé à ressentir des vertiges et des migraines incessantes. Ensuite mes crises sont devenues de plus en plus fréquentes malgré les médicaments.

Il me regarde surpris. Même lui n'a pas l'air de comprendre ce qu'il se passe.

Docteur: c'est étrange *il fait* après 7ans à prendre ce traitement qui a très bien fonctionné, je doute que le problème soit les médicaments.

Moi: vous croyez que ma maladie a empiré ?

Docteur : je ne saurais le dire sans vous examiner au préalable.

Après la fin des examens, je repars dans le bureau du docteur Arrengo. Celui-ci semble étrange, il a les sourcils froncés et est tendu.

Docteur: vous n'avez rien remarqué avec ces gélules ? *me montre ma boîte de fluoxetine *