Chapitre 25

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Hello! Un petit chapitre pour vous faire patienter le temps que je tape tout au propre. Je suis pas super rapide vu que j’essaie de corriger  en même temps. Mais je ne lâcherai plus jusqu'au mot fin.

Bonne lecture!
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      Finalement j’ai passé l’après-midi à faire le grand ménage dans tout mon logement, histoire de ne pas réfléchir à ce soir. Malheureusement, plus l’heure approche, plus je cogite. Adam a-t-il menti pour garder ses chances ou Julien a vraiment quelqu’un d’autre.

     Après ma soirée que nous avions passée, même aussi doute fut-elle, j’avais vraiment l’impression de m’intéresser sincèrement. Je me persuade que Nono a raison. Je jure que cet Adam de malheur va finir par avoir mes quatre pneus crevés s’il ne me fiche pas la paix !
Il est 21h23 et je suis déjà prête. Noémie va être fière de moi ! D’ailleurs en parlant du loup, la sonnette retentit.

- Entrez ! Hurlé-je de la cuisine alors que je suis en train de remettre de l’eau dans le biberon de mes deux cochonnes .
- C’est quoi cette tenue ? ! M’agresse ma meilleure amie à peine manteau franchie.

Sans répondre, je me regarde de la tête aux pieds et je ne vois rien qui cloche.

- Sérieusement Christine !
- Moi je la trouve très bien, s’interpose Bertrand avant de baisser les yeux devant le regard noir que lui lance sa dulcinée.
- Te mêle pas de ça ! Tu n’y connais rien ! Le Gronde-t-elle.
- Euh, je vous attends dans l’entrée  hein,  abdique-t-il.
- Bon tu m’expliques,  c’est quoi cette tenue de bonne sœur ?

En observant ma meilleure amie et sa tenue pailletée très olé olé, c’est sûr  qu’avec ma petite robe noire à encolure carrée qui ne dévoile mes jambes qu’à partir des genoux, j’avoue que j’ai l’air super sage, mais c’est bien le but de ma tenue.
- Ecoute Nono. Même si je pense qu’Adam a raconté des bobards, dans le doute, il n’est pas question que je me rabaisse à faire des efforts pour plaire à un potentiel menteur allumeur. Donc , soit il était honnête et peu importe ma tenue, soit, c’est effectivement toujours un coureur de jupons, et il n’aura jamais accès au mien !

Noémie ne dit plus rien et me prend dans ses bras, m’offrant un câlin qui me surprend.
- Je suis désolée ma Chrissy. J’espère vraiment que c’est Adam qui dit n’importe quoi. Pour  une fois que tu baissais ta garde, ce serait un réel gâchis.
- T’inquiète ma Nono. Ce qui est sûr,  c’est que, grâce à  ta persévérance, j’ai réussi à m’ouvrir un peu. Et j’avoue que c’est agréable de ressentir toutes ses nouvelles sensations. Même si c’est angoissant par moment, j’ai eu l’impression d’être vivante. Et ça,  j’ai envie que ça continue. Si ce n’est pas Julien, ce sera un autre, voilà tout.
- Ce sera Julien, affirme-t-elle. J’en suis sûre. L’autre raconte des conneries !
- Franchement je l’espère aussi, marmonné-je plus pour moi-même que pour Noémie.




Arrivés devant l’entrée du Cube, je présente ma carte VIP au molosse à l’oreillette mais il m’ignore. Je me retourne vers mes deux amis ne comprenant pas ce qu’il se passe et, apparemment eux non plus. Bertrand prend les devants en lui présentant son simple pass et du coup le videur lui ouvre la porte. Mais c’est quoi ce bordel ?!

- Eh oh monsieur, l’interpellé-je. Je vous signale que j’ai un pass VIP  alors vous seriez bien gentil de me laisser passer !
- Désolé Mademoiselle, me répond-il avec son accent slave. Votre carte n’est plus valable.

Là il y a vraiment quelque chose qui m’échappe. Mes deux acolytes sont aussi surpris que moi. Que s’est-il passé en deux jours pour que je passe du statut d’invitée d’honneur à pestiferée. Je veux des réponses ! D’un seul regard, Noémie m’a comprise.

- Bertrand mon chou, minaude-t-elle, tu serais vraiment adorable si tu me prêtais ton pass pour ce soir, continue-t-elle en papillonnant des cils.

Sans réfléchir, avec un regard enamouré, il s’exécute sans discuter.

- Je vous attends dans la voiture. Prenez votre temps et tirez cette histoire au clair.

Elle l’embrasse pour le remercier et me tire derrière elle afin que nous entrions dans ce club maudit. Le colosse hésite  à me laisser entrer, mais un pass étant pour deux personnes, il s’écarte à contrecœur. Juste avant que la porte  ne se referme, je le vois appuyer sur son oreillette. Va-t-il prévenir Julien ? Et qu’est-ce qu’il lui prend à ce dernier ? Il est tombé sur la tête ?

- Je n’arrive pas à croire que Julien ne veuille plus que tu viennes dans son club ! S’énerve ma sauveuse dans le même état d’incompréhension que moi. Je te promets qu’il va s’expliquer, et vite, dit-elle remontée contre son ancien collègue.

Déterminées, bras dessus bras dessous, nous nous dirigeons directement vers le cube bleu. Je suis vraiment furieuse contre lui de m’avoir fait croire qu’il s’intéressait à moi, et contre moi de m’avoir cru. Mais je veux tout de même comprendre pourquoi ce brusque changement. Qu’il ait changé d’avis, admettons, mais pourquoi me traiter comme une persona non grata ?
Après avoir bousculé plusieurs personnes sur notre passage en force, je me stoppe net lorsque j’aperçois Julien en train de rouler une pelle à une brune devant le bar. Nono suit mon regard et même elle est choquée.
Je veux faire demi-tour ! Adam n’avait pas menti. Julien est un sacré connard finalement. Encore un peu et je trouverai Adam sympathique. Je tire sur le bras de Noémie, voulant partir le plus rapidement possible, mais c’était sans compter sur son caractère bien trempé.  Elle, les non-dits, elle ne supporte pas. Et lorsque je vois Julien m’observer pendant qu’il continue son manège avec l’autre bimbo, et qu’en plus il sourit ! J’ai envie de lui en coller une !

- Pas question de partir comme ça, grogne ma meilleure amie. Il va s’expliquer, tu peux me croire sur parole !

Elle fonce vers lui pendant que moi je reste statique, n’arrivant pas à croire ce que je vois. Bordel, il le fait exprès, c’est sûr.  L’autre à l’entrée l’a prévenu de mon arrivée et lui, il… il… Mais pourquoi ?! Finalement j’ai envie de pleurer. Je vois Noémie tirer la brune en arrière et pointer  du doigt Julien en lui criante ne sais quoi. Je ne veux même plus d’explication de sa part. Si ça soulagé Nono , tant mieux pour elle, moi je m’en fiche. Il n’a qu’à se taper qui il veut. Moi je me casse !

Je bouscule à nouveau les gens sur mon passage, mais cette fois c’est parce que ma vision se floute avec l’arrivée de ces foutues larmes qui ont finalement décidé de se pointer sans y être invitées. J’accélère encore en espérant que personne ne s’aperçoive de mon état déplorable. Malheureusement j’entends mon prénom dans la foule. Je continue mon chemin en arrivant dans le couloir constellé mais une main se pose sur mon épaule.

Shaky LoveWo Geschichten leben. Entdecke jetzt