nom de famille » MICK SCHUMACHER ✓

27. "C'est quand on sera prêt."

-Il va y en avoir combien, de jets ?

Ysalis quitte la télé des yeux pour regarder Mick, perplexe.

-Quel est le contexte ?

-De ton dernier tome.

-Ah ! Ben, autant qu'il en faudra pour que ce soit publiable.

Mick soupire.

-Et j'ai pas le droit de lire en avant-première ?

Elle sourit.

-Non. Tu iras l'acheter en librairie.

-Mais quoi ! Aucun avantage à sortir avec toi ?

Ysalis hausse les sourcils.

-Je savais que c'était ta motivation principale. Mais tu attendras comme tout le monde et t'auras une fin au hasard comme tout le monde.

-J'achèterai les trois tomes avec les trois fins, croise-t-il les bras sur sa poitrine pour bouder. On les mettra en vitrine chez nous si tu veux.

Ysalis se redresse, et Mick fronce les sourcils.

-Quoi ? Tu te sens mal ?

-Chez nous ?

Le pilote sourit en réalisant ce qu'il vient de dire.

-Bah, oui, chez nous. Quand on aura un chez nous, quoi. C'est pas... je veux pas te mettre la pression ou quoi. C'est dans le futur mais je ne sais pas s'il est proche ou lointain.

Elle ne répond pas tout de suite, mais Mick voit bien qu'elle réfléchit.

-C'est...

Elle ne continue pas sa phrase et secoue la tête, l'air de se raviser.

-C'est pas maintenant, t'inquiètes pas. C'est quand on sera prêt. Quand ce sera une évidence qu'on veut rentrer et être auprès de l'autre plutôt que simplement avec son chien respectif.

-Et c'est pas déjà le cas ? demande-t-elle d'une petite voix, et Mick fronce les sourcils.

-Si. Enfin, de mon côté, si. Mais...

Il soupire.

-Je veux pas t'imposer de quitter ta banlieue parisienne et je ne veux pas quitter la Suisse.

Ysalis fronce les sourcils.

-Tu crois que je suis attachée à la banlieue parisienne ? Tu es proche de ton père, évidemment que tu ne vas pas déménager. C'est chez toi qu'on vivrait.

Mick sourit.

-Euh, juste pour être bien clair, on est en train de se parler agressivement alors qu'on est d'accord pour s'installer ensemble chez moi ?

-Oui, c'est totalement ce qui se passe.

Le sourire de Mick s'étale jusqu'à ses oreilles, et Ysalis soupire.

-Mick. Est-ce que t'es sûr ?

-Ysalis, je suis sûre que je veux rentrer chez moi après des semaines de Formule 1 et t'y trouver en train d'écrire. C'est une des choses dont je suis la plus sûre au monde.

Elle sourit.

-D'accord. Moi aussi. Je suis très contente, avoue-t-elle en se blottissant dans ses bras.

Ils restent dans les bras l'un de l'autre en silence, profitant simplement de la présence l'un de l'autre, quand Mick demande :

-Mais j'aurai toujours pas le privilège de lire tes livres avant les autres ?